Séance « Ce qui nous lie », en présence du réalisateur.

Quelles furent les conditions de vie des paysans de montagne ? Comment ces habitués des pâturages alpins ont-ils surmonté les hivers rudes d'antan ? Quels métiers ont-ils exercés, et souvent cumulés, pour arriver à survivre ? Enfin, quelle part d'héritage laissent-ils à la génération actuelle ?

Passionnant, le documentaire d’Alain Hugi revient sur l'épopée des paysans de montagne, entre le début et la fin du siècle passé, mettant en miroir des images de jadis et celles de jeunes familles montagnardes qui s’efforcent de perpétuer des traditions ancestrales.

Cette séance sera complétée par la projection d’images d’archives, tournées à Sainte-Croix et environs et proposées par la RTS.

Après avoir fait ses preuves comme romancier («La Plage») puis scénariste («28 jours plus tard»), le Britannique Alex Garland est passé à la réalisation, notamment avec le très réussi «Ex machina» où un jeune informaticien doit interagir avec une forme d’intelligence artificielle très séduisante.

Le voilà qui récidive de manière encore plus impressionnante dans le registre dystopique en signant «Civil War», un film d’anticipation remarquable, qui devrait un brin nous alerter.

Dans un futur proche, une équipe de journalistes sillonne les États-Unis en proie à une guerre civile qui s'intensifie rapidement pour engloutir le pays tout entier… Prémonitoire? Espérons que non.

Acteur de cinéma à succès, Mathieu (Guillaume Canet) s’est enfui en thalasso pour échapper à une première expérience théâtrale trop anxiogène.

Entre deux bains à remous, où il tente de diluer ce qu’il ressent comme un échec, Mathieu retrouve par hasard Alice (Alba Rohrwacher en état de grâce). Voilà quinze ans, ces deux-là se sont aimé·es passionnément, avant que lui ne rompe brusquement…

Dans la veine intimiste de «Quelques jours avec toi», le réalisateur français Stéphane Brizé nous gratifie avec «Hors-saison» d’une méditation emplie de mélancolie sur les opportunités manquées et la possibilité d’un recommencement.

Un père venu déclarer la naissance de son fils, une petite fille qui rechigne à essayer son voile, un réalisateur arrachant les pages de son scénario pour répondre aux demandes de son censeur…

Les neuf «sketchs» de «Chroniques de Téhéran» constituent autant d’instantanés, à la fois drôles et tragiques, de la vie quotidienne sous le régime des mollahs et, au-delà, de tout pouvoir totalitaire qui soumet sa population au règne d’un arbitraire absurde.

Mais tou·tes les citoyen·nes ne courbent pas l’échine. Une certaine résistance se fait jour: elle se niche dans l’ironie du langage, dans l’esquive ou la manipulation, créant des retournements de situation qui inclinent à un peu d’espoir.