Nicolas
L'HOMME DE LA CAVE
Un couple de Parisiens sans histoire décide de vendre la cave de leur appartement. Un accord de vente est signé avec un certain Monsieur Fonzic (François Cluzet) qui prétend avoir besoin d’un lieu pour entreposer des souvenirs de sa mère récemment décédée.
A leur grande surprise, l’homme s’y installe et commence à distiller dans leur immeuble le poison insidieux du négationnisme et du complotisme…
Philippe Le Guay («Les Femmes du 6e étage») signe un thriller psychologique de haute volée qui n’est pas sans résonner avec notre actualité…
MOURIR PEUT ATTENDRE (VOst ou VF) (reprise)
Mardi 9 novembre à 19h (VOst)
Mardi 16 novembre à 19h (VF)
Lundi 29 novembre à 19h15 (VF)
Le titre du vingt-cinquième James Bond était des mieux choisis, avec sa sortie trois fois différée sur le grand écran pour cause de pandémie. Mais, cette fois-ci, c’est la bonne !
James Bond (Daniel Craig) a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Sa retraite est de courte durée, car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide. Un très précieux scientifique vient d'être kidnappé par un mystérieux ennemi (Rami Malek) aux pouvoirs technologiques décuplés…
Avis aux amateur·trices de scènes historiques, Daniel Craig prononcera pour la cinquième et dernière fois de sa carrière le fameux «My name is Bond, James Bond». On songe à le remplacer par une collègue… Exit le mâle blanc dominant !
OLGA
Dimanche 7 novembre à 14h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.
Primé à Cannes, le premier long-métrage d’Elie Grappe a pour protagoniste Olga, une gymnaste de quinze ans. Celle-ci est tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne en vue des championnats d’Europe, et l’Ukraine, où sa mère, journaliste, couvre les événements qui vont conduire à la révolution…
Jouée par une véritable athlète, Olga suit à distance ces événements décisifs qui se passent dans son pays d’origine, alors qu’elle se doit de tout sacrifier à sa passion individuelle.
En résulte un grand film sur l’engagement, pour soi ou pour une cause plus grande que soi, qui représentera notre pays aux Oscars 2022.
OLGA (en présence du réalisateur)
Dimanche 7 novembre à 14h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.
LYNX (reprise)
Au cœur des montagnes du Jura, alors que les brumes hivernales se dissipent, un appel insolite résonne à travers la forêt. Un couple éphémère se forme…
Déployant une science du montage virtuose, le cinéaste-photographe Laurent Geslin retrace l’existence parfois très exposée d’une famille de lynx, existence qui passe par la conquête impérative d’un immense territoire.
Bien plus qu’un documentaire animalier, son film restitue à nos regards émerveillés une nature dont la beauté saisissante devrait nous incliner au respect du vivant sous toutes ses formes.
LYNX (en présence du réalisateur) suivi d'un brunch
Dimanche 7 novembre à 11h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur puis d’un brunch participatif.
LE CHEVAL DE CHEZ NOUS
Samedi 6 novembre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.
Après «Et au milieu coule le Doubs» et «Chez Simone et Patricia, tisser des liens», le cinéaste Claude Schauli nous propose un nouveau documentaire de proximité avec «Le Cheval de chez nous».
Unique race équine d’origine suisse, le Franches-Montagnes a toujours fait partie de la vie du pays et joué un rôle patrimonial majeur. Autrefois dédié à l’agriculture, aux attelages des diligences et à l’armée, il est devenu aujourd’hui un cheval de loisirs.
Mais le changement climatique, toujours plus préoccupant, va peut-être lui redonner un rôle d’importance…
LE CHEVAL DE CHEZ NOUS (en présence du réalisateur)
Samedi 6 novembre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.
ZIBILLA ET PETITS CONTES SUR LA DIFFÉRENCE
En réalisant de petits joyaux comme «Valise», «Tarte aux pommes» ou «Au cœur de l’hiver», Isabelle Favez s’est affirmée comme l’une de nos meilleures cinéastes d’animation.
Avec «Zibilla», elle atteint tout simplement la perfection! Adoptée par des parents chevaux, une jeune zèbre subit des moqueries dans sa nouvelle école. Elle en vient à détester ses rayures…
A savourer dès trois ans, cette véritable épopée de la quête de la confiance de soi est complétée par sept autres courts-métrages sur le thème de l’acceptation de la différence, thème essentiel s’il en est !
CETTE MUSIQUE NE JOUE POUR PERSONNE
Comme il nous manquait, le cinéma doux dingue de Samuel Benchetrit ! Dans son septième long-métrage, le réalisateur de «J’ai toujours rêvé d’être un gangster» et de «Chien» nous montre comment l’art et l’amour vont attendrir une bande de voyous vieillissants.
A l’image de leur chef (François Damiens) qui se met maladroitement à la poésie pour les beaux yeux d’une jeune caissière, aidé par son bras droit (Ramzy Bedia), parfait Cyrano de supermarché !
Procédant par saynètes drolatiques, «Cette musique ne joue pour personne» dément peu à peu son titre, infusant dans sa galerie de personnages insolites une harmonie irrésistiblement revivifiante.