Programme du mois
Evénement « OPERA PASSION »
Retrouvez, chaque mois au cinéma Royal de Ste-Croix, les grands opéras et ballets filmés au Royal Opera House de Covent Garden à Londres.
DON GIOVANNI (Mercredi 28 septembre à 19h30)
Don Giovanni est l’un des éternels classiques de l’opéra. La musique de Mozart et le livret de son grand collaborateur, Da Ponte, prennent vie dans cette production captivante de Francesca Zambello, aux décors riches et colorés signés par Maria Bjornson. La musique est marquante, dramatique et Simon Keenlyside tient le premier rôle d’une distribution remarquable, dirigée par Charles Mackerras, spécialiste réputé de Mozart.
Evénement « Plumes et Images amérindiennes »
Gens de la plaine, levez les yeux, des signaux de fumée s’élèvent depuis Sainte-Croix ; le message est clair : venez nombreux les 30 septembre, 1er et 2 octobre à l’événement “Plumes et images amérindiennes” !
L’événement “Plumes et images amérindiennes” à Sainte-Croix, ce ne sont pas moins de dix long-métrages présentés au Cinéma Royal et suivis de discussions, dix conférences ou lectures à la salle communale sur des sujets très variés et surtout dix invités amérindiens ou spécialistes du sujet, à rencontrer durant ces trois jours... Ce qui représente un millier de possibilités d’échanges autour d’un thème qui va droit au cœur.
L'Association 4 Winds a été fondée en 1995 par le désir de quelques personnes, passionnées par l'histoire et le savoir des peuples premiers d'Amérique, de favoriser les échanges culturels entre la Suisse et l'Amérique amérindienne.
Depuis sa création, 4 Winds s'est attachée à apporter la compétence de ses membres à intensifier tous les échanges possibles: Traditions, Musique, Danse, Cinéma, Photos, Littérature, Peinture, toutes formes d'art de toutes les régions d'Amérique et de contribuer ainsi au rayonnement de leurs cultures spécifiques.
Organisatrice des fameux Pow wow qui réunissent des milliers de personnes tous les deux ans à Ornans, 4 Winds s’est approché cette année des autorités de Sainte- Croix ainsi que du cinéma Royal et de la Librairie Clin d’œil, dans le but d’offrir l’opportunité à la population d’un bel échange avec la culture des peuples premiers d’Amérique.
Ces trois jours, à Sainte-Croix, seront l’occasion d’une rencontre exceptionnelle avec des Amérindiens qui nous parlent de leur vie d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi avec des écrivains et cinéastes blancs qui consacrent leur talent à décrire le monde amérindien.
Ainsi, au travers de romans, de nouvelles, de poèmes, de documentaires, de fictions, de conférence et de musiques, on entendra, à Sainte-Croix, le chant de ces peuples qui ont tant souffert et souffrent encore et qui viennent nous faire part de leurs sagesses, de leurs profondes spiritualités et aussi de leurs combats.
Il y a ceux qui assument...
… et pas seulement avec encore plus de films, mais aussi avec encore plus de BONS FILMS !
Après l’été que nous venons de passer et la richesse de la palette cinématographique proposée, on eût pu penser que septembre serait plus calme... et bien non! Forte d’un enthousiasme sans cesse renouvelé et nourri; forte d’une expérience qui s’étoffe de jour en jour dans tous les domaines - événementiel, culinaire, tri-dimentionnel (!) - l’équipe du Royal, dont on ne vante plus les performances créatrices, vous a concocté un été indien sans précédent...
Dès ce soir, premier septembre, on pourra réfléchir (c’est seulement le mot qui fait peur, pas l’acte, si si vous verrez, ça revient vite) avec Michael Hanecke sur les paradoxes miraculeux de Lourdes. Puis Captain America (2/9) et Cars 2 (4/9), tous deux en 3D nous ferons voir du pays, agréablement relayés par l’Exposition de Christophe Carisey, samedi 3, dont le vernissage aura lieu lors de la soirée “Gens des Hauts Pays” en avant-première des Contes de l’âge d’or. Un bon repas précédera ce film à sketches 100% roumain.
Du 8 au 11 septembre VIVE LA TEUF DU CINEMA! avec 7 films en AVANT-PREMIERE
Une fois de plus, il y en aura pour tous les goûts. Une mise en bouche pas forcément grasse avec Beur sur la ville (8/9) suivie dès le lendemain d’une soirée “événement” très instructive sur le sort des Bédouins ou du moins tout ce qu’il en reste : All that remains (9/9). Chico et Rita (10/9) nous réjouiront les oreilles (et le reste!) et nous mettrons en appétit juste à temps pour le repas concocté par la Coopérative Monciné. Nous aurons bien besoin de reprendre des forces avant que la Guerre soit déclarée à la maladie au nom de l’amour ! Et cette soirée mémorable s’il en est s’achèvera sur une note nostalgique (mais pas forcément pessimiste!) avec L’Apollonide “souvenirs de la maison close”. Le troisième et ultime jour de fête nous proposera, outre un apéritif dînatoire, deux films - Et maintenant on va où? et Il était une fois en Anatolie - qui ressemblent fort à ces petits bijoux dont le secret de la découverte n’appartient qu’à notre chère Adeline Stern!
Le 14 septembre tous les enfants seront ravis de retrouver La Lanterne magique, pour une nouvelle session de 9 films qui leur fera découvrir, tout au long de l’année, les plus belles oeuvres cinématographiques. C’est une chance à ne pas manquer, tant il est vrai que les occasions d’acquérir cette culture-là sont rares... et donc précieuses pour la vie!
Impossible de choisir ensuite entre Animal Kingdom (15/9), La planète des singes (16/9) et La piel que habito (Antonio Banderas Yes!) (17-18/9)! Je vais de nouveau devoir apporter mon sac de couchage...
A ne pas manquer encore, la soirée spéciale 20 ans de l’association des bénévoles “Café contact” le jeudi 22 septembre. Le film : Vol spécial, le réalisateur présent : Fernand Melgar.... et si le cinéma est plein à craquer comme pour son dernier film “La forteresse”... il va falloir s’y prendre à l’avance pour être sûr d’avoir de la place !
Et ne comptez pas vous reposer les jours qui suivent. Hanna (les 23-25/9) avec l’adorable interprète de Lovely bones) et Voyez comme ils dansent (les 24-25/9, avec l’inoubliable Lady Chaterley, Marina Hands, pour ne pas la nommer) ne vont pas vous en laisser le loisir... il va y avoir de l’action (beaucoup) et de l’émotion (beaucoup)! Sur ce, je retourne me coucher au bord de la piscine, il s’agira d’être en forme(s)... ça commence ce soir!
Bons films! et encore merci à toute l’équipe... sans qui tout ce qui précède ne pourrait avoir lieu!
Christina
Plus de films et de séances au Royal pendant l’été !
Plus l’été avance, plus l’offre cinématographique dans la région du Nord Vaudois à tendance à se rétrécir, fermetures estivales ou malheureusement à plus long terme… Pour répondre à la demande des cinéphiles et garder le lien avec l’actualité cinématographique qui est loin de paresser durant cette période de l’année, le cinéma Royal de Sainte-Croix a décidé d’augmenter le nombre de ses séances et des films à l’affiche, le tout à une qualité d’accueil et des prix défiant toute concurrence.
Dès le 20 juillet, l’écran du Royal prendra vie tous les mercredis et jeudis soir, en plus des séances régulières du week-end. Chaque semaine, trois films, au lieu de deux précédemment, seront au programme de notre salle qui dispose depuis quelques semaines d’un équipement technique à la mesure de ses ambitions (projection numérique, 3D, 35mm et son refait à neuf).
Cet horaire «de vacances» restera en vigueur jusqu’au mois de septembre et permettra de découvrir une palette de films de qualité impressionnante.
Comme toujours au Royal, la diversité cinématographique sera de mise avec des productions de tous les genres et d’horizons très différents, de «Cars 2» (3D) à «Super 8» en passant par «Le complexe du castor», «Le moine», «Cow-boys et envahisseurs», «Le Chat du rabbin» (3D) , «Nostalgie de La lumière», Harry Potter les reliques de la mort» (deuxième partie)(3D) , «Une séparation», «Balada triste» ou encore «Melancholia» de Lars von Trier. … Bref, de quoi irradier les rétines de tous les passionnés de cinéma!
Toutes les infos sur www.cinemaroyal.ch
Contact : Cinéma Le Royal / Adeline Stern
00 41 79 797 26 15
adeline.stern@sunrise.ch
Carte spécial été au Royal:
Du 15 juillet et 31 août libre entrée à tous les films (23 films différents)
Carte nominative avec photo au prix de 100.-
Plus de films et de séances au Royal pendant l’été !
Plus l’été avance, plus l’offre cinématographique dans la région du Nord Vaudois à tendance à se rétrécir, fermetures estivales ou malheureusement à plus long terme… Pour répondre à la demande des cinéphiles et garder le lien avec l’actualité cinématographique qui est loin de paresser durant cette période de l’année, le cinéma Royal de Sainte-Croix a décidé d’augmenter le nombre de ses séances et des films à l’affiche, le tout à une qualité d’accueil et des prix défiant toute concurrence.
Dès le 20 juillet, l’écran du Royal prendra vie tous les mercredis et jeudis soir, en plus des séances régulières du week-end. Chaque semaine, trois films, au lieu de deux précédemment, seront au programme de notre salle qui dispose depuis quelques semaines d’un équipement technique à la mesure de ses ambitions (projection numérique, 3D, 35mm et son refait à neuf).
Cet horaire «de vacances» restera en vigueur jusqu’au mois de septembre et permettra de découvrir une palette de films de qualité impressionnante.
Comme toujours au Royal, la diversité cinématographique sera de mise avec des productions de tous les genres et d’horizons très différents, de «Cars 2» (3D) à «Super 8» en passant par «Le complexe du castor», «Le moine», «Cow-boys et envahisseurs», «Le Chat du rabbin» (3D) , «Nostalgie de La lumière», Harry Potter les reliques de la mort» (deuxième partie)(3D) , «Une séparation», «Balada triste» ou encore «Melancholia» de Lars von Trier. … Bref, de quoi irradier les rétines de tous les passionnés de cinéma!
Toutes les infos sur www.cinemaroyal.ch
Contact : Cinéma Le Royal / Adeline Stern
00 41 79 797 26 15
adeline.stern@sunrise.ch
Carte spécial été au Royal:
Du 15 juillet et 31 août libre entrée à tous les films (23 films différents)
Carte nominative avec photo au prix de 100.-
Edito :
De l’(in)utilité des rapports de force...
Aaaah! Parlez-moi d’amour...
Parlez-moi d’un monde où tout serait simple, léger pour ne pas dire aérien, où tout ne serait que tolérance, confiance, amitié, a-mour-tié...
J’ai planché quelque peu sur le dénominateur commun des prochains films qui nous sont royalement proposés... Et qu’ai-je trouvé ??? Je vous le donne en mille: la peur du désamour !
Ne pas être aimé, ne pas être reconnu, ne pas être accepté... Trois des terreurs primaires dont l’humain se passerait bien si ça ne l’occupait pas autant...
Comme cet homme (De l’eau pour les éléphants) qui a tellement peur de perdre sa femme qu’il en devient mortellement et incontrolablement violent...
Comme cet enfant (Le gamin au vélo) qui a si peur que son père l’oublie qu’il veut à tout prix prouver le contraire...
Comme ces parents (La fille du puisatier) qui “crèvent” d’angoisse de perdre leurs enfants et leur pouvoir...
Comme ce père enfin (The tree of life), ô combien banal, qui pense protéger en réprimant, au risque de tout perdre...
Il faut du courage pour aimer avec confiance, pour sortir des sentiers battus, pour offrir à l’autre la liberté, pour aimer sans condition, sans espoir de retour et surtout en acceptant de se passer de garanties... Quid des graines que nous avons semées ? C’est au moment de la récolte qu’on verra si les fruits sont bons. Et je ne serai pas forcément là pour la cueillir cette récolte...
Il faut du courage et une sacrée dose d’humilité... mais, finalement, que vaut-il mieux ? Avoir atteint ses objectifs par les chemins détournés de la manipulation voire du terrorisme ou prendre le risque de se donner à donf ?
Je ne doute pas que nous trouvions la réponse dans ces 4 magnifiques longs-métrages...
Bon flms!
Christina
La projection numérique pour les nuls en général et votre servante en particulier...
Oui, parce que, enfin, c’est bien joli de lire (voir l’edito de la semaine passée):
Ça y est ! Depuis le 17 juin, le cinéma Royal vivra à l’heure de la projection numérique.
Mais au fond qu’est-ce que c’est exactement que cette projection numérique dont on me parle depuis pas mal de temps déjà ?
Comme toujours quand je suis en panne de réponses (où que j’ai peur de perdre la face si je pose la question à mon cher et tendre...) je me suis adressée à mon Tonton Google qui a bien voulu me fournir les informations suivantes que j’ai (figurez-vous!) réussi à comprendre, je cite :
Le cinéma numérique (ou D-cinema de l'anglais Digital cinema), se réfère à la production et à la diffusion d'œuvres cinématographiques sous un format numérique normalisé. Le cinéma numérique est la révolution technologique la plus importante de l'histoire de l'industrie cinématographique. Si le tournage en cinéma numérique reste en 2009 une pratique marginale, la projection numérique se développe : les films peuvent être distribués sur support physique (disque dur), ou par satellite ou via des réseaux de télécommunication. Ils sont projetés au moyen d'un projecteur numérique spécial et non d'un projecteur conventionnel (35 mm), couplé à un lecteur (ou serveur) de contenus D-Cinema. Ces contenus sont des fichiers DCP (Digital Cinema Package) stockés sur le disque dur du lecteur et remplacent dans le monde numérique les bobines de film argentiques.
… et voilà comment on fait avancer le schmilblic ! C’est plus fort que la locomotive qui sort par la fenêtre de la gare de de Lyon non ?
Enfin, la projection en 3D constituera la cerise sur le gâteau...
et là, de nouveau, je cherche à approfondir...
La synthèse d'image 3D souvent abrégée 3D (3D pour Trois Dimensions) est un ensemble de techniques notamment issues de la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) qui permet la représentation d'objets en perspective sur un moniteur d’ordinateur. Elle est actuellement très utilisée en art numérique dans l'industrie du film, initiée par les studios Pixar et ILM.
… voilà qui explique tout ! cette fois je ne viendrai pas en ignare dans mon cinéma préféré et quand on me tendra des :
… lunettes qui ne seront pas monnayées, mais gracieusement prêtées,
je saurai pour quoi c’est faire !
Et surtout, surtout, je ne vais pas me lancer dans de grandes diatribes sur le temps qui passe et la chance qu’il faut saisir au vol - je pense au pauvre Wim Wenders qui a du attendre 24 ans pour voir son rêve aboutir - parce que moi, c’est tout de suite et maintenant que je vais vivre les films dans mon cinéma préféré !!!
Qui m’aime me suive !
Christina
PS : N’oubliez pas que : Pour fêter ce tournant «historique» et remercier tous ses généreux donateurs, Le Royal propose un véritable feu d’artifice en relief, avec des titres qui en montrent les différentes applications au cinéma… Soit un film d’animation («Kung-fu Panda 2») et le tout premier film d’auteur du genre («Pina»)! De plus, le dimanche 26 juin, dès 19h30, la Coopérative «Mon Ciné» offre à tous l’apéritif qui précèdera le film Pina.
Le Royal entre dans la troisième dimension
Ça y est ! Depuis le 17 juin, le cinéma Royal vivra à l’heure de la projection numérique. Grâce au soutien de ses fidèles spectateurs et des autorités publiques, cette «révolution» est en train d’être menée sans heurts, même si l’apprivoisement de cette nouvelle technologie est un challenge à relever.
Tout en gardant encore la possibilité de projeter «en pellicule», Le Royal s’est donc doté des moyens indispensables à sa survie, en regard de la généralisation du numérique. Question programmation, le spectateur devrait être gagnant, dans le sens où les films devraient être plus facilement et rapidement accessibles.
Enfin, la projection en 3D constituera la cerise sur le gâteau, avec des lunettes qui ne seront pas monnayées mais prêtées, qu’on se le dise! Pour fêter ce tournant «historique» et remercier tous ses généreux donateurs, Le Royal propose un véritable feu d’artifice en relief, avec trois titres qui en montrent les différentes applications au cinéma… Soit un grand film d’aventures («Pirates des Caraïbes 4»), un film d’animation («Kung-fu Panda 2») et le tout premier film d’auteur du genre («Pina»)! De plus, le dimanche 26 juin, dès 19h30, la Coopérative «Mon Ciné» offre à tous l’apéritif qui précèdera le film Pina.
Miscellanées
Voilà bien trois jours que j’essaie de trouver un sujet d’edito. J’ai la tête pleine d’idées mais aucune de vraiment cohérente. Impossible de faire le lien avec les films que vous irez voir cette semaine. J’ai entendu parler de documentaires concernant les “blockbusters” (littéralement: “qui fait exploser le quartier” et donc attire toute la clientèle dans le cinéma qui propose le blockbuster en question, au détriment des autres cinémas du même quartier). Le tout premier blockbuster, je vous le donne en mille, c’était “Les dents de la mer” de Steven Spielberg. Vous me direz: “...à Ste Croix c’est facile, on n’a qu’un seul cinéma”.... et c’est bien pour ça que beaucoup des films présentés sont des blockbusters à l’échelle de notre village.... j’ai raison ou bien j’ai raison ?
On me dit qu’Hollywood est la deuxième industrie du pays, juste après l’aérospatiale, en terme de rentabilité... faites des films, pas la guerre... oui mais les films de guerre suffisent-ils à détourner les tensions ?
“Michael” prétend s’appeler Laure...dans Tomboy. D’une part ça me fait réfléchir sur l’invasion des prénoms anglo-saxons au pays de Guillaume (William, non, pas celui qui vient de se marier, l’autre); et puis, je constate à quel point notre culture cinématographique déborde sur notre quotidien, au point que nous donnons à nos enfants les prénoms de nos acteurs préférés... et enfin, à qui jetterais-je la pierre moi qu’on a prénommée Christine (ma maman était fan de Greta Garbo) pendant si longtemps que de reprendre mon vrai prénom me fait effet d’usurpation... pratique; pas besoin de chercher un pseudonyme!
Quant à “Incendies”, il me paraît être un film tellement riche de promesses qu’épiloguer dessus ne saurait être mieux fait que le synopsis officiel.... et d’ailleurs cela me semblerait autrement plus difficile que de construire un tracteur en mécano ;-) !!!
Bons Films!
Christina
L’ai-je bien rendu ?
Tout un chacun n’est plus sans ignorer (sic) que les plus grandes découvertes (machine à laver, aspirateur, téléphone, ampoule électrique, phonographe, fusée vapeur) ont émergé simultanément (et sans concertation préalable des savants impliqués pour cause de non-invention de l’Iphone, pod, mail) aux quatre coins de la planète.
Manifestement il en est de même pour nos chers auteurs, scénaristes et réalisateurs. Je ne vais pas prendre ici le risque de vous lasser avec une courbe graphique (abscisses, ordonnées) qui vous donnerait un aperçu de l’évolution cinématographique de ces dernières années. Après la période “Il faut qu’on parle”; “Écoute ton enfant intérieur” puis l’incontournable : “Laisse parler ton coeur” nous sommes entrés de plein pied dans la décennie : “le réalisme avant tout”.
J’aime le cinéma, (presque) tous les films, le cinéma contemporain, le cinéma d’avant garde, les vieux films aussi mais je les ai (presque) tous vus. Mon péché mignon reste, après une journée bien remplie, de m’installer devant mon écran avec un petit souper et de savourer à la fois un bon film et une nourriture disons plus matérielle. Les deux sont souvent complémentaires et c’est très bien comme ça... enfin “serait” très bien comme ça si... invariablement, au moment où j’avale ma 1ère, 2ème, 15 bouchée.... mon vis-à-vis (l’acteur) n’en profitait pour régurgiter son repas (sa boisson) à lui!
Je ne suis pas difficile, la preuve: j’ai eu deux enfants... mais tout de même, ça finit par devenir lassant sinon friser l’intolérable. Ces pauvres acteurs, c’est vrai qu’ils doivent savoir tout faire de nos jours, et encore plus depuis les manipulations numériques... Je me demande comment cela se passe dans les écoles d’art dramatique. Classe du Professeur Duschmoll : “Maîtrise du dégobillage” (avec ses variantes : grossesse, cuite sévère, crise de foie, malaria etc). Me reste en toile de fond la question de savoir si tout cela est vraiment indispensable.
Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps encore, il était possible de voir une scène d’érotisme majuscule sans que les protagonistes ne retirent un seul vêtement. Un lit défait, un drap froissé, suffisait largement à expliquer ce qui venait de s’y passer et si d’aventure quelqu’un était malade, on le montrait courant vous savez où sans qu’il soit nécessaire de vous faire un dessin! Le souci du détail vous incombait alors, sans aucun interdit.
J’ai bien conscience que cet edito sort de l’ordinaire et qu’il n’y est parlé ni de L’Agence, ni de Philibert et encore moins de l’extraordinaire Revenge (on ne déflore pas pareil cadeau de toutes façons)... Cette fois il s’adresse directement à ceux qui “font” les films : “Mesdames et Messieurs les réalisatrices/teurs, je vous en prie... dans votre prochain long métrage, pourriez-vous faire en sorte que votre héros ne sorte pas tripes et boyaux juste pendant que je mange ?”
Merci d’avance
Christina
L’herbe du voisin...
Noon ! Pas celle-là ! Je veux parler de celle qui est plus verte ailleurs!
J’avais un rendez-vous “en plaine” ce matin, et comme j’étais en avance (et elle en retard) j’en ai profité pour me balader entre les stands des maraîchers. Vous l’aurez deviné, c’est jour de marché et comme (presque) tout le monde, j’aime cette “ambiance”.
Le problème c’est qu’aujourd’hui, pour une raison encore de moi-même ignorée, j’ai beaucoup de peine à atterir et à aligner deux idées. Je ne me suis pas levée comme d’habitude, je n’ai pas eu mes deux cafés et en descendant avec le train qui m’amenait à la “grande” ville je me suis laissé kidnapper par le journal du jour (je sais, on dit un quotidien) qui traînait par là avec son lot de nouvelles fraîches ou faisandées... celui-là même que d’ordinaire j’évite de lire.
Une tornade par-ci, un nuage de cendres par-là, un nouveau scandale politique (quand “ils” ne peuvent pas les “descendre” avec des écoutes “illégales”, “ils” leur trouvent des crimes sexuels)... rien que du banal en fait, mon état d’impuissance demeurant permanent. Finalement j’ai raison de m’abstenir le reste du temps. Je suis sûre que je me suis évité bien des états dépressifs, voire même un burn-out du cerveau ! (j’irai confirmer la chose mercredi soir).
Pour en revenir à cette histoire d’herbe, tout ce qui précède est une raison de plus pour aller rendre visite aux Femmes du 6ème étage (j’adore Lucchini et vous ?) histoire de me rappeler mes vingt ans et ma petite chambre de bonne square de la Convention... et ensuite, et bien je partirai silencieusement à la recherche de mon âme.... quelque chose me dit que j’ai bien pu la laisser là-haut; qui sait ?
Bon films!
Christina
D’un Z qui veut dire Zorro...
S’il y a une chose que je supporte affreusement mal c’est le constat d’impuissance réitéré face à une situation précise (Tsunami, Explosion de centrale nucléaire, Guerre civile, Escadrons de la mort, Overdoses, Manipulations politiques diverses). J’ai tout de suite envie de revêtir ma cape de Zorro et de partir, le Z au bout de l’épée, par une “nuit sombre et orageuse” (voir Snoopy écrivain) histoire de remplir mon devoir civique!
Hélas, l’ironie du sort me projette inlassablement dans la peau de Bernardo le fidèle, compétent mais néanmoins muet serviteur...
Tout ça pour dire qu’en ce qui concerne la Colombie (aaaah le sublime café d’Air France sur ses longs-courriers!) mon Zorro est reparti en vacances depuis longtemps... Et moi je me dis: d’une part qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’aller si loin pour rencontrer les mêmes dérives que celles évoquées par Messieurs Lozano et Morris et, d’autre part, cela m’amène à me questionner sur l’application et la validité de cette même loi dite “Justice et paix” dans des pays tels que....
Voyons.... ????
En tout cas, ce samedi 21 mai risque de nous apporter quelques pistes plus qu’intéressantes...
Bon films et belle rencontre!
Christina
C’est si compliqué tout ça....
Toi, moi et les autres. Il y en a qui disent que l’enfer c’est les autres. Toi et moi c’est bien, avec les autres parfois c’est trop. Il y en a qui ne peuvent se passer des autres... Ils sont prêts à faire n’importe quoi pour que les autres les regardent. Pour exister. “Aimez-vous les uns les autres” disent-ils. Et si moi je ne veux pas aimer certains autres? Oussama, Bush, Hitler? Il parait qu’ils ont tous eu une maman qui les a aimés... Il parait que je ne vaux pas plus qu’eux et qu’eux ne valent pas plus que moi. Il parait que nous sommes tous égaux. Oui, vous avez bien lu, vraiment égaux. Je n’ai pas très bien compris en quoi je suis l’égale d’Hitler, et je dois admettre que ça me dérange un peu de penser à ça. Ça me dérange beaucoup même... C’est vrai; comment m’imaginer, humainement et égalitairement parlant que je n’ai rien de plus pour moi que ce monstre intégral? Le seul fait que moi je ne suis pas passée à l’action alors même que j’en suis potentiellement capable?
C’est comme pour Winter’s bone... Tu honoreras ton père et ta mère (désolée je suis en pleine crise mystique!), quel conditionnement! Et voilà que papa a payé sa caution en hypotéquant la maison... Difficilement honorable cela n’est-ce pas? Et là, une fois de plus, après avoir (comme presque toujours) commencé par aggraver la situation, c’est “les autres” qui sont venus à la rescousse, et toi et moi on va aller regarder comment ils s’y sont pris!
Peut-être qu’il y a quand même deux ou trois choses à prendre dans ce qu’ils appellent “les écritures” dommage qu’il y ait si peu d’images...
Bon films!
Christina
Et si on dirait qu’on ferait un miracle ?
Hier soir j’ai vu pour la première fois “traiter” un homme avec du goudron et des plumes comme dans les Lucky Luke de mon enfance (La caravane de l’étrange épisode 22). Le goudron, ça va, ils ont ce qu’ils faut en Amérique. Pour les plumes, ils sont allés chercher un oreiller à la Migros du coin. En plein désert du Nevada il faut le faire, ils sont forts, très forts ces ricains et pas que pour Ben-Laden-dix-ans-après... et je suis sûre que dans “True Grit” ils vont encore trouver d’autres combines bien plus “top”. Dans mon feuilleton par contre, là où c’était le plus épatant, c’est ce qui s’est passé ensuite. Il y a le “gentil” américain qui est apparu (comme par hasard sur la même route). Il s’est assis à côté de l’autre qui souffrait stoïquement (sauf si au lieu de goudron c’était de chocolat dont il était badigeonné mais ça on pouvait pas le voir en noir et blanc) et il a attendu que tous les vautours se posent alentour. J’ai oublié de dire que c’est une histoire qui se passait au siècle passé, quand on en était encore à : “Oeil pour oeil, dent pour dent”. Pour que le “gentil” puisse soigner la “victime” il doit (automatiquement) prendre “des vies” (dommages collatéraux) alentour. Or, en plein désert, il y a peut-être du choix pour les oreillers, mais pour le reste...
Une fois que tout était en place donc, le gentil a imposé ses mains sur le blessé et le goudron est tombé tout seul (si on avait su ça quand j’allais à la plage gamine...). Bien sûr les vautours y sont restés, mais bon, vu qu’on en a encore bien assez dans nos banques, c’est encore un moindre mal.
Mais je me disais comme ça... que si pour “Bouton” (comme pour ma copine qui a la coqueluche en ce moment), il y avait aussi un “gentil monsieur” qui viendrait réparer les dégâts, ça, ça serait fort, très très fort!
Bons films!
Christina
Fils/Fille de …
Pas facile d’être fils de... fils de roi, fille de chapardeur, fils d’usurier. Voilà trois jours clochants, Pâques oblige, que je torture ma pauvre cervelle enchocolatée pour faire le lien, tracer une parallèle si vous préférez, comme j’aime bien le faire quand c’est possible, entre les trois films qui vous seront présentés ce week-end. Et il y a cinq minutes tout juste (les cinq dernières minutes ça vous rappelle quelque chose ?) que je me suis dit : Bon sang mais c’est bien sûr ! Il est là, le lien, il est sous mes yeux, il est visible à l’oeil de taupe nu... Et si j’avais une seule seconde considéré non pas le bâtiment du Royal mais l’ÀME du Royal au sang si (fleur) bleu(e)... je n’aurais pas tergiversé si longtemps avant de vous dire: le lien entre ces trois films c’est l’AAAAmour bien sûr! Voilà une chose dont à laquelle on cause super cool bien dans notre cinéma préféré ! Quand on n’y parle pas de la terreur de la mort qui tue...
L’amour disais-je... oui, celui d’une femme pour son royal époux (divine Helena!) qui n’hésite pas à braver tous les protocoles pour que son homme puisse enfin accéder à la parole, lui qui vraiment, oui, vraiment, n’était pas fait pour ça !
L’amour d’un père pour ses enfants ensuite, prêt à braver tous les danger pour nourrir sa tribu (mais bon, en y réfléchissant bien, il y en a quand même quelques uns d’entre nous qui marchons sur ses traces à celui-là!).
Et enfin, un amour tout neuf, tout doux, totalement inhabituel, pour cet homme qui va devoir s’échapper des griffes du matériel pour entrer dans le plus pur inconditionnel... Aaaah ! Là où l’enfant paraît, rien n’est plus comme avant! Comme disait une (autre) amie : quand ils sont petits on voudrait les croquer... quand ils grandissent on regrette de ne l’avoir pas fait!
Mais bon, ça reste du cinéma n’est pas ?
Bons films!
Christina
Il y a des anglais, il y a des jardins...
Que de belles choses nous attendent pendant ce week-end pascal ! Ca va pô être facile de choisir en genre et en nombre... une seule solution, tout prendre, tout voir!
Personnellement j'ai à déclarer (vendredi 21h/samedi 16h) la chose suivante : les enfants iront voir et apprécier Titeuf-le-film et leur demanderai de m’en faire un rapport détaillé, quant à moi, de mon côté, j’entends me régaler avec Another Year et Le Quatro Volte...
Comme une certaine adorable “gérante” de cinéma (Dieu que ce mot est laid et décrit mal la magicienne à laquelle je pense!) que je commence à connaître un peu (mais connaît-on jamais ses amis?) j’aime bien les films d’ambiance voire d'atmosphère (atmosphère, atmosphère!... Vous connaissez la suite - enfin ceux de mon âge bien sûr qui ont eu le plaisir de voir certains films avec leurs parents, parce-que même pour moi il est “vieux”!).
Mais ne nous égarons pas; il fait juste trop frais pour passer l’après-midi dans le hamac (voir les “normales saisonnières”) alors, du coup, pourquoi ne pas aller à la découverte d’un jardin anglais ? Ceux qui ont apprécié des films comme “Jardins à l’anglaise” et “Adam’s apple” me comprendront.
A la suite de quoi, puisqu’on m’y invite si gentiment, j’irai me laisser surprendre par le si poétique: “Le Quatro Volte”. D’après le peu que j’en ai lu il me semble que ce film est particulièrement bien choisi pour illustrer le week-end pascal. Il semblerait qu’il y ait quelquefois, dans la vie, des instants de grâce où religions et églises ne sont pas indispensables pour cultiver sa foi et laisser son âme exulter dans la plus parfaite sérénité!
Bons films!
Et joyeuses Pâques!
Christina
Tournicoti - Tournicoton !
Vous vous souvenez ? C’est Zébulon - du Manège Enchanté - qui nous disait cela le soir, autrefois, au moment du coucher... Toute l’équipe nous ravissait: avec Pollux au si merveilleux accent british et Margoton-la-malicieuse en tête...
Depuis hier soir je “tournicoton” cet édito dans ma tête. Je pense à Na Putu bien sûr. D’une part j’ai envie de chanter “...toute ma vie j’ai rêvé d’être une hôtesse de l’air....” et d’autre part me viennent des images d’intégrisme, de Burka, de Tchador (laquelle est tendance cette année ?)....
Je “vois” aussi ces gamins, dans des caves insablubres, réciter le coran à longueur de journée, le cerveau lavé (essoré ?), instrumentalisés à tout va (pourvu que mon fils ne connaisse jamais cela!) et surtout coupés du monde réel.
Et je “vois” l’amour, le Bel Amour, nié, broyé, déchiqueté, au nom d’une idéologie qui ne sert que ses démagogues...
Heureusement, il nous reste encore, à côté de tout cela, un cinéma d’animation de plus en plus consistant qui nous ouvre certaines portes tout en nous laissant nos capacités d’enfants: s’émouvoir, s’émerveiller, s’intéresser, s’engager, se révolter et surtout : changer le monde.
Ça aide à remonter le moral entre deux remises en question... si nécessaires pourtant!
Bon films!
Christina
Les Émotifs Anonymes sont-ils pour vous ?
Vous pouvez décider de suivre le mode de vie des Émotifs Anonymes, si vous croyez qu’il peut vous aider. Voici quelques questions auxquelles, nous, membres des Émotifs Anonymes pouvons répondre affirmativement et pour lesquelles nous trouvons des solutions dans notre programme :
1. Avez-vous souvent l’impression que votre vie est un échec?
2. Ressentez-vous souvent de la tristesse ou pleurez-vous sans raison apparente?
3. Avez-vous souvent l’impression que tout le monde cherche à vous prendre en défaut?
4. Votre vie est-elle dépourvue d’humour de situations amusantes?
5. Êtes-vous souvent irritable ou violent envers ceux que vous aimez?
6. Avez-vous déjà pensé au suicide?
7. Avez-vous souvent de la difficulté à prendre des décisions?
8. Avez-vous perdu tout intérêt pour des choses qui, auparavant, vous intéressaient?
9. Vous trouvez-vous souvent incapable d’accepter ce que les autres font ou disent?
10. Vous sentez-vous inutile?
11. Vous sentez-vous différent des autres?
12. Avez-vous perdu espoir que votre vie pourrait être différente?
Si vous répondez OUI à plusieurs de ces questions, il y a des chances que vous soyez émotif(ve).
Questions subsidiaires : quelles sont les émotions les plus caractéristiques exposées dans “Même la pluie” et “Black Swan”? Pensez-vous que les personnages auraient leur place au sein des “Émotifs anonymes” ?
Bons films!
Christina
Une petite chambre avec plein de questions dedans...
Je ne peux pas dire aujourd’hui comment je “finirai”. On ne choisit pas sa fin de vie. J’espère simplement m’effacer tout doucement en même temps, ou presque, que l’ultime homme de ma vie. Je ne sais pas comment non, mais d’ici là j’espère seulement que je n’aurai pas la mémoire trop courte; que je n’oublierai pas que ça ne fait pas si longtemps que l’espérance de vie est “montée” si haut et qu’il est à peu près “normal” (et non pas scandaleux!) que l’on commence à essouffler quelque peu après quatre fois vingt printemps.
Il paraîtrait, comme me l’a dit récemment une de mes plus chères amies (tiens au fait, que devient-elle ?) que nous serions la dernière génération à quitter cette planète de délices (oui, bon, enfin, je ne le crierai pas trop à Tokyo en ce moment!) avant nos descendants.
La dernière génération aussi à avoir entendu ses parents se révolter parce qu’ils ne peuvent plus “faire” le Mont Blanc pour la 7ème fois et la dernière génération enfin à entendre ses enfants râler parce qu’on n’est pas assez disponibles pour s’occuper des leurs...
Dans un ordinateur, la mémoire “tampon” on la vide quelquefois et c’est bien pratique... Alzheimer ça fait pareil pour les humains ?
Je me réjouis d’ores et déjà d’entendre ce que Madame Chuat et Monsieur notre Dr. Daher bien-aimé auront à nous dire à ce(s) sujet(s) mais avant tout : “Merci pour l’invitation” !
Au-delà de cette limite...
...votre ticket n’est plus valable.
C’est tout bête comme formule, mais à y bien réfléchir, ça me donne la chair de poule. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir devenir si mon ticket n’est plus valable ? Et QUI contrôle tout ça ? Pourtant ce n’est pas faute d’en avoir lu des livres sur Marilyn et sur l’au-delà aussi d’ailleurs : Raymond Moody, Elisabeth Kübler-Ross-alias Marthe Keller et tous les autres. Je suppose que, tout comme pour quelques milliards d’individus, y croire m’a aidé à supporter les coups durs de cette vie. Une chose est sûre avec l’au-delà, c’est que nous avons tout loisir de l’imaginer à notre guise. Bien sûr les livres idoines ne sont pas avares de pistes; mais même en les suivant on se rend vite compte qu’elles laissent une sacrée (!?) place à l’imaginaire. Le dessin est tracé, le coloriage reste nôtre. Selon nos convictions personnelles, politiques ou religieuses...
Pour ma part, j’ai toujours aimé cette idée que mon esprit demeurerait intact après ma mort. Ainsi, devenue petite étincelle, goutte d’énergie d’amour, je pourrai, telle la fée clochette, vaquer de planète en planète, d’époque en époque. Et, nec plus ultra, poursuivant ma rêverie, je me disais aussi que quand je serai dans cet état, toutes les réponses à mes questions terrestres me seraient données, et alors là, oui là, je saurai enfin si Marilyn a été assassinée... ou pas.
Bons films!
Christina
Il est plus facile pour un chameau...
Oui, oui, je sais... je devrais aller voter (j’allais dire “un peu plus souvent” mais ça serait hypocrite parce que je n’y vais plus jamais, alors j’assume!)... Je devrais ajouter ma goutte d’eau à ce puits sans fond, faire semblant que ma “faible voix” compte dans cette grande escroquerie risible (voire nuisible) qu’est la soi-disant démocratie à la sauce actuelle. Je garde comme dirait Michel Collucci : “Le parti d’en rire”. Il y a déjà bien assez de raisons de pleurer quand on considère tous ces fonctionnaires frustrés mais néanmoins plénipotentiaires, planqués derrière leurs guichets, usant et abusant de leur droit d’interdire les frontières à tel ou tel individu.
Je passe sur le simple scandale de l’existence des frontières. Si on m’avait posé la question , oui, celle-là (les frontières sont-elles nécessaires?), et si j’avais été voter, et si ma voix avait été prise en compte... des frontières il n’y en aurait pas plus que de beurre en branche... Mais, comme dit mon Jeannot chéri : “Si-mé-on est un couillon !”. Bref, passe encore le scandale des frontières disais-je, mais qu’en plus on se permette de faire perpétuellement planer la terreur sur les pauvres immigrés qui n’ont pas pu s’offrir le sésame vers une vie moins cruelle et ont enfreint nos lois iniques dans le seul but de leur survie, voilà une révolte mienne qui n’est pas prêt de se calmer. D'autant que tout le monde sait très bien que sans eux pour faire le sale boulot...
Ça c’était pour “Illégal”. Me vient ensuite une autre question : dans Les chemins de la liberté, ces hommes qui ont parcouru 10’000 kilomètres dans les conditions que nous allons découvrir ce week-end, je me demande la tête qu’ils auraient faite si un brave douanier bien de chez nous les avait attendus à la frontière et demandé : “vos papiers sont en règle? Vous avez pensé à apporter votre contrat de travail ?”.
Bon films et bon débat !
Christina
Vertige à l’italienne
Je ne sais pas par quoi commencer... le programme de cette fin de semaine est si riche (comme les pâtes aux oeufs Panzani vous vous souvenez?) que je n’ai que l’embarras du choix. En fait, pas tout à fait puisque le thème général reste le même, aussi vieux que le monde depuis qu’il y a des pommes, à savoir : L’AMOUR!
Il y a l’amour (peut-on dire autrement?) de tout un peuple pour un président du conseil qui abuse manifestement de lui. Or, bon an mal an, celui-ci arrive à se faire réélire et à leur en mettre plein la vue. A moins qu’il ne leur en mette plein la vue pour se faire réélire? Je pense que les explications de Madame Guzzanti sauront nous convaincre et nous instruire avec son “Draquila”.
Il y a l’amour de deux êtres qui arrivent à dépasser leur différences et à s’aimer au-delà de celles-ci. Mon intuition féminine (journée de la femme oblige!) me dit que “La solitude des nombres premiers” fera partie de ces petits bijoux qui savent nous redonner foi en l’humanité. Par les temps qui courent (vite) ce n’est pas souvent!
Il y a cet “Amore” très particulier qui “passe par l’estomac” et qui, à mon sens, est à double détente. Je m’explique : ma mère disait : “si tu veux garder ton homme, fais-lui une cuisine tellement bonne qu’il n’aura jamais envie de partir”. Et là, ça m'interpelle de plusieurs manières. D’une part, j’ai souvent rencontré des hommes qui m’ont très bien nourrie (ce qui ne m’a pas empêchée de partir le moment venu) et d’autre part j’ai été taxée “d’assassin” par l’un de ces hommes qui m’avait vu venir... en effet : beurre, crème, lard, gâteaux à gogo... cholestérol, accident vasculaire cérébral, infarctus, le crime parfait en somme. Bon, j’admets qu’il faut de la patience mais enfin, c’est quand même moins cher qu’un divorce non? Quoique... au prix actuel des funérailles...
Changeons de sujet. En survolant les bandes-annonces j’ai surpris cette phrase au passage : “Pourquoi a-t-on besoin d’aimer? Etre aimé est plus simple et ne fait pas souffrir”. Voilà de quoi réfléchir un peu. Peut-être que le week-end prochain apportera la réponse? En attendant, qu’est ce qu’on mange ce soir? De la Pizza? Avanti !
Bon films !
Christina
De l’exploitation de l’homme par l’homme...
Je ne vais pas parler de celle de la femme par l’homme, je sens que je soulèverais un tollé général ! Mais quand je relis le synopsis de notre cher Vincent Adatte sur La Vénus Noire, le dernier Abdellatif Kechiche, je ne peux m’empêcher de sentir monter en moi un sentiment de révolte. Vous vous rendez compte ? Etre fille d’un berger Bochiman et d’une mère Khoïkhoï! - rien que ces noms font rêver - et se retrouver exhibée tel un animal de foire dans des gourbis crasseux et sur des scènes sordides... J’ai repensé au musée des horreurs de Tampa, Floride, avec ces crânes bicéphales dans leurs bocaux de formol. Qu’est-ce qui me pousse, moi, soi-disant humaine, à aller regarder ce genre de spectacle ? Je ne peux pas prétendre à une grande curiosité scientifique, alors ? Je pourrais tenter une esquive en disant que j'irai voir le film de M. Kechiche parce que je viens d’acheter la bande dessinée d'icelui et que, du coup, j’ai eu envie de savoir ce qu’il en a fait. Comme quand on va voir un film tiré d’un livre qu’on a beaucoup aimé. Avec, bien sûr, le risque que le film soit différent du livre, mais bon, cela peut aussi ouvrir quelques portes ou pistes de réflexion non ? C’est bien à ça que sert le cinéma je trouve. A ré-flé-chir (ou pas). Même dans des films qui sont faits uniquement pour se distraire on trouve moyen de s’enrichir la moindre. J’en veux pour preuve le cas type de “Rien à déclarer”. Comment s’entendre quand on se déteste, comment travailler ensemble quand même et surtout, et ça, ça nous touche plus particulièrement: comment fonctionne une douane volante vue de l'intérieur ??? A mon avis ça doit pas être triste avec des douaniers franco-belges et les ceusses de l’Auberson vont pouvoir en prendre de la graine... de mulet bien sûr!
Bon films !
Christina
Size the day
Ou Carpe Diem ou Vivre l’instant... appelez ça comme vous voulez...
Si je commence ainsi c'est parce ce que c'est ce que j'ai immédiatement ressenti en lisant le synopsis du dernier S. Coppola. Je cite : se casser le bras, être obligé à un repos forcé, prendre conscience de ce que l’on vit, a vécu, vivra.
On nous le dit et nous le répète, sur tous les tons, sur toutes les ondes. Il n’y a pas une pinute à merdre. Il faut, vous entendez, IL FAUT : vivre, saisir l’instant, être heureux, penser à soi, à nous, à eux, encore et encore.
Et pourtant, chaque fois je retombe dans les mêmes pièges, je cours à la poursuite de je ne sais quel inaccessible objectif, je place la barre à une hauteur de laquelle je ne peux pas ne pas tomber sans un gros “allo maman bobo”.
Et pourtant, je sais bien qu’un jour je verserai des larmes de sang pour toutes les fois où j'ai dit: "j’ai pas l’temps”, mais là, il sera trop tard, le dernier métro sera parti.
Tant pis, j’assume et je continue, le chiffon à la main avec dans la tête cette ritournelle de ? Michel Fugain ? : “Qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête ???? Qu’est-ce qu’on attend pour être heu-reux ???? la la la lère.
Le premier qui donne la Raiponce a gagné une place de ciné.
Royale évidemment...
Bons films!
Christina
Prendre conscience du vide, et donner un sens au reste...
Quand je lis des mots comme : “donner un sens à sa vie” - on parle du film “le Frelon vert” - cela soulève toujours chez moi des milliers de questions. Faut-il vraiment “donner” un sens à sa vie ? Comment savoir si on donne le bon sens ? Quand on se trompe de sens parfois on s’en rend cruellement compte... mais comment trouver du sens là où il n’y en a pas forcément ? Et si on se fourvoie dans un sens unique ? Pire: un sens interdit ? Est-ce une simple question de bons sens que de chercher une direction ? Est-ce qu’on peut prendre des leçons de sens sans laisser des centaines de francs sur le divan d’un psy ? Et si on a le sens inné ? Au secours ! Appelez l’a-sens-ceur !
Bref, parfois je repense à mon copain Jack l’Eventreur, je le revois encore, levant les yeux de dessus sa dernière victime et me disant, le sourire en coin : “Je fais ce que j’ai à faire; un point c’est tout!”. Alors, cessant de me masturber la cervelle, en bonne céréale killer que je suis, je m’en suis retournée à mon bol de flocons de maïs.
D’aucune pourrait trouver que tout cela n’a aucun sens. Qu’elle se rassure. J’arrête de tourner autour du pot... mais quand vous irez voir Nowhere Boy ce week-end, dites-vous bien que comparée à la Maman et à la Tante de M. Lennon, je fais encore preuve d’une santé d’esprit remarquable!
Bons films !
Christina
De l’importance du premier amour...
Et en regard de ces “petits soucis” bien trop souvent méprisés, il y a ce que les adultes sont devenus. D'aucun ont su garder cette capacité de s’indigner, de se révolter, de se battre pour les causes qu’ils estiment justes. Je suis juste en train de terminer “La Couleur des Sentiments”, un livre qui raconte les conditions de vie des domestiques noires dans le Mississippi des années 60. Là aussi, la “classe dominante” s’exprime de multiples façons. Mais là encore, il y avait ceux qui, bravant tous les interdits ont su rester humains (souvent au risque de bouleverser leur vie de blancs bien nantis) ... et les autres.
Quelque chose me dit que Monsieur Colla va nous faire une brillante démonstration - au travers de ses “Protestations” - des échecs, mais peut-être aussi de quelques réussites, de ceux qui essaient de changer le monde !
Et en plus il y aura des tas de bonnes choses à manger !
Bon films !
Christina