Samedi 26 octobre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Après «Et au milieu coule le Doubs», «L’homme et la forêt», «Chez Simone et Patricia, tisser des liens», le toujours sémillant Claude Schauli vient nous présenter son dernier-né, un film documentaire de précision, car consacré à l’horlogerie.

En suivant les diverses étapes de la création d’une montre de luxe hors de prix, produite pour des entreprises haut de gamme du Jura, il nous invite à découvrir les héritiers des paysans-horlogers d’antan qui œuvraient durant l’hiver, calfeutrés dans leurs fermes.

Angleurs, guillocheurs, émailleurs, graveurs, restaurateurs, perleurs… Ces artisans de haut vol allient désormais leur art à la haute technologie pour pérenniser l’un des fleurons de notre industrie.

En 2019, le cinéaste Todd Phillips avait surpris son monde avec «Joker», plongée dans l’esprit torturé de la future némésis de Batman.

Cinq ans plus tard, il poursuit sa fascinante étude de caractère dans une séquelle très… musicale! Nous retrouvons l’antihéros Arthur Fleck (Joaquin Phoenix), deux ans après ses crimes commis sous l’identité du Joker. En attendant son procès, l’accusé est interné à l’asile d’Arkham, où il suit des cours de musicothérapie. C’est là qu’il rencontre Harleen Quinzel (Lady Gaga), une autre patiente tout aussi fêlée que lui…

Transposant son univers morbide dans le registre flamboyant de la comédie musicale, Todd Phillips y apparie amour, folie et exclusion.

Adapté d’un roman de Crockett Johnson, qui est devenu un classique de la littérature pour la jeunesse, ce film empli de fantaisie constitue une véritable ode au pouvoir de l’imagination, magnifiée par les effets spéciaux.

Personnage de son livre, Harold (Zachary Levi) peut donner vie à tout ce qu’il désire d’un simple trait de son crayon violet magique. Un jour, il décide de se projeter dans le monde réel, réalisant son souhait en quelques coups de crayon…

Las, des individus mal intentionnés vont lui dérober son précieux outil. Tombé dans des mauvaises mains, celui-ci pourrait bien causer la fin du monde, qu’il soit réel ou imaginaire!

Dimanche 20 octobre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec des invités.

Après plusieurs courts-métrages récompensés dans de nombreux festivals, Luka Popadić, cinéaste suisse d’origine serbe, signe un remarquable premier long-métrage avec «De vrais Suisses» qui a remporté le Prix du public aux Journées de Soleure 2023.

Dans ce documentaire surprenant à plus d’un titre, il s’interroge sur l’attrait de nombreux jeunes Suisses issus de l’immigration pour le service militaire.

Suivant le retour en caserne de trois protagonistes d’origine serbe, sri-lankaise et tunisienne qui, comme lui, ont trouvé dans l’armée un moyen d’intégration, le cinéaste propose un point de vue inédit et passionnant sur l’identité suisse et ses multiples visages.

Samedi 19 octobre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Producteur de son métier, Thomas Thümena passe parfois, et brillamment, à la réalisation. En attestent des documentaires au ton très peu conventionnel, tel «Ma famille africaine» sur le couple qu’il forme avec une femme libre et fière.

Avec «Le ciel au-dessus de Zürich», il s’attache aux pas altruistes de Fredi, officier de l'Armée du Salut, qui est totalement guidé par l’amour du prochain.

Ses ouailles, des sans-abris et des marginaux, ne semblent toutefois pas vraiment convaincues par la promesse chrétienne du salut… Non sans humour, Thümena dresse par le biais de ce salutiste convaincu de sa mission le portrait d’une ville qui ne pardonne guère à ses pauvres.

1961, Niki de Saint Phalle tire à la carabine contre une toile sur un tableau recouvert de plâtre, derrière lequel elle a collé des poches remplies de peinture…

Pour son premier film comme réalisatrice, la comédienne Céline Sallette a choisi d’évoquer les dix ans précédant ce geste artistique libérateur, dix ans qui peuvent tenir en quelques lignes dans une biographie d’artiste - mariage, enfants, dépression, séparation - mais qui, chez Niki, disent beaucoup.

Avec le concours de l’actrice Charlotte Le Bon, qui endosse de la façon plus habitée le rôle-titre, Salette raconte comment la future créatrice des «Nanas» a trouvé dans l’art le plus puissant des antidotes au mal de vivre.

Cinéaste éclectique, le réalisateur de «Belle et Sébastien» et de «Donne-moi des ailes» se pique aussi de comédies chorales depuis quelque temps, à l’exemple de «C’est le monde à l’envers» qui fait de la décroissance un argument comique qui porte.

La crise climatique est à son comble, privant d’eau et d’électricité toute la planète. Trader parisien, Stanislas (Michaël Youn) est ruiné du jour au lendemain. Lui qui hait la campagne doit se réfugier avec sa femme et son fils dans l’une des exploitations agricoles qu’il avait acquise dans un but spéculatif.

À son arrivée, il se retrouve face à Patrick (Éric Elmosnino) et sa famille, qui exploitent les lieux et n’ont pas du tout l’intention de quitter la ferme…

En 1942, Walt Disney adaptait de manière sublime le roman de l’écrivain autrichien Felix Salten. Paru en 1923, l’ouvrage de Salten a pour titre «Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois».

De façon symbolique, le réalisateur français Michel Fessler reprend ce titre, sans doute pour se démarquer de l’œuvre de Disney. De fait, son «remake», s’il en garde peu ou prou la trame, s’avère complètement différent.

Cette nouvelle version a en effet été tournée en prises de vue réelles, avec des animaux sauvages (et donc non dressés) vivant dans un parc affecté aux tournages de films animaliers… Fort convaincant, le résultat force l’admiration!

Samedi 12 octobre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec l’un de ses animateurs.

Sur l’île de Bornéo, Kéria, onze ans, recueille un bébé orang-outan trouvé dans la jungle, non loin de la plantation de palmiers exploitée par une multinationale fort peu éthique où travaille son père.

Avec son cousin penan Selaï, elle va prendre soin du petit singe qu’elle a nommé Oshi, tout en s’efforçant de lutter contre la destruction massive de la forêt tropicale ancestrale…

Huit ans après «Ma vie de Courgette», le cinéaste valaisan Claude Barras signe une nouvelle merveille de film d’animation réalisé à hauteur d’enfant et tout aussi interpellant. Avec, à la clef, un conte écologique d’une rare intelligence et au message plus que nécessaire! Bref, courez voir en famille «Sauvages».

Adapté d’un admirable roman pour la jeunesse de Peter Brown, ce film d’animation réalisé par le talentueux Carlos Saldanha («Rio», «Ferdinand») voit un cargo et sa cargaison de robots faire naufrage sur une île déserte.

Seul l’un d’entre eux en réchappe, Rozzoum unité 7134, alias Roz, qui est en fait plutôt du genre féminin. Après avoir subi un violent orage et échappé à l'attaque d'un ours, Roz comprend que c’est à elle de s’adapter à cet environnement hostile en essayant de nouer des relations avec les animaux qui le peuplent.

Une variation remarquable et très contemporaine de «Robinson Crusoé» à découvrir à tout âge!