Dans son sixième long-métrage en partie autobiographique, l’acteur et réalisateur Roschdy Zem joue le rôle d’un présentateur arrogant d’une émission télé sur le foot. 

De fait, Ryad se soucie plus de ses audiences que de sa famille dont il est le dieu lointain, jusqu’au jour où son frère, le gentil Moussa (Sami Bouajila), est victime d’un traumatisme crânien à l’effet désinhibiteur.

Cet homme doux et altruiste, que sa femme a quitté, se met alors à proférer ses quatre vérités à tout un chacun… Magnifique portrait de groupe, «Les Miens» célèbre la parole recouvrée qui libère. 

Février 1974, Annie (Laure Calamy) se retrouve enceinte. Désireuse d’avorter, cette ouvrière mère de famille apprend l’existence du MLAC.

Luttant pour la liberté de l’avortement et de la contraception, ce mouvement pratique en groupe des interventions illégales selon la méthode Karman, indolore et sans risque. 

Après avoir subi en toute quiétude son interruption de grossesse, Annie intègre ce collectif de femmes engagées. S’ouvre alors pour elle une parenthèse enchantée, emplie de solidarité, de bienveillance et d’assistance mutuelles… Tendre et lumineux! 

Walid vit avec sa femme et ses deux enfants dans le quartier palestinien de la ville d’Haïfa. Sans emploi, ce quadra velléitaire traîne sa dépression chronique du canapé du salon à l’ordinateur de son bureau, où il tente, sans trop y croire, d’écrire un premier roman…

L’emménagement d’un nouveau voisin, Jalal, bouleverse son quotidien. Exubérant, le nouveau venu suscite l’agacement, puis, peu à peu, la fascination de Walid qui va peut-être trouver en lui la matière romanesque qui lui fait défaut… 

Une comédie noire signée par une réalisatrice palestinienne de grand talent!

Paris en 2052, Julia fête son quatre-vingtième anniversaire. A cette occasion, elle se remémore les petits hasards «décisifs» qui ont influé sur le cours de son existence…

Un délicieux vertige la saisit en songeant à ce qu’aurait pu devenir sa vie dans le cas où certains micro-événements ne s’étaient pas produits. Par exemple, si elle n’avait pas fait tomber par mégarde son livre ce jour-là, aurait-elle croisé Paul, son grand amour? 

Servie par une pléiade d’acteur·trices éblouissant·es, une fable à la fois légère et profonde sur notre libre-arbitre.

Il y a quarante ans de cela, Felice (remarquable Pierfrancesco Favino) quittait Naples pour le Liban, espérant laisser derrière lui ses erreurs de jeunesse. 

Aujourd’hui, ce déraciné devenu musulman revient s’installer dans sa ville natale, qu’il découvre bien changée: triste et décrépite, à l’image de sa vieille mère dont l’esprit s’embrume. 

Réalisé par le très talentueux réalisateur napolitain Mario Martone, un drame mélancolique et profondément désenchanté, où palpite cependant une lueur d’espoir, malgré la gangrène maffieuse. 

En 2009, James Cameron signait avec «Avatar» le plus gros succès de l’histoire du cinéma, battant «Titanic» qu’il avait réalisé douze ans auparavant.

Le voilà de retour avec la séquelle tant espérée. Autant l’écrire toute de suite, le résultat, de toute beauté, est vraiment à la hauteur de nos plus folles attentes.

Blockbuster magistral, «La Voie de l’eau» nous immerge dans une nature sublimée et menacée par un impérialisme écocide, nous emportant au-delà des frontières connues du cinéma… Avec, à la clef, une expérience perceptive assez inouïe, dont on ne saurait se priver!

Peter ne croit ni aux fées ni aux légendes dont se repaît pourtant sa petite sœur. Mais la voilà qui disparaît, enlevée par une étrange créature. Celle-ci l’entraîne sur une lune délicieusement fantaisiste.

Partant à sa recherche, le grand frère se voit propulsé dans un monde onirique peuplé de scarabées à barbe, d’un chœur d’étoiles très filantes et d’un marchand de sable fantasque…

A découvrir dès six ans, un très joli film d’animation, servi par un scénario débordant d’idées originales et de fines touches humoristiques.