Mondialement méconnu et globalement malheureux, Jean-Yves Machond (Benoît Poelvoorde), peintre très conceptuel, se décide à quitter Bruxelles et son quotidien grisouille de prof pour rallier la Normandie dont les impressionnistes chérirent tant la lumière.

Jean-Yves pense trouver dans cette région bénie des artistes l’inspiration pour créer son œuvre majeure qui lui vaudra enfin gloire et reconnaissance… Mais ses rencontres avec un peintre figuratif très affable (François Damiens) et une galériste plutôt habile (Camille Cottin) vont quelque peu le faire dévier de son chemin…

Servie par un trio d’acteur·trices au sommet de leur art, une comédie «picturale» qui exalte la joie de vivre!

Vendredi 1er novembre à 20h, le film sera suivi d’une discussion en présence de la réalisatrice.

Réalisatrice attachante, féministe avant l’heure (elle a fondé dès 1975 une association pour mettre en réseau les femmes travaillant dans le domaine du cinéma), l’octogénaire Lucienne Lannaz persiste et signe avec un film qui met en lumière l’humble travail d’une artiste à l’imaginaire foisonnant.

Avec la collaboration de sa jeune collègue cinéaste Julie Frund-Pozner, la réalisatrice nous fait pénétrer dans l’univers magique et poétique à nul autre pareil d’Eliane Walther.

Depuis 2008, cette maîtresse d’école enfantine retraitée anime un petit théâtre sur un simple banc, contant aux plus jeunes des histoires aussi formatrices que fascinantes… Un film-portrait lumineux!

L’histoire de la photographie, a eu, au cours du XXe siècle la fâcheuse tendance à invisibiliser les femmes. Le premier long-métrage d’Ellen Kuras pallie ce manque en retraçant l’existence de l’une de ses représentantes les plus exceptionnelles.

A la fin des années trente, Lee Miller (Kate Winslet), mannequin solaire et muse de Man Ray, devient l’une des premières photo-reportrices de guerre à avoir réussi à s’imposer dans cet univers très masculin.

En août 1944, Miller suit les troupes de libération lors du Débarquement. Quelques mois plus tard, elle est la première à prendre en photos les camps de concentration… «Pour se laver de l’horreur de Dachau et de Auschwitz», elle se fera photographier dans la baignoire d’Hitler qui s’est suicidé peu de temps auparavant.

Vendredi 8 novembre à 20h

Dimanche 3 novembre à 18h, carte blanche à Jean-Loup, entrée libre.

Samedi 9 novembre à 18h, défilé, apéro et film surprise, entrée libre