Jean-Jacques Annaud aime toujours à se coltiner de véritables défis cinématographiques. Avec «Notre-Dame brûle», il s’essaye à reconstituer en temps réel, ou presque, l’incendie de l’un des monuments parmi les plus visités au monde.

De fait, le réalisateur de «La Guerre du feu» remporte haut la main son pari en relatant avec un souci du détail impressionnant cet événement qui a eu le don d’émouvoir la planète entière.

Basé sur une myriade de faits authentiques, son film-catastrophe d’un réalisme saisissant démontre combien Paris et son chaos quotidien ont freiné l’intervention héroïque du Service du Feu…

En instance de divorce, Philippe Lemesle (Vincent Lindon) dirige à satisfaction une usine d’électroménager appartenant à une multinationale. Jusqu’au jour où ses supérieurs lui réclament un énième plan social, histoire de faire monter la valeur boursière de l’entreprise et contenter les actionnaires.

Menacé de licenciement s’il ne s’exécute pas, ce cadre à visage humain est littéralement pris en étau entre sa hiérarchie et son personnel qui lui fait confiance…

De façon magistrale, Stéphane Brizé parachève une trilogie sur le monde du travail, après «La Loi du marché» et «En guerre» déjà joués par Lindon.

Samedi 9 avril à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice.

Un jour, alors qu’elle fait du jogging, Floriane ressent soudain une douleur à la cheville. Elle songe d’abord à une simple entorse. Las, trois ans plus tard, le diagnostic se révèle tout autre: la voilà atteinte d’une sclérose en plaques à l’emprise inéluctable.

Très loin d’abandonner, Floriane décide alors de tenir un journal de bord filmé, témoignant de son existence qui a basculé, bataillant contre un corps qui la lâche petit à petit.

Ce projet artistique la sauve en quelque sorte: faire ce film intime et personnel lui permet en effet de puiser en elle la force nécessaire pour résister, envers et contre tout.

Samedi 9 avril à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice.

Inès, douze ans, et Alex, quinze ans, recueillent en catimini un lionceau qui s’est échappé de l’aéroport d’Orly. En leur for intérieur, les deux gosses rêvent de ramener en Afrique le fauve espiègle, objet d’un odieux trafic animalier.

Avec l’aide de leur grand-père un brin fantasque (Gérard Darmon), qu’ils n’ont vu que deux fois dans leur vie, Inès et Alex vont tout faire pour échapper aux douaniers chargés de traquer le félidé qui s’est échappé…

Filmée à hauteur d’enfants, une comédie d’aventures débordante de vivacité, qui plaira à toute la famille!

Jeune chasseur de baleines un brin candide, Leskha vit dans un village perdu de Sibérie orientale, non loin du détroit de Béring, à quelque quatre-vingts petits kilomètres de l’Alaska, la terre promise.

S’entichant d’une cam-girl débusquée sur le Net, qu’il croit naïvement être le seul à fréquenter, l’ado apprend quelques mots d’anglais et se met en tête d’aller la chercher à Detroit pour l’épouser…

Premier long-métrage d’un jeune réalisateur russe pétri de talent, «Le Baleinier» pratique un humour à froid qui, à juste titre, fait irrésistiblement songer au Finlandais Aki Kaurismäki… Délicieux!

Parti faire des courses, Fabrice (Jean-Paul Rouve) constate qu’il a oublié sa carte de fidélité. Arrêté par un vigile à la caisse de l’hypermarché, il prend la fuite, non sans l’avoir menacé avec un poireau.

Désormais considéré comme l’ennemi public numéro un, Fabrice se réfugie en Lozère où des policiers analphabètes vont le traquer nuit et jour…

Une adaptation savoureuse de la fameuse bande dessinée du très corrosif Fabcaro interprétée par une pléiade d’acteurs et d’actrices très en verve (dont Julie Depardieu, Ramzi Bedia, Kad Merad, Yolande Moreau, Julie Gayet, Benjamin Biolay).

La cinéaste belge Vero Cratzborn a débuté dans le cinéma comme assistante de production, puis a réalisé plusieurs courts-métrages sélectionnés dans de nombreux festivals.

«La Forêt de mon père» constitue son premier long-métrage de fiction, un film sensible librement inspiré de son enfance et de sa relation avec son père en situation de handicap psychique…

Gina, quinze ans, grandit dans une famille aimante en lisière de forêt, en Belgique. Elle admire son père Jimmy, élagueur imprévisible et fantasque dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable…

Samedi 26 mars à 15h30, dans le cadre de la semaine d'actions contre de racisme.