Hôpiclowns Ste-Croix... vole de ses propres ailes et devient FIL ROUGE.

Grand événement pour  marquer le baptême de l’Association Fil rouge avec la projection du film "Chocolat», le 12 mars au cinéma Royal.

L'Association Hôpiclowns Sainte-Croix a été créée en 2012 sous l'impulsion de Dominique Bugnon, directrice du Zarti'cirque et de Marylène Rouiller, clown et professeur dans cette école de cirque. Cette Association intervient en duos de clowns à l’Hébergement du Réseau Santé Balcon du Jura (RSBJ) auprès des personnes âgées. Elle est  liée dans sa démarche à l'Association Hôpiclowns Genève et le rire Médecin Paris.

Après une formation donnée dans l’établissement par les responsables d'Hôpiclowns Genève, les cinq clowns de l'Association de Ste-Croix travaillent depuis bientôt 2 ans dans les services de gériatrie et psychiatrie de l’âge avancé du RSBJ.

Forte de l'expérience acquise dans la pratique, l'Association Hôpiclowns Ste-Croix a décidé de voler de ses propres ailes avec un nouveau nom : FIL ROUGE.

Pour marquer cette autonomie et fêter l'envol de Fil Rouge, sa présidente Dominique Bugnon, ainsi que son vice-président R.-Tito Haarpaintner, présenteront leur Association le 12 mars au Cinéma Royal de Ste-Croix. L’évènement sera marqué  par la présence des clowns de l’Association et sera suivi du magnifique film "Chocolat" racontant l'histoire d'un duo de clowns mythiques, incarné par Omar Sy et James Thierée.

Au programme de cette soirée festive:

• 19h - 20h Apéritif dinatoire et déambulatoire clownesque
• 20h Baptême officiel clownesque
• 20h30 Projection du film "Chocolat"

Les bénéfices de cette soirée seront versés à l'Association Fil Rouge, afin de permettre à d'autres EMS d'accueillir les clowns dans leur propre établissement et ainsi améliorer la qualité de vie de leurs résidents en leur offrant une bulle de rire, de poésie et de rêve.

Forfait apéro-dinatoire et film 25.-

Prix de soutien : nez rouge 35.- nez de bronze 45.- nez d’argent 55.- nez d’or 65.-

Infos et réservations : corinne.bernard67@gmail.com ou +41 (0) 79 665 10 72

Quelques giboulées plus tard…

Tenez, pour commencer petit poème que j’ai retrouvé dans mes vieux papiers d’il y a vingt ans et que je trouve de circonstance :

Un jour d’hiver presque comme celui-ci,

où tout dehors se désolait en noir et gris,

mes yeux dans les siens j’ai mis,

il m’a souri…

Elle est pas belle la vie ? Bon, pour paraphraser Okusai (souvenez-vous de La Vague) quand j’aurai cent ans, peut-être que je saurai enfin écrire. En attendant, après le carnaval de Sainte-Croix, suivi du Carnaval Fédéral du 28 février avec sa danse honteuse des moutons-bidons, nous approchons joyeusement, mois de mars oblige, de la Journée de la Femme… Pour ma part, étant une (rare) privilégiée-aux-365-journées-(de la femme)-fêtées, j’attends avec impatience le temps où il n’y aura plus nécessité d’une journée spéciale pour dénoncer les injustices, simplement parce qu’elles auront disparu… Ce jour-là on fêtera l’Homme. Verrai-je cela de mon vivant ? En attendant, dansons ! Ce joli mois de mars – merci Adeline ! –, sera celui des spectacles… Mercredi 2 mars déjà avec la Lanterne Magique et Le Tableau, un conte absolument magnifique si je me souviens bien. Jeudi 3 mars à 20h : Un spectacle très important, Quai N°1, à la rencontre de l’asile, puisqu’il s’agira de celui proposé par l’ARAVOH (Association pour l’accueil des Requérants d’Asile à Vallorbe, Œcuménique et Humanitaire) après dix ans d’engagement. Un spectacle empathique, authentique et touchant, qui évoquera (entre autres) la tristesse de l’exil et la séparation.

Un peu de distractions pour suivre (non systématiquement dénuées d’intelligence toutefois) vendredi et samedi avec Avé, César !, Zootopie et Les Tuches 2, séances entrecoupées d’une découverte ainsi que d’une reprise émouvantes et riches, Nahid – magnifique portrait de femme – et Demain, une formidable aventure humaine qui semble avoir influé sur le comportement de pas mal de spectateurs. Spectacle encore jeudi 10 mars, vendredi 11, samedi 12 – avec un apéritif dînatoire – et dimanche 13, avec Chocolat un blockbuster printanier par lequel, comme le dit si bien Adeline : « Entre colère, burlesque et racisme, l’humanisme fait film ». Iraqi Odyssey, dimanche 13 mars, en présence du réalisateur cette fois, auquel vous allez sûrement pouvoir poser plein de questions autour d’un verre… Soirée spéciale Danse magique ce week-end du 18-19 mars avec deux films Horizontes, un documentaire édifiant suivi d’un buffet sud américain (on va enfin savoir ce qu’ils mangent en Amérique du Sud !) couronné par notre coup de cœur du mois El Ultimo Tango… je ne « suis » pas très danse en général, sauf pour le Tango… comment ne pas être sensible à la sensualité torride qui s’en dégage. Par contre, je ne suis pas si sûre qu’aucun homme ne vaille les larmes d’une femme, mais ça, c’est un avis très personnel…

Le 23 mars, c’est reparti pour l’Assemblée générale Mon Ciné et Amis du Royal… Ne la manquez pas ! Vous êtes tous chaleureusement invités à rejoindre la joyeuse compagnie des membres et à participer activement à la vie de Votre cinéma ! La séance sera suivie par la projection (gratuite) de l’Étreinte du serpent, un long métrage colombien fascinant. La suite et fin du mois se décline sur tous les tons, depuis les films d’animation comme Molly Monster ou Le garçon et la bête jusqu’à la comédie, je veux parler de Saint Amour, en passant bien sûr par l’action, cette fois Divergente 3 – Au-delà du mur… comme toujours il y en aura pour tous les goûts !

Bon films !

Christina 

Pour notre plus grand plaisir, Benoît Delépine et Gustave Kervern accumulent leurs méfaits cinématographiques ! Après « Louise-Michel », « Mammuth » et « Le Grand Soir », les voilà qui nous convient à un road-movie œnologique digne de leurs plus grands crus.

D’habitude, Bruno (Benoît Poelvoorde) fait la route des vins… sans quitter le salon de l’Agriculture ! Flanqué de son taureau champion Nabuchodonosor, son père (Gérard Depardieu) le convainc de faire, pour une fois, une vraie route des vins.

De visites de caves en conquêtes féminines, ils vont se rapprocher… Gouleyant à souhait, avec une pointe d’acidité !

Vincent Adatte

Dans le vaste royaume de l’animation japonaise, Mamoru Hosoda est un roi qui nous offre à intervalles réguliers des chefs-d’œuvre comme « La Traversée du temps » (2008), « Summer Wars » (2009) ou encore « Les Enfants Loups, Ame et Yuki » (2012)

Son nouveau film, « Le Garçon et la bête », est un joyau de la même eau… À la mort de sa mère, Kyuta s’enfuit dans les rues de Shibuya à Tokyo. Dans une impasse, il découvre un monde peuplé d’animaux qui vivent comme des samouraïs… Une fable merveilleuse sur l’apprentissage, pour les enfants pas trop petits… et leurs parents !

Adeline Stern

Adapté de la série télévisée du même nom et du même réalisateur, le très charmant  « Molly Monster » s’adresse aux plus jeunes… Molly attend avec impatience la naissance de son petit frère (ou de sa petite sœur). Avec application, elle achève de tricoter un bonnet pour le nouveau-né.

Las, ses parents partent sans prévenir pour l’île aux œufs où doit naître le futur petit monstre, qui plus est, en oubliant le bonnet ! Avec Edison, son meilleur ami, Molly se lance alors dans un grand voyage pour les rejoindre… Tendre, rafraîchissant, coloré et, surtout, très positif.

Vincent Adatte

Avec ce troisième et avant-dernier volet, l’adaptation cinématogra-phique de la saga d’anticipation, écrite par Veronica Roth pour les adolescents et les jeunes adultes, va encore connaître moult rebondissements.

Refusant le pouvoir totalitaire qui a entraîné la fin des factions, Tris (Shailene Woodley) et Quatre (Théo James) s’enfuient et franchissent le mur qui encercle Chicago. Le monde hostile qu’ils découvrent alors ne correspond en rien à ce qu’on leur en avait dit… La dystopie post-apocalyptique par excellence !

Adeline Stern

Le 23 mars à 20h30, suite à l’AG de l’association, ce film sera offert aux Amis du Royal. 

Troisième long-métrage du cinéaste colombien Ciro Guerra, « L’Etreinte du serpent » nous entraîne dans un périple hypnotique au cœur de l’Amazonie envahi par les miasmes destructeurs de la colonisation.

Inspiré des carnets de voyage des scientifiques Theodor Koch-Grünberg et Richard Evans, il restitue dans un noir et blanc sublime de beauté la souillure indélébile que constitua la rencontre entre l’Ancien et le Nouveau Monde.

En reconstituant le double voyage accompli par Koch-Grünberg à quelque quarante ans d’intervalle, Ciro Guerra met en perspective la progression désastreuse de notre soi-disant civilisation avancée !

Vincent Adatte

Samedi 19 mars, ce film sera précédé de « Horizontes » puis d’un buffet sud américain, réservation au repas conseillée au 079 797 26 15.

Véritables stars du tango, les Argentins María Nieves et Juan Carlos Copes ont évolué ensemble sur les scènes de la terre entière pendant près d’un demi-siècle. Désormais séparés, les octogénaires évoquent leur carrière, de la passion au désamour, dansant encore pendant des années en haine de l’autre…

Produit par Wim Wenders, ce magnifique documentaire de création alterne leurs témoignages avec des reconstitutions inspirées de leurs chorégraphies les plus célèbres, dont la fameuse danse sur la table… Plus que jamais, « le tango est une pensée triste qui se danse » !

Adeline Stern

Samedi 19 mars, ce film sera suivi d’un buffet sud américain puis de « El Ultimo Tango », réservation au repas conseillée au 079 797 26 15.

Après le remarquable « C’était un géant aux yeux bruns » en 2012, la réalisatrice Eileen Hofer revient au Cinéma avec son nouveau long-métrage documentaire, « Horizontes », qui participe de la même sensibilité rare.

Des espaces de répétition décatis aux salles mythiques du Grand Théâtre de La Havane, la cinéaste s’attache aux entrechats d’Amanda et Viengsay qui rêvent de connaître une destinée identique à celle de leur glorieuse aînée, Alicia Alonso, « prima ballerina assoluta » indétrônable, malgré ses nonante ans passés…

Entre énergie de la jeunesse et passé momifié, une évocation de Cuba à nulle autre pareille !

Vincent Adatte

Il y a quinze ans, les délirants Eric et Ramzy migraient avec succès du petit vers le grand écran grâce à « La Tour Montparnasse infernale », une comédie qui manipulait les clichés avec une jubilation aussi infantile que contagieuse.

Aïe, les voilà de retour avec une « préquelle » située vingt ans auparavant, en un temps où Bachir Bouzouk (Ramzy Bedia) et Ernest Krackenkrick (Eric Judor) n’étaient encore que simples bagagistes à Orly, en butte à un dangereux terroriste, le terrible colonel Janiouniou (joué par l’ineffable Philippe Katerine)… Délicieusement régressif !

Vincent Adatte