A l’origine, «Les As de la jungle» est une série télévisée d’animation française qui a connu un succès planétaire, jusqu’à décrocher en 2014 le prestigieux «International Emmy Awards», une récompense qui distingue la meilleure série diffusée hors des Etats-Unis!

Dans ce second épisode de sa transposition au grand écran, nous retrouvons le fameux Maurice, un pingouin élevé par une tigresse, qui est devenu un spécialiste redoutable de kung-fu.

Avec ses ami·es, les As de la jungle, Maurice doit faire face à un nouveau péril: une mystérieuse mousse rose commence à recouvrir la forêt vierge. Cette substance a pour caractéristique d’exploser au contact de l’eau. A moins d’un mois de la saison des pluies, il urge donc de retrouver son inventeur qui, selon la rumeur, serait un tatou prénommé Albert… 

Comme «Pirates des Caraïbes», «Le Manoir hanté» a pour origine l’une des attractions majeures de Disneyland. Lorsqu’il envisagea d’édifier son fameux parc en 1951, Walt Disney imagina aussitôt une maison peuplée de 999 fantômes.

Exposant ses visiteur·euses à une histoire de revenant·es très élaborée, la bâtisse à frissons rencontra un tel succès qu’elle fut dupliquée aux quatre coins du monde… En 2003, le cinéaste Rob Minkoff en tira un premier film avec Eddie Murphy.

Vingt ans plus tard, nous est proposée une seconde transposition cinématographique encore plus impressionnante, sophistication des effets spéciaux oblige! Nous y retrouvons une équipe de pseudo-experts venant en aide à une mère et à son fils dont la demeure bruisse d’étranges présences… Une comédie horrifique à découvrir en famille dès huit ans.

Réalisatrice transsexuelle, l’Italo-canadienne Luis de Philippis signe avec «Quelque chose que tu as dit la nuit dernière» un premier long-métrage lumineux et secrètement autobiographique.

Jeune femme trans de vingt ans, Ren aspire à devenir écrivaine. Elle et sa sœur cadette rebelle accompagnent non sans réticence leurs parents en vacances en Floride. De surcroît, Ren vient de perdre son travail, ce qu’elle n’a pas encore osé avouer à sa mère… Échouée dans une station balnéaire peuplée de retraité·es conformistes, Ren essaye alors de composer avec sa famille qui va devoir la soutenir à court terme, tout en préservant son indépendance… 

Coproduit avec la Suisse, ce film d’une sensibilité rare nous invite à regarder à travers le prisme de la différence, avec le concours d’une actrice formidable dont c’est la première apparition à l’écran.

Le 13 août ce film sera précédé du film «Il sol dell'avvenire»  puis d’un repas à l’italienne.

La vie de Marco Carrera, dit «le colibri», est semée de terribles coups du sort autant que de hasards très heureux. Au début des années 1970, alors jeune homme, il rencontre Luisa Lattes, dont il tombe fou amoureux. Las, cette idylle tourne court de façon dramatique…

Des décennies plus tard, l’un et l’autre ont fait leur chemin sans pour autant perdre contact. Marco a épousé Marina, une ancienne hôtesse de l’air slovène, avec qui il a eu une fille. Un jour, il reçoit la visite du psychanalyste de sa femme, venu l’avertir d’un grand danger… 

Adapté du roman homonyme de Sandro Veronesi, le douzième long-métrage de la talentueuse cinéaste italienne Francesca Archibugi entremêle passé et présent, pour former un véritable puzzle existentiel où s’entrechoquent les notions de destin et de libre arbitre.

Le 13 août ce film sera suivi d’un repas à l’italienne puis du film «Il Colibri».

Grand oublié du dernier palmarès de Cannes, le seizième long-métrage de l’irremplaçable Nanni Moretti agit comme un baume sur notre amour du septième art, trop souvent malmené. 

Cinéaste vieillissant confronté au délitement de ses certitudes et de son couple, Giovanni (joué par Moretti) tourne une comédie dont l’action est située en novembre 1956, à Rome. L’un de ses protagonistes en est le secrétaire d’une cellule du parti communiste italien, qui est chargé d’accueillir un petit cirque hongrois, au moment où les chars russes «normalisent» Budapest. 

Alors que les difficultés s’accumulent sur son tournage, Giovanni s’efforce de résister à la tentation de corriger l’histoire collective, via une uchronie qui aurait redonné sa chance au marxisme en congédiant sans façon l’URSS… Un rêve de cinéma, filmé le cœur sur la main!  

Dans un univers rose bonbon, Barbie (Margot Robbie) coule des jours heureux avec ses paires qui exercent toutes des occupations soigneusement différenciées: Barbie présidente, Barbie écrivaine, Barbie diplomate, sans oublier Barbie en chaise roulante, et même Barbie enceinte mais qui se faire discrète, ouf… 

De son côté, Ken (Ryan Gosling), comme tous les Ken qui peuplent Barbie Land, a pour seule occupation de la dévorer stupidement des yeux… Las, ce bonheur en forme de comédie musicale prend brutalement fin. Ô horreur, Barbie découvre qu’elle a désormais les pieds plats et, pire encore, de la cellulite!  

Accompagnée par son imbécile de Ken, Barbie rejoint notre vrai monde pour tenter de comprendre les raisons de cette affreuse métamorphose… Une parodie post-metoo brillamment menée par la cinéaste Greta Gerwig. 

Fils de pêcheur, Osso œuvre comme volontaire à la surveillance du Parc National du Delta du Pô, sublime région de marais souvent embrumée, dont le fort intérêt économique suscite bien des convoitises. En compagnie de sa jeune sœur Nani, il patrouille le long du fleuve et dans ses environs. 

Lorsque des actes de braconnage sont signalés dans leur secteur, Osso tente de gérer la situation avec diplomatie, malgré la colère grandissante de la population locale, tandis que Nani se met en tête de débusquer coûte que coûte les responsables d’une surpêche mortifère… 

Fable écologique puissante et intimiste, le deuxième long-métrage du réalisateur Michele Vannucci ancre son récit dans une zone marquée depuis toujours par la pauvreté, entre relents xénophobes et tentatives désespérées de s’en sortir. 

Après «Fahim» (2019), sur un réfugié du Bangladesh devenant champion d’échecs en France, Pierre-François Martin-Laval porte à l’écran le roman jeunesse de Jean-Claude Mourlevat, «La Troisième vengeance de Robert Poutifard», publié en 2004. 

Instituteur réac à la retraite, débordant de rancœur aigre à l’égard de ses anciens élèves qui lui ont mené la vie très dure, Robert Poutifard (Christian Clavier) cherche à les punir pour toutes les humiliations qu’il a eu à subir durant sa morne carrière. 

Avec la complicité de sa mère (Isabelle Nanty perruquée), il échafaude alors les pires stratagèmes pour piéger ses anciennes ouailles, dont certaines sont devenues des «influenceuses»… Aussi désopilant que cartoonesque, le nouveau film du réalisateur de «Profs» n’éveillera sans doute pas les vocations! 

L’on retrouve avec plaisir l’agent secret Ethan Hunt (qui, espérons-le, ne s’autodétruira jamais) aux prises avec une nouvelle forme du mal… Pour sa septième apparition sur le grand écran, Hunt va s’employer à la contrer avec force cascades inouïes…

L’action se déroule entre un sous-marin, Abou Dhabi, Rome, Venise et un train de luxe piégé lancé à grande vitesse. Nous y croiserons une séduisante pickpocket, une veuve cynique, deux agents de la CIA très butés et une paire de méchants inoubliables, à la solde d’une intelligence artificielle en roue libre, qui veut mener le genre humain à sa perte, pas moins!

Hunt alias Tom Cruise triomphera-t-il une fois encore ? Pour le savoir, il nous faudra attendre l’été 2024 et la seconde partie de ce qui se fait de mieux aujourd’hui en matière de cinéma d’action… 

Samedi 12 août 2023

Portes ouvertes dans le cadre du marché d’été

Programme spécial de courts-métrages

À 10h, 11h30 et 13h30