Dimanche 28 novembre, le film sera suivi d’une discussion puis d’un brunch participatif.

Cinéaste à suivre de très près, le Norvégien Joachim Trier signe un cinquième long-métrage remarquable, qui a vu son interprète principale, la lumineuse Renate Reinsve, remporter en juillet dernier à Cannes le Prix d’interprétation féminine.

Persuadée qu’elle rencontrera un jour l’âme-sœur, Julie est en quête perpétuelle et désordonnée du bonheur. S’égrènent alors douze chapitres où elle va progressivement établir une Carte du Tendre féministe et déconcertante, mais ô combien dans l’air du temps…

Aux deux-tiers du nouveau film du réalisateur d’«Oslo, 31 août», la légèreté apparente du propos se voile peu à peu de gravité, jusqu’à un épilogue poignant qui serre le cœur.

Dans le monde du Petit Nicolas, il y a Papa, Maman, l’école, mais surtout sa bande de copains. Entre eux, ils s’appellent Les Invincibles, mais ils sont avant tout inséparables. Du moins le croient-ils…

Tout bascule le jour où Papa reçoit une magnifique promotion qui oblige toute la petite famille à déménager dans le sud de la France… Comment imaginer la vie sans ses meilleurs amis ?

Toujours aussi tendre et nostalgique, le troisième volet des aventures du héros créé par Sempé et Goscinny ravira petits et grands… Et Gregory Gadebois est absolument irrésistible en surveillant bigleux !

Vendredi 19 novembre à 20h30, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Pendant une année, une semaine par mois, le cinéaste et producteur Benjamin Poumey est allé filmer dans une crèche située au centre de Genève, dénommée de façon fort appropriée «La Madeleine des enfants».

Dans ce petit monde d’avant la pandémie, les bambins font leurs premiers pas avec pour horizon l’autonomie et leur première expérience de la vie en collectivité… Toute une aventure !

Par petites touches impressionnistes, Benjamin Poumey restitue cette belle et salutaire tentative consistant à «laisser à l’enfant le temps de vivre son enfance», en le préservant des contraintes d’efficacité et de performance qui sont hélas notre lot.

Vendredi 19 novembre à 20h30, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Jeudi 18 novembre à 20h (VF)

Samedi 20 novembre à 20h30 (VF)

Mardi 23 novembre à 19h00 LE DERNIER DUEL (VOst)

Le réalisateur du cultissime «Thelma et Louise» (1991) renoue avec sa veine féministe en portant à l’écran le différend qui opposa, au XIVe siècle, le chevalier Jean de Carrouges à son ami l’écuyer Jacques Le Gris.

Profitant de l’absence de Jean de Carrouges, parti guerroyer, Jacques Le Gris rend visite à son épouse délaissée et la viole. Au retour de son mari, la dame lui ¬raconte sa mésaventure et exige réparation. Le violeur se prétend innocent et en appelle au jugement de Dieu…

S’inspirant d’un fait historique, Ridley Scott signe ici une chanson de geste à grand spectacle, en hommage à la rébellion d’une femme bafouée.

Samedi 13 novembre à 20h, événement dans le cadre de la journée du Cirque.

Un petit bonhomme moustachu poursuivi par un policier déboule sur la piste d’un cirque dont le public est fort morose. Son apparition suscite aussitôt l’hilarité générale…

Sorti en 1928, «Le Cirque» constitue un sommet de l’art burlesque de Charlie Chaplin. Il est aussi l’un des fleurons de la programmation du club de cinéma de La Lanterne Magique. Ne manquez pas de voir ou revoir en famille et sur grand écran ce chef-d’œuvre absolu…

Offerte à toutes et à tous, cette séance est proposée dans le cadre de La Nuit européenne du Cirque par Le Royal, La Lanterne Magique et le ZartiCirque qui présentera des attractions avant et après la projection.

Samedi 13 novembre à 20h, événement dans le cadre de la journée du Cirque.

Samedi 13 novembre à 17h30, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Avec pudeur et sensibilité, le cinéaste grison Ivo Zen dévoile avec « Sous le ciel bleu » une tragédie passée sous silence, véritable tache aveugle de l’histoire récente du canton qui l’a vu naître.

Dans les années 1980, en Haute-Engadine, la jeunesse locale, influencée par les mouvements de contre-culture zurichois, s’oppose au mode de vie traditionnel qui prévaut dans cette région de montagne.

Par soif d’évasion, les jeunes rebelles s’adonnent à l’héroïne qui emporte nombre de vies. Leurs familles se murent dans la douleur… Des décennies plus tard, Ivo Zen use du cinéma pour commencer enfin le travail de deuil.

Samedi 13 novembre à 17h30, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.