En tant que cinéaste documentaire, Richard Dindo a sans nul doute marqué de son empreinte l’histoire récente du cinéma suisse.

Toutefois, en son for intérieur, le réalisateur du sublime «Arthur Rimbaud, une biographie», s’est toujours promis de réaliser un jour un film dont l’unique but serait de faire rire le public, considérant la satire comme l’acte de rébellion ultime…

Aujourd’hui, il est temps de découvrir sa toute première comédie tournée à Sainte-Croix, avec le concours de moult Sainte-Crix bien connu·es, dans des décors familiers dont notre bien-aimé Royal… qui est, on l’aura compris, cette «dernière salle de cinéma à la campagne».

À l’origine, «Dragon Ball» est un manga dessiné par Akira Toriyma, librement inspiré du personnage d’un roman chinois remontant à la fin du 16e siècle. Il a été édité en quarante-deux volumes, de 1985 à 1995, avec un succès faramineux à la clef. 

À ce jour, les aventures de Son Goku, flanqué de ses boules de cristal magiques, a donné matière à vingt-et-un longs-métrages d’animation, dont le dernier en date, «Dragon Ball Super: Super Hero» justement, est le premier à avoir été réalisé en images de synthèse.

Sublimés par les effets numériques, les exploits des sept dragons prennent une dimension assez dantesque, foi de hop-pop! 

Après «Bac Nord» sur la police de Marseille et «La French», Cédric Jimenez s’inspire à nouveau de faits réels pour «Novembre», retraçant l’enquête qui aboutit à l’arrestation des auteurs des attentats du 13 novembre 2015.

Ce jour-là, une dizaine de téléphones se mettent à sonner simultanément au siège de la police antiterroriste à Paris. Mené par Fred (Jean Dujardin), la traque est aussitôt lancée, car les djihadistes peuvent récidiver d’un instant à l’autre…

En mouvement permanent, où l’action prime dans des scènes immersives souvent impressionnantes, «Novembre» s’appuie aussi sur un casting hors normes. 

Le deuxième long-métrage de la réalisatrice et actrice américaine Olivia Wilde est une dystopie féministe très anxiogène, qui pointe de façon impitoyable les effets toxiques d’une certaine masculinité.

Dans les années 1950, Alice (Florence Pugh remarquable) est une femme au foyer épanouie qui vit dans une communauté idyllique sise en plein désert californien. Jusqu’au jour où des événements étranges commencent à semer le doute dans son esprit policé.

Enquêtant sur fond de piscines à l’eau turquoise, Alice lève peu à peu le voile des apparences, jusqu’à mettre en péril sa propre existence… 

À Téhéran, le jeune Saeed se charge de réunir les pommes que la maîtresse a demandé à son petit frère Mahdi d’apporter à l’école, mais les précieux fruits commencent à manquer… 

Reprenant à son compte les acquis du néoréalisme italien, le réalisateur iranien Mahmoud Ghaffari livre un film poignant à hauteur d’enfant, qui s’impose comme un portrait sans concession de son pays, tout en entretenant l’espoir.

Ponctuant son film de scènes qui révèlent la beauté élégiaque de la campagne en opposition à la laideur de la ville, le réalisateur iranien sublime la chronique sociale, appariant réalisme et suspense… Une nouvelle réussite de ce cinéma iranien qui nous est si cher! 

Dimanche 30 octobre 18h

Samedi 29 octobre 18h

Dimanche 23 octobre 18h

Samedi 22 octobre 18h

Dimanche 16 octobre 18h