Nicolas
La preuve scientifique de l’existence de Dieu (en présence du réalisateur)
Samedi 22 juin à 18 h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur puis du verre de l’amitié.
Asako I & II (VOst)
Après « Happy Hour », sublime portrait croisé de quatre femmes japonaises primé à Locarno, Ryūsuke Hamaguchi nous conte la singulière histoire d’amour d’Asako.
À Osaka, cette jeune femme romantique croise un beau jeune homme au détour d’une exposition de photos. C’est le coup de foudre, irrésistible mais sans lendemain ! Deux ans plus tard à Tokyo, Asako rencontre un autre homme qui ressemble à s’y méprendre à son premier amant…
S’emparant en douceur du thème du double, Hamaguchi délivre une réflexion déchirante sur l’empreinte laissée par une passion amoureuse et le passage à une relation moins intense mais, hélas, plus durable… L’avènement d’un nouveau grand maître du cinéma nippon !
Vincent Adatte
Aladdin
Les studios Disney ont lancé une campagne de revitalisation des classiques du dessin animé figurant à leur catalogue, ceci sous la forme d’une actualisation en « live action », autrement dit en prises de vue réelles, assorti il est vrai d’une bardée d’effets spéciaux !
Après Mowgli et Dumbo, c’est autour du bondissant Aladdin d’accéder à cette cure de jouvence. Rassurez-vous, ce charmant garçon sans le sou cherche toujours à conquérir le cœur de la belle et énigmatique Princesse Jasmine.
Pour réussir dans son entreprise de séduction, Aladdin va bien évidemment faire appel au tout puissant Génie, histoire de lui permettre de réaliser les trois vœux indispensables que l’on sait…
Adeline Stern
Rocketman
Présenté hors compétition à Cannes, ce biopic du réalisateur de « Bohemian Rhapsody » retrace les débuts de la carrière du fantasque Elton John.
Fils d’une employée de bureau et d’un pilote psychorigide de la Royal Air Force, le petit Reginald apprend le piano avec sa grand-mère. Complexé par un physique de petit gros et ses habits démodés, l’enfant trouve son réconfort dans la musique.
A seize ans, Reginald fonde son premier groupe en adoptant le nom de scène de Elton John, puis se lie avec le jeune parolier Bernie Taupin qui va jouer un rôle décisif dans sa carrière. Enregistrant ses albums à une cadence stakhanoviste, Elton John (joué par Taron Edgerton) devient alors une star qui cultive un look excentrique pour se venger de son enfance étriquée…
Vincent Adatte
Les oiseaux de passage (VOst) (à découvrir !)
Membre de la tribu indigène des Wayuu, Rafa est contraint de se lancer dans la vente à grande échelle de la marijuana locale. C’est pour lui le seul moyen de réunir la dot exorbitante que lui ont réclamée les chefs de son clan en échange de la main de sa cousine…
Signé Christina Gallego et Ciro Guerra, réalisateur de l’hallucinant « L’Étreinte du serpent » (2015), ce film de nouveau à nul autre pareil entreprend de conter une page méconnue de l’histoire récente de la Colombie, qui retrace la naissance des cartels.
Entre ethnographie et film de genre, il célèbre en cinq chants les noces tragiques de l’Ancien et du Nouveau Monde, entre spoliation et dépendance narcotique.
Vincent Adatte
Samouni Road (VOst) (en présence du réalisateur)
Dimanche 16 juin à 17h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur puis d’un repas et de « Tel Aviv on Fire ».
En janvier 2009, six jours après le retrait de l’armée israélienne, le cinéaste italien Stefano Savona rejoint Gaza où il rencontre les Samouni, une grande famille de paysans qui a subi un drame sans précédent !
Amal, Fouad, leurs frères et leurs cousins ont en effet tout perdu : leurs enfants, leurs parents, leurs maisons et leurs plantations d’oliviers. Vingt-neuf d’entre eux ont été tués, victimes d’une bavure de Tsahal.
Filmant les survivants, Savona les fait raconter leur domaine dévasté où ils replantent des oliviers et des citronniers. Ponctué de séquences d’animation sublimes qui reconstituent leurs souvenirs « édéniques », son documentaire transcende le drame, restituant un acte de résilience sans égal !
Vincent Adatte
Architecture de l’infini (VOst)
Samedi 15 juin à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur puis du verre de l’amitié.
Le cinéaste suisse Christoph Schaub alterne avec brio films de fiction et documentaires. Versant fiction, il évolue dans un registre divertissant, dont n’est pas exempt une certaine gravité, à l’image de « La Disparition de Giulia » (2009).
Côté documentaire, le réalisateur voue une véritable passion à l’architecture comme en témoignent « Bird’s Nest – Herzog & De Meuron in China » (2008) et aujourd’hui « Architecture de l’infini ».
À travers des rencontres avec des architectes et artistes comme Peter Zumthor, Cristina Iglesias, Alvaro Siza Vieira ou encore le sublime James Turrell, ce film du réel explore des bâtiments sacrés, en révélant tout l’impact émotionnel de l’architecture sur l’être humain.
Vincent Adatte
Architecture de l’infini (VOst) (en présence du réalisateur)
Samedi 15 juin à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur puis du verre de l’amitié.
Tel Aviv on Fire (VOst)
Palestinien habitant Jérusalem, Salam se rend chaque jour à Ramallah, sur le tournage d’un feuilleton à l’eau de rose dont l’action se déroule en 1967, à la veille de la guerre des Six Jours. Maîtrisant aussi bien l’hébreu que l’arabe, il est chargé d’en corriger les erreurs de dialogues.
Un beau jour, Salam se voit promu au poste de scénariste grâce à Assi, le commandant du checkpoint par lequel il transite, qui saisit ainsi l’occasion d’épater son épouse fan de la série, tout en révisant l’histoire en faveur d’Israël…
Cinéaste arabe israélien, Sameh Zoabi joue de main de maître avec la comédie romantique et le film dans le film pour décrire toute l’absurdité d’un conflit politique sans fin. Une comédie fulgurante d’autodérision, qui dynamite les clichés !
Vincent Adatte