Samedi 12 février à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Depuis toute petite, la très téméraire Georgia Nolan rêve de devenir pompier comme son père. Hélas pour elle, en 1932, à New-York, les femmes n’ont pas le droit d’exercer cette profession à haut risque.

Georgia enrage car les théâtres de Broadway, les uns après les autres, sont la proie de mystérieux incendies. N’y tenant plus, elle se fait passer pour un homme et intègre l’équipe de pompiers chargés de mettre la main sur le pyromane en haine du music-hall.

Coécrit par le scénariste du déjà fort réussi «Ballerina» (2016), un film d’animation féministe et très enlevé, qui devrait enflammer le jeune public !

Diplômé en 1984 de l’école de cinéma de Munich, avec le film d’études le plus cher jamais produit en Allemagne, Roland Emmerich incarne le cinéaste anxiogène par excellence, spécialiste du film-catastrophe où il a fait plus d’une fois exploser la Maison Blanche ! 

Le réalisateur des dévastateurs «Independence Day» (1996), «Godzilla» (1998) et autre «Le Jour d’après » (2004) remet le couvert de façon spectaculaire avec le très haletant «Moonfall»… 

Une mystérieuse force a propulsé la Lune hors de son orbite et la précipite vers la Terre, avec les conséquences désastreuses que l’on imagine ! Par chance, une ancienne astronaute semble détenir les clefs de notre salut à toutes et à tous…

Désireuse de consacrer son nouveau roman aux conséquences de la crise économique, l’écrivaine Marianne Winckler décide d’expérimenter elle-même le travail précaire. 

Elle vit alors pendant plusieurs mois sous une fausse identité aux côtés des plus démuni·es, en travaillant comme femme de ménage à bord des ferries qui relient Ouistreham à Portsmouth. Tandis que de vrais liens se tissent entre Marianne et ses «collègues», le doute et la culpabilité l’envahissent… 

Romancier, scénariste et réalisateur, Emmanuel Carrère s’est toujours intéressé au mensonge, en révélant la vérité derrière le fait divers. Il ne pouvait qu’être fasciné par «Le Quai de Ouistreham», récit autobiographique de la journaliste Florence Aubenas, dont il tire un film bouleversant.

Gary Valentine, lycéen et enfant acteur se prévalant d’une poignée d’apparitions dans des films à succès, use de tout son aplomb pour inviter à dîner l’assistante du photographe scolaire, Alana Kane, au caractère bien trempé. 

Il a 15 ans, elle 25, mais tous deux partagent un même territoire d’adolescence : lui cherchant à la devancer par un esprit d’entreprise à toute épreuve ; elle, qui vit encore chez ses parents, y barbotant plus que de raison, comme dans un bain déjà trop long.

Sans trop savoir pourquoi, Alana se met à traîner avec ce gamin si attachant… L’immense Paul Thomas Anderson («There Will Be Blood», «The Master», «Phantom Thread») recrée le Los Angeles du tournant des années 1970, avec, à la clef, la plus inattendue des comédies romantiques… A voir absolument !

En 1962, tandis que le Mali devenu indépendant aspire et s’efforce à plus de justice, Samba, fils d’un riche commerçant de tissus, vit corps et âme l’idéal révolutionnaire. 

Parcourant le pays pour convertir les paysan·nes aux bienfaits des coopératives, il tombe amoureux de Lara, une jeune femme mariée de force. Regagnant la capitale Bamako, Samba l’emmène dans les clubs danser le twist venu de France et d’Amérique, abhorré par l’intelligentsia socialiste…

Délaissant pour une fois sa fidèle troupe d’acteur·trices et la ville de Marseille qui lui est si chère, Robert Guédiguian nous plonge dans l’histoire récente de l’Afrique, à l’ère, hélas très brève, de tous les possibles…

Dans les années 1950. S’aimant d’amour fou, Camille (Virginie Efira) et Georges (Romain Duris) dansent sans cesse sur leur chanson préférée, «Mr. Bojangles» de Nina Simone. 

Avec leur fils Gary, les deux énamouré·es forment une famille heureuse qui semble emportée par un tourbillon de fantaisie perpétuel, jusqu’au jour où le petit grain de folie de Camille prend des proportions inquiétantes. Subitement dégrisés, père et fils vont alors tout faire pour la faire revenir parmi eux.

Adapté du roman homonyme d’Olivier Bourdeaut, le nouveau film du réalisateur de «Populaire» est un drame gai dont personne ne sortira indemne.

Adaptée d’une bande dessinée, la saga «The King’s Man» retrace les exploits d’une agence de renseignements britannique clandestine.

Après deux volets contemporains réalisés en 2015 et 2017, Matthew Vaughn, réalisateur attitré de cette ciné-série alliant comédie d’espionnage et grand spectacle, nous propose une préquelle qui retrace la genèse de cette officine ultrasecrète.

En 1902, en pleine guerre des Boers, le Duc d’Oxford (Ralph Fiennes) jure à sa femme mourante qu’il protégera leur fils vaille que vaille… Douze ans plus tard, il va devoir honorer sa promesse en bataillant ferme contre Raspoutine, Lenine et Mata-Hari réuni·es… Une uchronie délirante et cartoonesque !

«Les tatouages et les enfants, ça ne fait pas bon ménage»… C'est ce qu'affirme Sonny, grand gars au cœur tendre qui a recueilli la petite Maj dans son salon de tatouage. Convaincu qu'il faut trouver à la fillette une famille plus conventionnelle, il assume tant bien mal son rôle de papa intérimaire.

Un soir, Maj se saisit de son dermographe et donne libre à cours à son imagination sur l’épiderme d’un motard endormi qui ne va guère apprécier sa création…

Écrit, dessiné et réalisé par une jeune cinéaste danoise aussi facétieuse que très douée, ce film d’animation est un pur enchantement qui interroge à hauteur d’enfant le fantasme de la soi-disant famille modèle.