Aux quatre coins du monde, la période des fêtes est l'occasion pour différents animaux de se lancer dans de grandes aventures débordantes de suspense et de péripéties formatrices et donc inoubliables.

Renarde, cigogne, poussine, lynx, ours tiré de son hibernation… Les protagonistes à poil et plumes de ces petits contes aux accents très contemporains se révèlent irrésistibles de drôlerie et de poésie.

À découvrir dès trois ans, ce programme de courts-métrages d'animation aux styles variés et enchanteurs est signé par cinq réalisatrices de talent… La magie de Noël n'a pas de frontières!

Samedi 14 décembre à 18h, sera suivi d’une discussion en présence du réalisateur.

Cinéaste, pianiste et musicologue, Georges Gachot compose avec passion une filmographie dédiée à la musique, avec des documentaires comme «Martha Argerich, conversation nocturne» ou «L’Ombrello di Beatocello», sur le violoncelliste et pédiatre Beat Richner.

Après «Où es-tu, João Gilberto?», film-enquête sur le père fondateur de la bossa nova, Gachot nous plonge dans la vie et l’œuvre du pianiste américain Erroll Garner (1921-1977), autodidacte de génie dont le titre «Misty» reste l’une des ballades les plus reprises au monde.

Puisant dans de précieuses archives, le réalisateur évoque le parcours tumultueux du jazzman, enfant du ghetto de Pittsburgh, devenu une véritable légende du piano jazz.

Samedi 14 décembre à 16h, séance offerte par l'ADIS et la SIC.

Pour le plus grand bonheur des plus jeunes, Niko le petit renne fait son grand retour avant les fêtes, dans un film d’animation scandinave très joliment enneigé.

Prêt à affronter tous les dangers, l’ursidé quitte sa famille pour tenter de réaliser son grand rêve: devenir membre de l’équipage, ô combien prestigieux, qui tracte le traineau du Père Noël.

Las, Stella, une jeune renne très entreprenante, brigue la même place. Au même moment, disparait le traîneau mythique. Pactisant avec sa rivale, Niko va tout faire pour le retrouver à temps et sauver Noël…

Après quelque vingt-quatre ans d’attente, Ridley Scott nous ramène derechef au temps de la Rome antique avec cette séquelle inespérée de son «Gladiator», film culte s’il en est…

Longtemps après avoir assisté à la mort du légendaire Maximus ourdie par l’empereur (peu) Commode, son neveu Lucius (Paul Mescal) va devoir combattre à son tour dans les arènes sanglantes du Colisée…

Le réalisateur de «Alien» et autre «Napoléon» relace donc les cothurnes du péplum, non sans efficacité. Avec une mention spéciale à Denzel Washington, étincelant en conseiller méphistophélique. Entre nous soit dit, la toge lui sied à merveille.

Décédée à l’âge de 101 ans, la cinéaste Leni Riefenstahl a été actrice, monteuse et réalisatrice. Au service du régime nazi, elle a créé des images iconiques. Qui était-elle… une opportuniste, une manipulatrice, une visionnaire?

Ses archives personnelles, accessibles depuis peu, la révèlent dans toute sa complexité et son ambiguïté… Leni Riefenstahl est considérée comme l’une des femmes les plus controversées du XXe siècle.

Via leur documentaire, le réalisateur Andres Veiel et la productrice Sandra Maischberger se confrontent à cette experte de la dissimulation, qui a fasciné Hitler…

Il (Pio Marmaï) officie comme steward à bord d’un avion. Elle (Eye Haïdara) est officière supérieure sur un sous-marin nucléaire. Les deux se rencontrent au bar lors d’une escale outre-mer, elle l’embrasse fougueusement.

Las, leur coup de foudre est interrompu par le réembarquement immédiat de la jeune femme. Dans la cohue, elle perd sa chaînette d’immatriculation. Il la poursuit pour la lui rendre, jusqu’à se glisser dans le sous-marin en partance…

Entre ciel et mer, l’une des comédies romantiques parmi les plus originales de l’année, avec un José Garcia surréel en capitaine de vaisseau insubmersible!

Mati Diop, la réalisatrice de  «Atlantique», filme telle une odyssée la restitution de 26 statues sur les 7000 spoliées par la France au Dahomey (aujourd’hui la République du Bénin).

La cinéaste sénégalaise met ainsi au jour tout un royaume de secrets, où les œuvres semblent recouvrer l’âme dont le colonialisme les avait dépossédées. À la lisière du documentaire et de la fiction, elle réussit à faire surgir le fantastique sans trahir la réalité.

D’emblée, notre attention est en effet requise par le biais d’une voix off «subjective» bouleversante, comme venue du fond des âges, celle de la statue n° 26, une sculpture du roi Ghézo. C’est à travers elle que la restitution va se raconter…

Après le remarqué «Border», le cinéaste iranien Ali Abbasi avait signé «Les Nuits de Mashhad», un portrait en coupe impitoyable de son pays, qu’il a fui pour le Danemark. Dans son quatrième long-métrage, il aborde l’Histoire américaine récente, à travers la figure hélas emblématique de Donald Trump.

Au début des années 1970, le futur président des Etats-Unis n’est encore qu’un jeune homme qui rêve de réussite économique. Sa rencontre avec l’avocat Roy Cohn, ancien bras droit de Joseph McCarthy durant la chasse aux sorcières, lance alors son irrésistible ascension…

«The Apprentice» se pare des atours d’une tragicomédie grinçante pour dévoiler les origines du trumpisme… Indispensable!

Alors que Justin attend la naissance imminente de son premier enfant, le futur père de famille est désigné juré du procès d’un homme accusé d’avoir assassiné sa compagne. Échouant à se faire dispenser en raison de ses obligations familiales, il participe, contraint, au procès.

Lorsque que les faits du meurtre sont exposés en début d’audience, Justin refait le puzzle. Il réalise alors que le meurtre de la jeune femme est survenu le même soir que celui où il pensait avoir percuté accidentellement un animal avec sa voiture…

À nonante-quatre ans passés, Clint Eastwood livre un film de procès complexe, qui interroge la fragilité de la justice. Remarquable!

Au Japon, la notion de garde partagée n’a pas cours, a fortiori si le ou la conjointe est un ou une «étrangère»… Tous les jours, Jay (Romain Duris) sillonne Tokyo au volant de son taxi à la recherche de sa fille Lily.

Séparé depuis neuf ans, Jay n’a jamais pu la revoir. La mort dans l’âme, il est sur le point de rentrer en France.

De ce fait de société qui affecte aussi bien des hommes que des femmes, le réalisateur belge Guillaume Senez tire un mélodrame tout en nuances, où il poursuit son exploration du lien de paternité, qui était déjà au cœur de ses deux longs-métrages précédents, «Keeper» et «Nos batailles».