Le dimanche 12 décembre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec les réalisatrices.

Un an après la Grève des femmes, le débat sur l’égalité reste hélas toujours d’actualité. Documentaire collectif passionnant réalisé par six réalisatrices pétries de talent, «Les nouvelles Èves» nous plonge au cœur du quotidien de plusieurs femmes issues de divers milieux professionnels.

Valeria, Delphine, Cosima, Sela, Naima, Sophie… Elles s’efforcent toutes de surmonter les obstacles dressés par une société encore bien trop imprégnée du modèle patriarcal !

A l’instar de millions de leurs paires de par le monde, ces héroïnes de la vie ordinaire luttent pour instaurer de nouveaux rapports entre sexes… Pour mémoire, en 2019, l’Arabie saoudite a inscrit le féminisme sur la liste des idées extrémistes tombant sous le coup de la loi antiterroriste…

Le dimanche 12 décembre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec les réalisatrices.

Samedi 11 décembre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice et la protagoniste.

Journaliste indépendante, Camille Andres saisit dans son premier long-métrage documentaire la transition écologique qui s’opère dans les Alpes vaudoises affectées par le réchauffement climatique.

Prénommée Esther, sa protagoniste est une femme étonnante, portée par une conviction profonde : il faut reconnecter l’humain à la nature. Cette quasi-certitude l’amène à repenser complètement son rapport à l’élevage et à l’agriculture.

Esther a pour projet la création d’une ferme de type durable et holistique qui réunit sous le même toit animaux et touristes de passage qu’elle veut sensibiliser au vivant… Un film lucide qui pousse à la résistance !

Samedi 11 décembre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice et la protagoniste.

Autrice de bandes dessinées talentueuse, Nine Antico s’essaye avec brio au cinéma, en opérant une greffe très réussie de son univers graphique féministe à nul autre pareil.

Comédie filmée en noir et blanc sur l’errance amoureuse et professionnelle, «Playlist» nous plonge dans l’intimité de Sophie (Sara Forestier). À vingt-huit ans, cette jeune femme est à la croisée des chemins, cherchant à la fois une âme-sœur et un travail. Elle dessine, croque ceux qui l’entourent et fantasme sur l’amour, le vrai.

Récit d’apprentissage très ludique, qui tourne ses «pages» à la manière d’un journal intime, le premier long-métrage de la bédéaste vaut aussi pour le merveilleux duo comique formé par Sara Forestier et l’imparable Laetitia Dosch.

Avec une verve cruelle, le cinéaste britannique Ridley Scott dépeint l’implosion morale de la maison Gucci, porte-étendard délétère d’une mode très sexuée. Le 27 mars 1995, Maurizio Gucci (Adam Driver), jeune héritier de cet empire du luxe ostentatoire, tombe sous les balles d’un tueur à gages.

Le soupçon se porte aussitôt sur son ex-femme Patrizia Reggiani (Lady Gaga) dont tout laisse à penser qu’elle aurait engagé l’homme de main. Remarié à une femme plus jeune (Camille Cottin), Maurizio ne lui versait qu’une piteuse pension alimentaire d’un demi-million de dollars annuel…

Armé d’un humour pince-sans-rire, le réalisateur perce à jour la noirceur monétisée d’une caste dont la laideur intérieure tranche sur la perfection physique exigée de ses fameux mannequins porno-chic.

Istanbul, dans un futur proche. Tandis qu’une coupure d’électricité menace de plonger toute la métropole turque dans le chaos, quatre destins vont se croiser et s’entrechoquer…

Partageant sa scolarité entre la Turquie et la France, Azra Deniz Okyay est passée par la photographie, la publicité et le clip musical, avant de faire une entrée fracassante dans le monde du cinéma avec «Hayaletler» («Fantômes»), son premier long-métrage.

Et pour cause ! La cinéaste réussit un film choral habité et captivant, posant un regard sans concession sur un quartier populaire de sa ville natale en voie de gentrification. Elle y dénonce avec une détermination impressionnante la corruption et les discriminations qui font force de loi.

Dimanche 5 décembre à 17h30, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice. 

Réalisatrice argentine formée à la HEAD de Genève, Marí Alessandrini a connu les honneurs du Festival du film de Locarno cet été avec «Zahorí», son premier long-métrage tourné en Patagonie.

Mora, treize ans, vit avec son petit frère et ses parents, deux idéalistes tessinois qui ont choisi de vivre en semi-autarcie en cultivant leur potager sur cette terre aride et isolée. Inscrite à l’école évangéliste, la jeune fille entre en rébellion contre l’institution et ses parents, fascinée par la tradition et la culture des gauchos qu’elle rencontre dans la pampa.

Un jour, elle vient en aide à Nazareno, un vieux Mapuche qui a perdu Zahorí, son cheval blanc… Un magnifique récit initiatique qui célèbre la liberté et le libre-arbitre !

Dimanche 5 décembre à 17h30, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice.

Décembre est enfin arrivé. Comme il se doit, la neige recouvre la nature de son grand manteau blanc. A l’approche de Noël, tout le monde s’affaire pour que la fête soit belle. C’est le cas de Pirouette et de ses ami·es qui doivent encore trouver le sapin indispensable aux réjouissances…

Destiné aux plus jeunes et à leurs parents qui ont su garder leur esprit d’enfance, ce programme de saison est composé de sept courts-métrages d’animation plus poétiques les uns que les autres.

Chaton esseulé, crocodile skieur, levrauts espiègles, moufle-chiot… Ravissant, ce bestiaire animé tout en douceur invite au rêve et à l’émerveillement.