Nicolas
Soirée Spéciale : « Histoires d’hommes »
Samedi 24 août
Soirée Spéciale : « Histoires d’hommes »
17h30 Peter Lindbergh – Women’s Stories (VOst)
19h30 Repas
20h30 Diego Maradona (VOst) (à découvrir !)
Comme des bêtes 2
Dimanche 1er septembre à à 9h, Journée du Cinéma (5.- la place)
Nous avions bien ri à la vision du numéro 1. Il y a donc lieu de se réjouir des retrouvailles avec ces chers animaux de compagnie qui, en l’absence de leurs propriétaires, s’adonnent à d’inénarrables occupations anthropomorphes !
Plutôt que de se répéter, les scénaristes ont imaginé trois histoires parallèles qu’ils nouent de façon irrésistible dans un final au poil… À l’exemple de Max, le fox-terrier, qui se voue à surveiller l’adorable bambin de sa maîtresse, et en deviendrait presque paranoïaque !
De son côté, Giget, sémillante Loulou de Poméranie, va faire alliance avec l’opulente Chloé, chatte en très léger surpoids, pour arracher le jouet préféré de Max des griffes de félidés peu collaborants, tandis que le lapin nain, Pompon, se fantasme en super héros… Non, jamais, il ne nous viendrait à l’idée d’expédier à la fourrière ces charmantes bestioles !
Adeline Stern
Fast & Furious : Hobbs & Shaw
Lancée en 2001, la saga « Rapides et dangereux », ainsi qu’on l’a intitulée au Québec, vrombit toujours. Cette neuvième course-poursuite constitue en fait ce que l’on appelle outre-Atlantique un « spin-off ».
Pour les profanes, précisons que ce terme désigne un épisode à part, qui met temporairement en avant un ou plusieurs personnages secondaires de la série. Après s’être affrontés dans l’arrière-cour de « Fast & Furious 7 », l’agent de sécurité Luke Hobbs (Dwayne Johnson) et le tueur à gages Deckhard Shaw (Jason Statham) occupent le devant de la scène…
Ces deux ennemis de longue date s’obligent à faire cause commune, histoire d’éliminer un redoutable anarchiste génétiquement modifié en possession d’une arme de destruction dévastatrice… Avatar contemporain du bon vieux film d’action, « Hobbs & Shaw » s’illustre par sa surenchère humoristique de scènes spectaculaires.
Adeline Stern
Sibel (VOst) (Coup de cœur !)
Le samedi 17 août Soirée spéciale « Her sey çok güzel olacak » deux films et un repas.
À Kusköy, un petit village turc perdu dans une vallée proche de la mer Noire, on « parle » une langue sifflée, inventée il y a des siècles pour pouvoir communiquer à distance. Muette, la jeune Sibel l’utilise par obligation.
Rejetée en raison de son handicap, la fille aînée du maire cherche à prouver son utilité en traquant sans relâche dans la forêt profonde un loup qui hante les villageois. Mais, un jour, c’est un homme traqué, blessé, qu’elle rencontre, sauve et cache…
La Turque Çagla Zencirci et le Français Guillaume Giovanetti, coréalisateurs du film, en font l’une des plus belles héroïnes de l’histoire récente du cinéma. D’autant que, dans le rôle de Sibel, la jeune actrice Damla Sönmez, déjà star en son pays, et qui a mis six mois à maîtriser la langue sifflée, est proprement inoubliable !
Vincent Adatte
Qui a tué Lady Winsley ? (VOst)
Le samedi 17 août Soirée spéciale « Her sey çok güzel olacak » deux films et un repas.
Cinéaste irakien d’origine kurde installé en France, Hiner Saleem a réalisé à ce jour une dizaine de longs métrages souvent fort réussis, empruntant à divers genres cinématographiques, à l’exemple de l’absurde « Vodka Lemon » (2003) ou de « My Sweet Pepper Land » (2013), magistral « eastern ».
Avec le savoureux « Qui a tué Lady Winslet ? », Salem s’essaye avec talent à la comédie policière… En plein hiver, l’inspecteur Fergan est dépêché d’Istanbul sur la petite île de Büyükada perdue dans les brumes du Bosphore. Il a pour mission d’élucider le meurtre mystérieux d’une romancière et journaliste américaine.
L’inspecteur se heurte très vite à l’étroitesse d’esprit et au goût du secret des insulaires. Il s’obstine pourtant à mener son enquête, alors que certains mauvais esprits tentent de le décrédibiliser en arguant de son origine kurde…
Vincent Adatte
Soirée Spéciale : « Her sey çok güzel olacak »
Samedi 17 août
Soirée Spéciale : « Her sey çok güzel olacak »
17h30 Qui a tué Lady Winsley ? (VOst)
19h30 Repas
20h30 Sibel (VOst) (Coup de cœur !)
Tolkien (VOst)
Philologue studieux et pour le moins sédentaire, John Ronald Reuel Tolkien (1892-1973) a conçu pour son plaisir un univers littéraire inouï, un monde imaginaire sans égal, foisonnant de créatures fantastiques parlant des langues inventées de toutes pièces…
Le biopic que lui consacre le réalisateur finlandais Dome Karukoski porte sur ses années de formation. De son enfance heureuse dans la campagne anglaise à sa carrière d’universitaire cahoteuse à Oxford, en passant par son expérience traumatisante de la Première Guerre mondiale…
À partir de ces éléments biographiques, le cinéaste donne à voir les germes de l’œuvre mythique encore à venir, le chaos des tranchées préfigurant par exemple la contrée inhospitalière du Mordor, fief du terrifiant Seigneur des ténèbres…
Adeline Stern
L’Ospite (VOst)
Le samedi 10 août Soirée spéciale « Viva Italia ! » deux films et un repas.
Rome, de nos jours. Modeste professeur de lettres allant sur ses quarante ans, Guido a l’impression un brin contrariante de passer à côté de sa vie, d’en être le spectateur indécis, mais il laisse couler… Jusqu’au jour où sa compagne Chiara remet brutalement leur couple en question !
Enjoint à s’éloigner momentanément, Guido se voit contraint de prendre ses quartiers chez les uns et les autres. D’un canapé à un matelas, il s’invite malgré lui dans l’intimité de ses proches et amis et constate alors que l’amour est bien mal aimé chez ses semblables masculins…
Deuxième long-métrage du réalisateur Ducio Chiarini, « L’ospite » (« L’invité ») est une comédie à l’italienne douce-amère, dont l’anti-héros émouvant condense sur sa personne le désarroi diffus d’une génération d’hommes fragiles, en recherche d’une nouvelle identité.
Vincent Adatte
Santiago, Italia (VOst)
Le samedi 10 août Soirée spéciale « Viva Italia ! » deux films et un repas.
Auteur de plusieurs chefs-d’œuvre qui ont marqué l’histoire récente du cinéma italien (« Journal intime », « La Chambre du fils », « Mia madre »…), Nanni Moretti passe pour la première fois au documentaire avec cet admirable « Santiago, Italia ».
Septembre 1973, le Chili est victime d’un coup d’état ourdi avec la complicité active des Etats-Unis. Seul pays d’Europe de l’Ouest à ne pas avoir reconnu la junte du général Pinochet, l’Italie accueille des centaines de réfugiés fuyant la répression après le putsch qui a mis fin au régime démocratique de Salvador Allende.
Artistes, ouvriers, enseignants, les exilés d’hier témoignent devant la caméra humaniste de Moretti, se souvenant avec émotion du pays qui, en toute générosité, avait su les recevoir. En creux, le cinéaste évoque l’Italie d’aujourd’hui qui, en toute indifférence, regarde couler les bateaux chargés de migrants… Cherchez l’erreur !
Vincent Adatte