Nicolas
HOMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS
Sept hommes âgés de dix-sept à septante ans et que tout oppose, sinon qu’ils frisent tous la crise de nerfs, se retrouvent embarqués dans une thérapie de groupe en pleine nature sauvage.
Exclusivement réservé aux mâles, ce stage mystérieux est censé les faire renouer avec l’harmonie. A leur arrivée, ses participants découvrent non sans surprise que leur coach est une femme (Marina Hands) qui va tout faire pour les aider à aller mieux… avec ou sans leur consentement.
La nouvelle comédie de mœurs de l’irrévérencieuse Audrey Dana («Sous les jupes des filles», «Si j’étais un homme») fait indéniablement mouche!
HIT THE ROAD (VOst)
Fils du cinéaste iranien Jafar Panahi («Taxi Téhéran»), toujours assigné à résidence, Panah Panahi reprend le flambeau paternel avec un talent fou.
Parti tourner au Nord de l’Iran, en prétextant un reportage touristique, cet ancien photographe de plateau retrace le voyage en voiture d’une famille émotionnellement survoltée par un enjeu mystérieux. Au fil des kilomètres, la tension va en augmentant. L’on enfouit l’iPhone du gamin dans le sable. Et de comprendre à demi-mots qu’il s’agit d’un exode…
Ne manquez sous aucun prétexte cette tragicomédie où rires et larmes s’entremêlent sans cesse, véritable acte de résistance cinématographique dont les non-dits font moult pieds de nez à la censure.
COUPEZ !
Une équipe de bras-cassés se met en tête de réaliser un film de zombies dans un entrepôt désaffecté. Mais le tournage prend une direction inattendue lorsque de véritables morts-vivants investissent le lieu…
En 2017, le cinéaste Shin’ichirō Ueda marquait l’histoire du box-office japonais avec «Ne coupez pas!», savoureuse parodie du film horrifique, doublée d’une émouvante réflexion sur l’artisanat cinématographique.
Aujourd’hui, Michel Hazanavicius en livre le remake français. Assumant la démarche jusqu’à l’absurde, le réalisateur des deux premiers «OSS 117» en reprend fidèlement la trame d’origine, tout en lui insufflant son humour toujours aussi dévastateur… Jouissif!
IL BUCO (VOst) (à découvrir !)
Conte pastoral sans paroles ou presque, à la lisière du documentaire, «Il Buco» («Le Trou») est le nouveau chef-d’œuvre du cinéaste italien Michelangelo Frammartino qui avait déjà su nous ensorceler avec «Il Dono» et «Le Quattro Volte»…
En 1961, l’Italie célèbre la prospérité retrouvée en érigeant à Milan la plus haute tour du pays, le très tape-à-l’œil gratte-ciel Pirelli.
Dans le même temps, au fin fond de la Calabre, des spéléologues se consacrent à un acte totalement gratuit, en descendant dans une grotte obscure dont la profondeur atteint sept cents mètres, sous le regard de bergers qui l’ont parée de légendes mirifiques… Une fois encore, Frammartino atteint au sublime!
JURASSIC WORLD : LE MONDE D'APRÈS
Avis aux fans des grosses bébêtes chères à l’ère secondaire il s’agit du sixième et ultime volet de la saga initiée en 1993 par Steven Spielberg, à partir d’un roman à succès de Michael Crichton.
Le genre humain doit désormais partager son espace vital avec les dinosaures, un compagnonnage loin d’être facile. Un bébé raptor a été enlevé par deux braconniers. A sa mère à la fois éplorée et furibarde, Owen Grady (Chris Pratt) promet de tout faire pour le lui ramener…
Progrès numérique oblige, le spectacle est toujours plus impressionnant et captivant… Le grand blockbuster de l’été à savourer au frais, dans votre salle obscure préférée!
LE PASSÉ RETROUVÉ
De nos jours, en Nouvelle-Zélande. Encore sous le coup de la disparition de sa mère, Sam, dix-sept ans, est confronté à l’arrivée de sa grand-mère paternelle, une Anglaise atypique qu’il n’a jamais rencontrée.
Cette soudaine intrusion contrarie le jeune homme qui va devoir s’acclimater à une femme de caractère, dépendante d’autrui en raison d’une jambe cassée et passablement accro au gin qu’elle boit très sec.
Inspiré par sa propre adolescence, le cinéaste néo-zélandais Matthew J. Saville traite du passage à l’âge adulte de façon remarquable, avec le concours de Charlotte Rampling qui compose une aïeule inoubliable.
LE PASSÉ RETROUVÉ
De nos jours, en Nouvelle-Zélande. Encore sous le coup de la disparition de sa mère, Sam, dix-sept ans, est confronté à l’arrivée de sa grand-mère paternelle, une Anglaise atypique qu’il n’a jamais rencontrée.
Cette soudaine intrusion contrarie le jeune homme qui va devoir s’acclimater à une femme de caractère, dépendante d’autrui en raison d’une jambe cassée et passablement accro au gin qu’elle boit très sec.
Inspiré par sa propre adolescence, le cinéaste néo-zélandais Matthew J. Saville traite du passage à l’âge adulte de façon remarquable, avec le concours de Charlotte Rampling qui compose une aïeule inoubliable.
LES INTRANQUILLES
Un artiste peintre, Damien (Damien Bonnard), mène une existence confortable avec sa femme, Leïla (Leïla Bekhti), réparatrice de meubles anciens, et leur jeune garçon d’une dizaine d’années, Amine (Gabriel Merz Chammah).
En vacances, Damien se montre agité, affamé, insomniaque, avide de tout et n’importe quoi, sans pour autant paraître délirant. Plus tard, on le voit peindre dans un état d’exaltation créatrice de plus en plus frénétique…
C’est le drame de la folie bipolaire que le cinéaste belge Joachim Lafosse a choisi de décrire dans «Les Intranquilles», s’inspirant de souvenirs personnels… Une mise à l’épreuve des sentiments amoureux et filiaux qui ne laissera personne indemne!
DES PETITS FILMS POUR TOUS ET TOUTES (Journée des réfugiés)
Mercredi 15 juin à 14h
PETITE PRINCESSE (VOst) (coup de cœur !)
Après avoir quitté femme et enfants, Josef s’est retiré dans la maison de sa mère et passe l’entier de son temps à assouvir son addiction à l’alcool.
Sa demi-sœur Karin, faute de réussir à le convaincre de vendre la propriété, vient s’installer sous le même toit avec Nina, sa fille de quatre ans qu’elle élève seule. Se noue alors une relation salvatrice entre l’oncle et la nièce…
Formé aux Etats-Unis, le cinéaste zurichois Peter Luisi s’est fait connaître pour ses comédies débridées («Verflixt verliebt», «L’Homme de sable»). Avec «Petite Princesse», il aborde un registre plus intime où luit l’espoir de rédemption.