Nicolas
Soirée de l'étrange : Insidious
Vendredi 9 mars
Soirée de l'étrange
23h00 Insidious : La dernière clé
Soirée Spéciale Eveline Soulier
Dimanche 11 mars
Soirée Spéciale Eveline Soulier
18h "Pour un air d'accordéon" (lecture d'extraits choisis et récital)
19h15 Apéritif dinatoire
20h Yéniche Sounds (reprise)
Un nouveau jour sur terre
Produit par la BBC, ce documentaire animalier constitue un sublime plaidoyer pour la sauvegarde (survie devrait-on plutôt écrire) de la diversité de notre écosystème…
Son fil conducteur en est la lumière du soleil, révélant par le biais d’images souvent sidérantes comment dame Nature et ses multiples créatures ont su s’organiser au gré de l’alternance du jour et de la nuit.
Peuplé de zèbres, pandas, narvals, ours brun, cachalots, paresseux nain, manchots, iguanes marins et autres colibris. « Un nouveau jour sur Terre » a les allures d’un requiem pour une planète (bientôt) défunte, à moins qu’un tel spectacle ne suscite une prise de conscience salutaire…
Adeline Stern
Pierre Lapin
Naturaliste et dessinatrice anglaise, Beatrix Potter (1866-1943) a su enchanter des générations et des générations d’enfants avec les aventures regorgeant de carotène du dénommé Pierre Lapin.
Mêlant prises de vue réelles et images de synthèse, le film facétieux de Will Gluck restitue le charme à nul autre pareil de cette lutte potagère… À la mort du vieil et irascible McGregor, Pierre Lapin et ses amis s’approprient son jardin fort bien pourvu en légumes.
Seulement, un neveu peu commode hérite du domaine et va s’ingénier à en chasser tous les animaux. Par chance, le héros cher à Miss Potter a plus d’un tour dans ses oreilles…
Adeline Stern
L'échappée belle
Les années ont passé, mais l’amour qui unit Ella et John Spencer (Helen Mirren et Donald Sutherland) est resté intact. Un matin, déterminés à échapper à l’hospitalisation qui les guette, ils prennent la route à bord de leur vieux camping-car…
Ella et John traversent alors une Amérique qu’ils ne reconnaissent plus, en se remémorant des souvenirs communs, mêlés de passion et d’émotions…
Après « Les Opportunistes », (2014), sur l’Italie vidée de ses richesses par de pathétiques capitalistes, et l’émouvant « Folles de joie » (2016), le cinéaste transalpin Paolo Virzi filme pour la première fois l’Amérique et son rêve qui se délite… Une dramédie dont on sort le cœur serré !
Adeline Stern
Tout le monde debout
Menteur et séducteur invétéré, Jocelyn (Frank Dubosc) est un homme d’affaires désabusé, à qui tout réussit. Par un concours de circonstances, le voilà qui drague une jeune et jolie femme (Caroline Anglade) en se faisant passer pour un handicapé.
Et la situation de se corser le jour où sa « conquête » lui présente sa sœur Florence (Alexandra Lamy), une violoniste qui, elle, est réellement paraplégique…
Premier long-métrage de l’acteur Frank Dubosc, « Tout le monde debout » est une comédie à la fois tendre et corrosive qui montre que la différence n’est pas sans charme et peut même constituer un atout.
Vincent Adatte
Call me by your name
1983, en Lombardie. A dix-sept ans, Elio (Thimothée Chalamet) s’apprête à passer l’été à la campagne auprès de sa mère française (Amira Casar), de son père américain (Michael Stuhlbarg) et de sa bande d’amis.
Comme chaque année, un jeune doctorant est appelé à assister le père d’Elio dans son travail d’archéologue. Cette fois, c’est Oliver (Armie Hammer), un universitaire américain de vingt-quatre ans…
Entre Elio et Oliver naît une attirance que le cinéaste sicilien Luca Guadagnino décrit avec une subtilité admirable. Rarement le passage à l’âge adulte, qui ne devrait jamais être celui des regrets, n’aura été aussi bien restitué… Et si c’était le plus beau film de l’année ?
Vincent Adatte
Mercredi 28 mars à 20h Call me by your name (VOst)
(offert aux Coopérateurs et aux Amis du Royal)
19h Assemblée Générale des Amis du Royal
19h30 Assemblée Générale de la Coopérative Mon Ciné
I am truly a drop of sun on earth
Le 25 mars à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice puis du verre de l’amitié.
A Tbilissi, en Géorgie, April sort de prison après y avoir passé la nuit pour racolage. Sans autre moyen de subsistance, elle retourne se prostituer dans le souterrain d’un hôtel de luxe du centre-ville.
La jeune femme aborde alors un homme qu’elle prend pour un client. Jeune migrant nigérien, Dije a cru atterrir en Géorgie, aux États-Unis. Piégé, il vit dans une situation de grande précarité dans un pays qui ne lui offre aucune perspective.
Leurs deux solitudes vont se conjuguer pour donner matière à une histoire d’amour insoupçonnée… Filmé en noir et blanc, par une jeune cinéaste géorgienne formée à la Head de Genève, un premier long-métrage aussi implacable que remarquable !
Vincent Adatte
Félicité
Chanteuse de bar à Kinshasa, Félicité (Véro Tshanda Beya) doit faire face au grave accident de son fils. Hélas, elle n’a pas les moyens de payer l’opération dont il a besoin.
Elle trouve alors des gens pour l’aider, tel Tabu, un homme infidèle mais tendre avec lequel elle va cohabiter en compagnie de son enfant blessé, formant ainsi une drôle de famille, à la fois joyeuse et bancale.
Après une scène d’ouverture éblouissante, « Félicité » du réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis déploie une énergie inouïe pour raconter le combat mené pied à pied dans le tumulte de la capitale congolaise par une femme qui ne renonce jamais. Ni conte de fées, ni misérabilisme, la vie nue, simplement !
Vincent Adatte