Editos

Edito - 22 octobre 2009

Les échos de l'entracte

  • Quelles vacances dis-donc... quelles vacances !!!!
  • Ah bon ? Toi aussi ?
  • Oh que oui, la fête du cinéma est à peine finie que la Nuit du Court Métrage s'annonce et entre deux... pas moyen de se reposer; on peut dire qu'on aura été gâtés cette année !
  • Comme chaque année en fait, va falloir faire attention de ne pas se blaser ! surtout qu'on n'a pas du tout envie de retourner chez papa-maman quand on est habitué au Royal de Ste Croix !
  • Tu veux dire comme "Hannah Montana"  ?  C'est pire grave ce qui lui arrive tu trouves pas ? J'en connais deux ou trois...
  • Yes, et tu paries combien qu'elle va réussir à faire danser les vaches de son patelin ?
  • Rien qu'à ton langage on "sent" que tu élèves des ados d'appartement toi ! Peut-être que ça leur donnerait une bonne leçon finalement ce film là, je crois que je vais leur offrir le ciné pas plus tard que ce soir !
  • Bonne idée, j'irai bien avec eux d'ailleurs, j'aime assez cette idée induite par ce prénom-miroir, avec une majuscule d'un côté et une minuscule de l'autre, qui semble justement évoquer une double vie, peut-être même une initiation...
  • Du coup après tu pourras les inviter voir "Sunshine cleaning"...
  • Ah bon pourquoi ?
  • Parce qu'on est justement en période de Comptoir des métiers et que, finalement, ça pourrait leur donner quelques pistes pour choisir...
  • C'est vrai que blanchisseur, c'est un beau métier !
  • Et ce n'est pas les habitants du pays du soleil levant qui te contrediront, ils se sont construit une belle réputation là-dessus...
  • Nonobstant quoi, tu dévies légèrement du sujet là non ?
  • Ah bon ? On est pas dans la teinturerie chinoise, j'aurais cru...
  • Et bien, ne crois plus et va voir ce film, tu ressembleras un peu moins à un extraterrestre...
  • Dis-donc, t'as le chic pour amener le propos suivant toi !!! C'est justement un film de sf qu'on nous propose ce week-end.
  • SF ? Du porno au Royal ? J'y crois pas !
  • Mais non Science Fiction ! Avec "District 9". Produit par Peter Jackson en plus...
  • Celui qui a fait le dernier King Kong ?
  • Celui-là même...
  • Mais bon, tu parles de science fiction, mais une science fiction qui date de 1989 excuse-moi mais je sens comme un décalage là...
  • Non non, pas tant que ça, tu verras... des réfugiés, des extraterrestres,  un camp, des molécules, des armes... ce n'est pas si décalé que ça en fin de compte...
  • Oui, ben, en attendant, c'est nous qui allons être décalés si on ne retourne pas très vite s'asseoir, tu n'as pas entendu sonner ?
  • Si si... j'arrive, je contrôle juste encore mon ADN...

Les deux du rang du milieu


Edito - 5 octobre 2009

Les échos de l'entracte

  • Tu tiens encore debout toi ?
  • A peine ! c'est vrai que le programme était chargé pendant cette fête du cinéma, la meilleure programmation du Canton ... toutes ces avant-premières à ne pas rater, c'était génial, mais je suis épuisé, cette fois je me repose, vivement lundi qu'on aille au boulot !
  • C'est ce que tu dis, mais tu ne demandes qu'à recommencer comme je te connais ! D'ailleurs le 31 octobre prochain ça sera la nuit du court-métrage, je t'attends au tournant!
  • Pour Halloween ? Yes ! J'y serai ! On doit venir déguisé ? Bon, en attendant, pour bien rester dans "mon instant présent" comme dit ma cousine Toinette, on va voir quoi le week-end prochain ? Tu as vu des bandes annonces ? Le programme ?
  • Non, je n'ai pas encore eu le temps de les voir, mais j'ai effectivement lu le programme par contre et comme d'habitude, ça m'a donné quelques sujets de réflexion...
  • Du genre ?
  • Pas du genre... mais de la manière dont un événement - et au jour d'aujourd'hui on peut dire pratiquement n'importe quel événement - est rapidement utilisé de manière mercantile pour remplir les poches des petits futés qui ont eu le "nez creux" comme tu dis si bien et qui ont trouvé "la combine" ou "le filon" appelle ça comme tu voudras !
  • Tu veux dire comme dans Hotel Woodstock ? Il fait des beaux films M. Lee...
  • Exactement, je l'ai lu aussi. Pour te dire, j'étais à peine né à l'époque et toi, tu n'étais pas bien sec non plus derrière les oreilles; mais j'en ai quand même un peu entendu parler, et tu sais quoi ?
  • Dis toujours...
  • Et bien, les "vieux" ont beau dire que de leur temps c'était plus ci et de leur temps c'était moins ça ... moi je regrette de remettre l'église au milieu du village, mais de leur temps ce n'était pas mieux ! L'attrait de l'argent, du pouvoir et la violence, c'était kif kif bourricot... les moyens-âges-eux n'ont eu que la chance de n'avoir pas les moyens qui existent actuellement...
  • C'est "nous" qui avons eu cette chance ! Parce-qu'on ne serait tout simplement pas là ! Tu as vu comment on a (d)évolué en moins d'un siècle ???
  • J'ai vu. Aussi clairement que je vois Jupiter tous les matins depuis la fenêtre de ma cuisine ! Et l'autre film, tu en penses quoi ?
  • Un prophète ? Mmmmm j'ai l'impression qu'il va y avoir de la castagne !
  • Oui, entre Corses et Arabes incarcérés, il y a des chances effectivement. Je serai curieux de voir comment il va s'en sortir notre jeune détenu.
  • Moi aussi, mais pour ça il faut voir le film... Tu sais qu'il a obtenu une palme à Cannes M. Jacques Audiard, c'est pas du n'importe quoi !
  • Je sais. Raison de plus pour venir dans notre cinéma préféré... et n'oublie pas tes palmes à toi, surtout s'il pleut ! Bon, ça sonne, on y retourne ?

Les deux du rang du milieu


Edito - 28 septembre 2009

Faire la Fête du Cinéma… au cinéma

Chaque année, la Fête du cinéma est l’un des temps forts de la saison cinématographique du Royal. Cette édition ne dérogera pas à cette très bonne habitude.
Gagnante, la formule reste toujours la même: six lms à découvrir en avant-première, qui forment une afche variée en mesure de satisfaire tous les publics !
Ainsi les amateurs de cinéma divertissant dégaineront plus vite que leur ombre pour acheter leur sésame qui leur permettra de découvrir «Lucky Luke» et Jean Dujardin en «poor lonesome cow-boy». Avec la nouvelle version de «Fame», tous les fans de rythme et de danse garderont un tempo d’enfer.
Mais les cinéphiles ne seront pas en reste avec «Les herbes folles», le nouveau chef d’oeuvre tragicomique de l’un des plus grands cinéastes français, où André Dussolier nous gratie d’une prestation inoubliable. Autre événement exceptionnel, la présentation en primeur du «Ruban blanc», Palme d’Or du dernier Festival de Cannes.
A tous les amoureux du cinéma lmé à hauteur d’être humain, nous recommandons vivement «Amerrika», notre coup de coeur, et le remarquable «Birdwatchers» qui nous entraîne au coeur de l’Amazonie.
Du vendredi au dimanche, chacun pourra se restaurer entre deux toiles, confortablement installé au bar ou dans notre petite salle toujours plus accueillante… Toute l’équipe du Royal est ère de vous offrir un événement festif que nombre de cinémas nous envient aux alentours… Bienvenue et bonnes projections !

Toute l’équipe du Royal

Edito - 22 septembre 2009

Les échos de l'entracte

  • Dis-donc, qu'est-ce qu'on est gâtés avec la nouvelle programmation, tu ne trouves pas ?
  • Oh que oui je trouve... je suis allé "guigner" les bandes-annonces hier et franchement, j'avais presque envie de dormir ici...
  • Dormir !?
  • Oui, enfin, je me comprends, entre deux films...
  • Ah, j'aime mieux ça ! Et bien, moi aussi je suis allées voir les bandes-annonces, mais surtout, j'ai ressorti les bouquins sitôt que j'ai fait le rapprochement entre "Le Hérisson" et "L'élégance du Hérisson".
  • Les bouquins, je croyais qu'il n'y avait que de celui de Muriel Barbery dont il était question ?
  • En principe oui, mais en ce qui me concerne, "No more smoke signals" m'a tout de suite projetée (si j'ose dire) dans le souvenir du livre de Jim Fergus "Mille Femmes Blanches".
  • Où ils évoquaient aussi le massacre des indiens ?
  • Entre autres. Mais ce livre évoque aussi un contrat passé, entre les États-Unis d'Amérique et la tribu des Cheyennes; il s'agissait d'échanger mille femmes blanches contre mille chevaux, et, pour que le contrat reste secret, ces femmes ont été choisies dans des asiles ou des prisons. On leur a offert la liberté en échange de leur silence...
  • Et le but final ?
  • A mon avis, il consistait à affaiblir la race indienne par le biais des enfants issus de ces unions. Officiellement il s'agissait d'intégration mais officieusement on peut parler d'assimilation voire d'élimination si tu veux mon avis. En langage contemporain épuration ethnique, mais chhhhhhh't... les mots fâchent chhhhhh't !
  • Certes, mais ça reste quand même moins violent que de massacrer tout le monde non ?
  • L'un n'empêchant pas l'autre... puisque dans le livre, quand ça tourne au vinaigre les Américains n'hésitent pas à massacrer leurs propres concitoyennes...
  • Et ils faisaient d'une pierre deux coups ! Exit les femmes de mauvaise vie et les mères célibataires !!! Ceci dit, massacre en moins, le procédé a largement été repris en Australie, si on pense au film :  "The rabbit-proof fence" (Le chemin de la liberté).
  • ...pour en revenir au massacre des indiens d'Amérique, d'une part je ne sais même pas pourquoi on en parle encore, et d'autre part, si on considère qu'on parle d'une ethnie qui a été expropriée de force à une époque ou l'Amérique est gouvernée par un Président issu d'une ethnie importée de force...
  • Ca nous ramène à des problèmes de minorités tout ça non ? Et notre Hérisson alors ?
  • Ah, lui ? Et bien on verra bien de quelle minorité il fait partie... Du peu que j'en ai vu, Miss Balasko là-dedans semble habiter son personnage de manière magistrale. Sans décalage, avec beaucoup de vérité... je me réjouis de voir si elle perd ses piquants ou si, au contraire, ils se transformeront en bêtes cure-dents pour la bourgoisie de service...
  • Moi aussi je me réjouis de voir ça... bon, maintenant tu arrêtes de grignoter tous les cure-dents du Royal (il faut en laisser pour la fête du cinéma des 2, 3 et 4 octobre) et tu viens finir le film... ça a sonné tu as entendu ?

Les deux du rang du milieu


Edito - 17 août 2009

Les échos de l'entracte

  • Qu'est-ce qu'il fait chaud! Cette fois tu vas pouvoir m'offrir une glace!
  • Tout ce que tu veux du moment que nous prenons quand même le temps de regarder le programme. Alors deux glaces s'il vous plaît Sébastien. Merci!
  • Voyons-voir ce qui nous attend. Et bien dis donc, s'il est vrai qu'en général les programmes télévisuels laissent un peu à désirer pendant l'été, on ne peut pas en dire autant du Royal! On va de nouveau en prendre plein les mirettes, qu'en penses-tu?
  • Je n'en pense pas moins et ça commencerait fort avec "Jeux de Pouvoir" qui a l'air d'un super-thriller-suspense et qui sera suivi de "Still Walking"; une ballade dans l'Asie mélancolique on dirait. Rien qu'en un week-end on pourrait en collectionner des sensations ! Ça me donne une impression de douche écossaise, pas à toi? D'un côté de la politique, des complots et des gros sous, de l'autre une famille, des ressentiments, un chagrin, des secrets. Le premier film fera peut-être plus de bruit que le second, mais tu sais comme moi que les sentiments rentrés peuvent être très violents.
  • Moralité: il faut aller voir les deux! Et puis, regarde ! Le week-end suivant on dirait bien que ça sera la même chose: je suis sûr que tu as au moins entendu parler du fabuleux film "Home - Rendez-vous avec la planète" de Yann Arthus-Bertrand et sur grand écran, je m'en voudrais de ne pas aller le voir! Ça va être tout simplement sublime! Et tu as vu par quoi il sera suivi? "Jaffa"! Juste de quoi avoir envie de rester scotché à son siège tout le week-end de nouveau... pourvu qu'il pleuve!
  • Parle pour toi ! Moi je suis tout à fait capable d'aller à la plage le jour et au ciné tous les soirs! Vise un peu l'affiche de "Jaffa", ça promets d'être une belle histoire d'amour au pays des oranges non ?  Et je te parie que ça finit bien... encore un film pour Nastasia!
  • Ach L'amour touchours l'amour!!!
  • Non, pas toujours. "L'attaque du métro 123" par exemple, avec un petit duel promis entre Denzel Washington et John Travolta, ça promet de bouger un max...
  • Et de nous faire voyager... en métro, ça va reposer nos neurones!
  • Ha ha ha! Remonte la pente tu veux... tu deviens trop intello là! Je parie que tu ne pavoiseras pas autant quand tu regarderas "Antichrist", le dernier Lars von Triers. Il paraît que ça fout les chocottes comme ils disent dans les critiques.
  • J'ai lu oui, un thriller mystico-fantastique évrivent-ils, mais c'est dans la catégorie films d'horreur aussi. Charlotte Gainsbourg et William Dafoe, j'ai l'impression que ça va être passionnant. Je serais curieux de voir comment sera traité le travail de deuil dans un tel contexte...
  • Moi aussi! Et à propos d'évolution personnelle et d'apprentissage de la vie, avec le film d'animation "Coraline", (le coup de coeur du mois) on va avoir droit à une belle leçon. Un mélange d'Alice au pays des merveilles et de Pinnochio d'après mon intuition. Tu as vu que c'est le réalisateur de l'Etrange noël de M. Jack (un des films préférés de Thomas) qui a entièrement écrit et réalisé "Coraline"?
  • J'ai vu. Il va nous apprendre à ne pas nourrir nos illusions avec des chimères tu crois? Comme pour le dernier Woody Allen "Whatever works", je te lis un extrait de la bande annonce: "les gens rendent la vie pire qu'elle pourrait être; dans l'ensemble, on est une espèce ratée". C'omme je dis toujours, une bien belle planète, dommage qu'elle soit si mal habitée ! Très réaliste tout ça finalement! Et, comme d'habitude, avec Woody, des tas de rebondissements pleins d'humour! Est-ce que tu as vu ce que nous aurons la semaine qui suit?
  • Un programme chargé de nouveau. D'une part ça sera le week-end du Jeûne Fédéral et d'autre part, Ste Croix recevra les Gens des Hauts Pays. Il y aura plein d'événements spéciaux pour l'occasion (lire le Journal de Ste Croix!). Peut-être un repas chilien et au cinéma, le jeudi 17 septembre, le film: "El Rey de San Gregorio", tu vas être content, c'est tiré d'une histoire vraie, et en plus le héros joue son propre rôle!
  • Chouette encore une histoire d'amour! Et celle-là se passe chez des gens doublement marginaux. Etre handicapé et pauvre dans un bidonville au Chili ça ne doit pas être facile à vivre; être amoureux d'une handicapée tout aussi pauvre, doit singulièrement compliquer les choses. Et pourtant ça ne m'étonnerait pas qu'ils trouvent le moyen d'être plus heureux que certains nantis de par chez nous qui habitent de belles villas et peuvent se payer le cinéma tous les jours (grâce à la carte à 100 francs jingle bling bling pub !!!!).
  • Et sûrement plus heureux aussi que les héros de "Inglourious Basterds" qu'on aura l'occasion de voir le même week-end. Encore de l'action! On sera déjà fatigués avant même la rentrée!  Et avec le beau Brad en prime on ne va pas s'ennuyer. Mais bon, ne nous réjouissons pas trop vite, n'oublions pas que ce programme peut encore être modifié...
  • N'oublions pas non plus de garder quelques cartouches pour les 2-3 et 4 octobre avec plein de belles surprises pour la FETE DU CINEMA ! On peut faire confiance à notre cinéma préféré pour nous surprendre et nous ravir!
  • Ouaip, il faudra bien ça pour garder le moral jusqu'aux vacances d'automne ! Bon, assez bavardé, tu viens ? Il y a longtemps que ça a sonné !
Les deux du rang du milieu

Edito - 13 juillet 2009

Les échos de l’entracte

  • Bonjour !
  • Tiens t’es déjà là toi ?
  • Ben oui, le parasol rouge était ouvert - donc le bar aussi - alors je suis entré bien sûr, pour voir si les amis étaient là et discuter un peu devant un verre.
  • Et quand il pleut, tu fais comment pour savoir si c’est ouvert ?
  • Oh, pas de problème ! Sébastien met le panneau devant la porte pour nous le dire.
  • J’ai vu qu’il a mis aussi des mini programmes à disposition, devant le Royal, pratiques pour mettre dans la poche du jeans…
  • Où celle du maillot de bains !
  • Très drôle ! Tu reviens dimanche soir ?
  • Pourquoi ?
  • Parce qu’il y aura une petite restauration "à thème", avant le film, tous les dimanches pendant l’été… on va se régaler !
  • Oh toi, tu ne penses qu’à manger ! Et je parie que tu connais déjà tous ces thèmes n’est-ce pas ?
  • Ben… c’est pas difficile, regarde le programme…  un repas espagnol (Etreintes brisées), un repas péruvien (Fausta), sans doute un repas français (Erreur de la banque…), peut-être un repas tchèque (Country Teacher) ou encore un repas japonais (Departures)…
  • Je vois, la bande de données internet va chauffer sur la page des recettes « exotiques » ! Mais à part ça, il y aura quand même encore une petite place pour les films j’espère ? Parce que moi - entre trois repas et deux expos photos - c’est surtout pour ça que je viens !
  • Tu parles ! Et pas n’importe quels films… on va de nouveau avoir droit à de ces petits bijoux qui ont fait la réputation planétaire du Royal !!!
  • Tels que ?
  • Et bien, déjà quelques jolies choses dans la catégorie « à la poursuite d’un rêve fou »…
  • Là, tu veux parler d’Erreur de la banque en votre faveur ! Cet employé qui rêve d’ouvrir son restaurant et qui va utiliser des méthodes qui frisent légèrement le code; gare au retour de manivelle !
  • Finalement c’est un peu ce que fait Johnny Depp en Dillinger-Robin-des-bois… Tiens, de la même manière qu’on rend un truand aimable en lui donnant la tête de Johnny, je me demande si on arriverait à faire la même chose avec un banquier ?
  • Bof… ça dépendra toujours de quel côté du portefeuille d’actions tu te trouves… mais ne parlons pas de choses qui fâchent, c’est l’été et il fait beau… Ceci dit, on va être un peu chahutés entre juillet et août… Il sera de nouveau question d’adoption… avec Sid qui se prend pour Angelibrad et essaie d’adopter des œufs de dinosaures, dans l’Age de glace 3
  • Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à Hollywood à vouloir prendre les enfants des autres comme s’il était impératif d'exister à travers le maternage ? Par contre, si on considère le point de vue des enfants de la terreur, comme Fausta par exemple, au Pérou, qui se retrouvent finalement bien seuls, eux, pour se forger une âme et développer leur capacité à aimer ou être aimé…
  • ... c'est une autre chanson, je sais, tu parles d’un départ dans la vie ! A part ça, pour continuer sur le chemin de la diversité, on ne redoute pas les mélanges au Royal… Entre un Prince de sang mêlé pour le troisième Harry Potter, qui, en plus de sauver le monde sera aux prises avec ses hormones d’adolescent…  il sera question d’un père qui passe allègrement de la voile à la vapeur dans Maman est chez le coiffeur pendant que la maman en question prend la fuite et que leurs enfants se prennent en charge tout seuls… Etreintes brisées, va nous en faire voir de toutes les couleurs avec cette histoire d’amour fou, de fatalité, de jalousie et de trahisons… Que d'émotions ! On va être "juste gavés" !
  • De là à traiter notre programmatrice de Public enemie, il n’y a qu’un pas... que nous ne franchirons pas, trop occupés que nous serons à aller voir le film, enfermés dedans !!!
  • Et tout ça juste avant de retourner à l’école…avec notre Country Teacher au lourd secret, qui nous donnera - si j’ai bien compris - une belle leçon de réconciliation avec la vie par le biais de la nature…
  • Oui, bon, y’a quand même une nana dans le coup non ? Où serait l’intérêt sans une pincée de piment ?
  • Bien sûr, comme d'habitude, cherchez la femme... et, pour terminer les vacances…
  • Oh là ! C’est toi qui va devenir l’ennemi public, fais attention, on vient à peine de les commencer !
  • Pour terminer les vacances, disais-je, on peut regarder, à l’autre bout de l’existence, l’histoire de cette personne qui, avant de clore son périple terrestre veut concrétiser le rêve de sa vie et s’envoler Là-haut
  • Quel magnifique travail d’animation ! Ah, ils ont fait fort chez Pixar cette année !
  • Mais pas que chez eux, très cher, parce que d’un autre côté, on verra qu’au Japon, un héros, quelque peu différent, mais non moins animé… empêché lui, d’accomplir son rêve (la musique), va être appelé à se reconvertir dans la restauration, pour offrir une dernière bière à de chers disparus…  et les préparer dignement au grand Départ(ure)… Comme quoi, il n’y a pas de limite à la capacité humaine de créer du beau !
  • Certes… bon, tu te décides ? Il n’y a plus de temps à perdre si tu veux tout voir… Parce que quand même, les vacances... ça passe vite !
  • Surtout si on ne va pas au cinéma ! Allez, viens, on y retourne !
Les deux du rang du milieu

Edito - 22 juin 2009

Les échos de l’entracte

  • Bientôt les vacances !
  • Attendues avec impatience, tu peux me croire…
  • Notre cinéma préféré va faire relâche alors ?
  • Bien sûr que non ! C’est justement là que les vrais amateurs cinéphiles trouvent le temps de venir ! Entre deux séances de bronzage et une sieste dans le hamac… c’est le meilleur endroit pour se rafraîchir tout en rafraîchissant sa culture non ?
  • Et je viens d’apprendre que le Royal est en train de devenir bien plus qu’un cinéma, c’est à la fois « le dernier salon où l’on cause », une plateforme d’expositions (de tableaux, de photos), un espace littéraire avec une petite bibliothèque, dont on peut prendre tous les livres que l’on veut et aussi apporter ceux qu’on a lus et qui nous ont plu !
  • En clair, c’est un endroit accueillant comme une auberge espagnole ; chacun peut y apporter quelque chose à partager…
  • Exact, et tout cela au milieu d’une foule de manifestations en tout genre, des rencontres avec des cinéastes, des repas exotiques pour parfumer des films aux accents étranges, des longs partages avant et après la séance du jour sur la terrasse ouverte…
  • Et les films de cet été alors ?
  • Oh, de magnifiques promesses, pour tous les goûts et chacun y trouvera son compte tu peux me croire encore une fois ! Ça commence avec Millenium, le 26 juin…
  • Le film tiré du best-seller posthume de Stieg Larsson ?
  • Celui-là même, et d’après ce que j’ai lu, on y apprendra, entre autres, ce qu’est le hacking… mais chut, il faut que le suspense reste entier…
  • Les hackers ; ce ne sont pas ces gens qui proclament que l’information devrait être libre et gratuite ? Et que l’accès aux ordinateurs - et à tout ce qui peut nous apprendre comment le monde marche vraiment - doit être illimité et total entre autres… donc toujours le même leitmotiv : partager…
  • Ce n’est pas Agnès Varda qui va te contredire avec son auto documentaire inventé : « Les Plages d’Agnès » !
  • Que je me réjouis de découvrir, j’adore les histoires vraies de ces gens qui vont à la rencontre des autres…
  • Comme notre grand ami « Eric Cantona » quand il va aider un petit facteur dépressif dans « Looking for Eric » ? Ça m’a tout l’air d’être un nouveau petit bijou de Ken Loach ça non ?
  • Comme tu dis, un petit joyau anglais à l’atmosphère si particulière…
  • Atmosphère, atmosphère…
  • Ah ! Tu ne pouvais pas la louper celle-là n’est-ce pas ? Ce que je veux dire c’est que parfois, il suffit juste d’y croire assez pour que le miracle se réalise…
  • Comme toujours : cherchez la femme !
  • Pour une femme ; à cause d’une femme ; par une femme… Ce qu’elles font aux hommes, à ceux qui ne savent pas vivre sans elles, à ceux qui ont besoin qu’elles leur apprennent à aimer…
  • Oh oui… et comme ils font ça bien une fois qu’ils s’y sont mis…
  • Tu prêches un convaincu (si-si, en un mot), mais tu verras, dans « Je l’aimais » tu en apprendras des choses encore, c’est pour le coup que tu vas craquer….
  • Tu crois ? Autant que pour « la Grande Mademoiselle » ?
  • Tu veux dire : « Coco avant Chanel » ?
  • C’est cela oui ! En voilà une qui a rendu bien service aux femmes et longtemps avant le féminisme, peut-être même que c’est à cause de sa manière de les libérer au travers de leurs vêtements qu’elles ont pu ensuite trouver du souffle pour aller hurler plus loin non ?
  • Sans doute en partie oui, il n’empêche, si ma génération s’est sentie à l’aise dans ses vêtements, c’est bien en partie grâce à elle…
  • Peut-être, il n’empêche, quand d’aucune ont des idées un peu trop effrontées entre les deux oreilles… ça ne rend pas vraiment service au pauvre hère qui veut les épouser, fut-il kazakh…
  • Là, tu parles de « Tulpan ? » C’est vrai ça, en savoir plus (ou trop ?), c’est souvent rendre le choix plus difficile…
  • Mais alors quand le choix se fait librement … quelle victoire !
  • Comme tu dis… et en attendant, si nous retournions la fêter, cette victoire… sur nos sièges confortables ?
  • Oh, oui, j’y passerai bien tout l’été moi, sur les sièges du Royal…
  • Alors on retourne ? Ça vient de sonner !

Les deux du rang du milieu


Edito - 15 juin 2009

Les échos de l'entracte

  • Fais voir les prochains films…
  • Et bien, j'en connais un qui va être content, depuis le temps qu'il attendait ça !
  • De qui parles-tu ?
  • De junior évidemment et de la Nuit au Musée 2 !
  • Mais oui, mais c'est bien sûr !
  • Ah non ! : "Mais oui, mais c'est bien sûr" c'est du Raymond Souplex dans "Les 5 dernières minutes" et là, tu nous parles d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…la la lère...
  • Désolé, mais tu parlais de musée…
  • Alors tu as confondu avec antiquités ! Mais il ne s'agit pas de ça… On parle de figures emblématiques de notre époque ici, comme par exemple Alain Chabat transformé en Napoléon, comme avant lui, Alain Delon parodiant(? :o) Jules César.
  • Et ça permet aux enfants de se reconnaître ?
  • Mais non ! Il ne s'agit pas de "reconnaissance" dans ce sens là du terme, mais plutôt de la culture partagée d'une génération, avec son lot de complicité et l'évolution qui s'ensuit… ça passe par la musique, les films…
  • Et le langage ?
  • C'est cela oui, les meufs, les keums et les ieuvs… quoi qu'on en dise, ça fait partie de leur culture et ça leur permet de se différencier de nous en entamant leur propre progression.
  • Moi je trouve ça marrant ces mots qu'ils s'inventent…
  • Comme nous avant eux avec le verlan et les générations précédentes avec leurs argots divers… en fait, ça a toujours existé…
  • Oui, avec plus ou moins de poésie… et l'autre film ?
  • Eden à l'Ouest ? J'ai eu l'occasion de voir la bande-annonce, il a l'air vraiment génial ce film !
  • D'après ce que j'ai compris il s'agirait d'une comédie ? de Costa Gavras ?
  • Exact… je me demande comment il va nous la présenter sa comédie douce amère… Du coup il va peut-être laisser un peu de place à l'espoir pour une fois ?
  • Et si ça se trouve, on va apprendre à prendre du recul à travers le rire, de la distance face à notre impuissance et peut-être à transcender notre indignation ?
  • … et plus encore puisque notre ami Ulrich Tukur est aussi de la partie !
  • C'est vrai que depuis Amen, Le Couperet -les deux du même Costa Gavras- La vie des autres et Séraphine, on a appris à l'apprécier !
  • Dis-donc, on ne manquera pas de sujets de conversation pendant la journée des réfugiés ! Et tout ça autour d'un bon repas africain,  offert qui plus est !  J'espère qu'on sera nombreux !
  • Absolument… il y a indéniablement de quoi se réjouir, sans compter que maintenant que notre cinéma préféré est tout propre et retapé de la cave au grenier qu'est-ce qu'on va être bien dans nos fauteuils...
  • Un plaisir à consommer sans modération… et sans tarder… ça sonne ! On y retourne ?
Les deux du rang du milieu

Edito - 8 juin 2009

Les échos de l'entracte

  • Du sucre ou du lait dans ton café ?
  • Bof, y'a pas que le café dans la vie…
  • Je vois, toi tu nous fais une poussée de fièvre… c'est quoi les prochains films annoncés ?
  • Ben, Anges et Démons pour commencer, et Tokyo Sonata pour suivre…
  • J'ai compris ! Dès que Koji Yakusho est dans les parages… je n'existe plus !
  • Ne sois pas stupide ! C'est vrai qu'il est "follement séduisant" comme ils disent sur Wikipédia, mais tu as quand même l'avantage de la proximité…
  • Et à part ça, ils en disent quoi d'autre sur Wiki ?
  • Des choses passionnantes bien sûr… un exemple parmi tant d'autres : figure-toi qu'avant de devenir l'acteur fétiche de Kyochi Kurosawa, il a fait plein d'autres choses. Son premier job par exemple, après le collège technique, c'est employé de mairie…
  • Ouais, donc plutôt marieur qu'à marier…
  • Marrant ! Mais tu n'y es pas du tout, ce qui est intéressant, c'est qu'à cette époque-là il s'appelait encore Hashimoto, or, quand il a commencé à tourner, c'est Tatsuya Nakadai qui lui a trouvé son nom de scène et il a choisi "Yakusho" qui veut dire à la fois "fonctionnaire" et "acteur polyvalent" en japonais… elle est pas belle la vie ?
  • Super ! Et le film dans tout ça ?
  • Ça, je n'en parle pas, ça titillera ta curiosité et tu n'as qu'à aller le voir… de toutes façons, un Kurosawa ne se manque pas !
  • Roger ! (ndlr: compris), alors j'y serai Soeur ! YesSSSSSSoeur ! Il ne me reste plus qu'à trouver une idée lumineuse pour occuper nos marmots pendant notre absence…
  • A propos d'illumination… je viens de me souvenir qu'on n'avait toujours pas retiré la vieille boîte à navets de dessous l'escalier de l'office, sois un ange et rappelle-moi de la démonter dès qu'on sera de retour tu veux ?
  • Ouh là ! Ce n'est pas une ellipse vertigineuse que tu nous fais là… mais bien plutôt abyssale, fais gaffe que notre "Bonne Étoile" ne pique pas la mouche, on va se faire virer… et ça serait pas chic de lui faire faire ça un 13 juin !
  • Ça sonne, on y retourne ?
Les deux du rang du milieu

Edito - 1 juin 2009

ET REGARDONS LE CINEMA ROMAND

En 2008, les réalisateurs romands ont sauvé le bilan mitigé du cinéma suisse en matière d’entrées. «Home» d’Ursula Meier (86'000 spectateurs), «La forteresse» de Fernand Melgar (40'000) et «Nomad’s Land» de Gaël Métroz (33'000) ont notoirement contribué à cette embellie, prouvant que le septième art dans notre pays ne s’exprime pas exclusivement en schwyzerdütsch!

Derrière ces locomotives, une ribambelle de cinéastes, jeunes et moins jeunes, s’activent aussi à tourner leurs films dont on parle certes moins, mais qui existent bel et bien! Pendant tout un week-end, le cinéma Royal va mettre en exergue cette vitalité créatrice qui fait un sort à des conditions de production souvent précaires. Cinq longs-métrages inédits composent une affiche «romande» à la diversité prometteuse. La plupart des films seront projetés en présence de leurs auteurs, ce qui laisse augurer de débats très animés!

Dans son documentaire «Liens de sang», Fabienne Abramovich renouvelle le portrait de famille. Avec «Du bruit dans la tête», Vincent Pluss s’aventure dans le fantastique, un genre rarement abordé sous nos latitudes. «Mon père, notre histoire» de la réalisatrice Mercè Carbo Bosch évoque une figure paternelle à l’ambiguïté bouleversante.

«Unfinished Stories», première fiction du Genevois Abel Davoine, transpose de façon très personnelle une nouvelle de Chandler sur le littoral breton. Le cinéaste et journaliste Marc Wolfensberger nous entraîne à la découverte saisissante de «La cité du pétrole», une plate-forme pétrolière gigantesque érigée sur ordre de Staline. Enfin, quatre courts-métrages viendront compléter ce panorama du cinéma romand «en train de se faire».

Vincent Adatte


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