Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir envie de contribuer au bien commun. L’association “On Passe à l’Acte” est partie à la rencontre de celles et ceux qui ont trouvé leur place dans le monde. Passionnés et inspirants, ils ont inventé un métier en phase avec leur raison d’être et contribuent à bâtir un monde plus équilbré. Leur témoignage donne un courage énorme pour agir et participer aux mutations en cours en devenant “artistes” de nos vies. Et si les crises en cours pouvaient être dépassées en révélant notre potentiel et en oeuvrant pour l’harmonie ?

Adapté du roman inspiré de faits réels signé Roberto Saviano, l’auteur de « Gomorra », « La Paranza dei bambini » de Claudio Giovannesi suit l’ascension d’une « paranza », un escadron lié à la mafia napolitaine…

A quinze ans, Nicola souffre de voir sa mère, qui tient un pressing, se faire racketter par les sbires de la Camorra. Perchés sur les toits du vieux Naples, lui et ses camarades décident de contrôler le quartier. Après s’être mis au service d’un parrain et avoir profité de son bling-bling, ils tuent leur « père » et tentent d’instaurer des règles « éthiques »…

À travers l’irruption des ados dans la violence inouïe des adultes, « La Paranza dei bambini » constitue une réponse cinglante aux films de mafia mythifiés par Coppola, Scorsese, de Palma et consorts.

Vincent Adatte

À Roubaix, l’une des villes les plus pauvres de France, quarante-cinq pour cent de la population est au chômage et septante-cinq pour cent du territoire est classé zone à risques.

Un soir, une vieille dame est retrouvée morte chez elle, étranglée. En face, vivent deux jeunes femmes marginalisées (Léa Seydoux et Sara Forestier), entendues quelques jours plus tôt pour un cas d’incendie criminel. Un policier doux et compatissant (Roschdy Zem) mène l’enquête…

Après « Un Conte de Noël » et « Les Fantômes d’Ismaël », Arnaud Desplechin filme à nouveau sa ville natale pour en dévoiler la face sombre, sans sensationnalisme ni misérabilisme. Un polar social à la fois déchirant et empli d’espoir, porté par un trio d’acteur et d’actrices exceptionnel !

Vincent Adatte

A 73 ans passés, Sylvester Stallone rendosse son treillis de soldat vengeur qu’il avait enfilé pour la première fois en 1982 dans « Rambo » de Ted Kotcheff, un film au demeurant assez remarquable sur le traumatisme post-vietnamien.

Succès oblige, John Rambo reprend du service en 1985 pour s’acquitter d’une mission impossible au Vietnam, cautérisant à sa manière la plaie ouverte du retrait américain. Suivront l’Afghanistan (1988) où il mène un combat homérique contre l’hydre soviétique, et la jungle birmane (2008) qui le voit voler au secours des Karen persécutés.

Dans ce cinquième épisode, Rambo reste quasi dans ses pénates en affrontant un cartel mexicain après l’enlèvement de la fille d’un ami.

Vincent Adatte

L'événement du samedi 21 septembre est annulé. 

Le film sera projeté normalement sans discussion après la séance.

Des Ardennes au col de l’Izoard, le long des départementales et sur les chemins escarpés, une nuée de camping-cars s’élance pour célébrer le Tour de France. Le soleil réchauffe, les transats sont sortis, les copains arrivent : c’est l’été, la grand-messe peut commencer…

Repérés pour leurs courts-métrages à l’humour absurde ou leurs documentaires à l’humanisme tendre, commis ensemble ou séparément, les cinéastes belges Meryl Fortunat-Rossi et Valéry Rosat posent sur cet événement populaire un regard d’une tendresse aiguë.

En résulte un film à nul autre pareil, croisement bienveillant entre l’émission « Striptease » et l’humour d’observation de Jacques Tati dont on sait qu’il était lui aussi très épris de la petite reine !

Vincent Adatte