Nicolas
Heidi en chine (en présence du réalisateur)
En Avant-Première !
Mercredi 24 juin à 20h, en présence du réalisateur.
Heidi en chine
Mercredi 24 juin à 20h, en présence du réalisateur.
En 1946, une petite fille chinoise en bas âge est confiée par son père à une famille suisse qui la rebaptise Heidi. Elle l’ignore encore à ce moment-là, mais il ne viendra jamais la rechercher. Soixante-dix ans plus tard, François Yang questionne sa mère au sujet de son passé.
Las, les souvenirs d'Heidi ne composent qu'une infime partie du puzzle familial. Désireux de le compléter, le cinéaste accompagne sa mère en Chine. Là-bas, vivent encore un frère, un demi-frère et une demi-sœur…
Sélectionné au dernier Festival Visions du Réel, «Heidi en Chine» de François Yang est un documentaire d’une rare intelligence, où le réalisateur s’interroge sur ses origines tout en donnant à sa mère un moyen d’apaiser les douleurs du passé… À la fois profond et très émouvant !
Sortie ONLINE de la semaine : 10 mai - BURNING OUT
Sortie ONLINE de la semaine : 10 mai - "BURNING OUT", un film de Jerôme Le Maire
SOUTIENS LE CINEMA ROYAL EN REGARDANT LE FILM DEPUIS CHEZ TOI
Regarde "UNE COLONIE" en cliquant sur le LIEN disponible>> ICI <<
Prix unique du billet CHF 10.-, les recettes sont partagées 50/50 entre le cinéma et le distributeur.
2016
Suisse, Belgique, France
85 minutes
VO français
Pendant 2 ans, le réalisateur belge Jérôme le Maire a suivi les membres de l’unité chirurgicale dans l’un des plus grands hôpitaux de Paris. Ce bloc opératoire ultraperformant fonctionne à la chaine : 14 salles en ligne ayant pour objectif de pratiquer chacune quotidiennement huit à dix interventions.
L’organisation du travail, bien qu’extrêmement sophistiquée, est devenue pathogène. Le personnel médical et paramédical courbe l’échine. Stress chronique, burn-out, et risques psychosociaux gangrènent l’hôpital. Chirurgiens, anesthésistes, infirmiers et aides soignants, mais aussi cadres, gestionnaires, et directeurs sont pris dans une course effrénée qui semble sans fin. Consciente de ce problème, l’administration a commandé un audit sur l’organisation du travail afin de tenter de désamorcer le début d’incendie. Burning Out est une plongée au cœur du travail et de ses excès, quand il y a surchauffe et que l’embrasement menace. Il veut comprendre l’incendie contemporain qui affecte l’hôpital, ce miroir trouble de notre société.
Préouverture le dimanche 7 juin et réouverture à partir du jeudi 11 juin
Dimanche 7 juin, venez fêter la réouverture du cinéma Royal avec la projection de trois séries de courts-métrages réunis sous le titre « Lockdown Collection by Swiss Filmmakers ».
Toutes les séances de cette journée de préouverture sont offertes au public !
Réouverture "normale" à partir du jeudi 11 juin, avec la projection du film "Un Divan à Tunis".
Toute l'équipe du Cinéma Royal se réjouit de vous retrouver, nous existons grâce à vous !
Le Photographe (VOst)
Réalisateur du déjà fort réussi « The Lunchbox » en 2013, Ritesh Batra poursuit son observation fine de la société indienne, où les fossés séparant les différentes classes paraissent infranchissables.
Cette fois, il fait se croiser dans la foule immense de Mumbay, un photographe des rues nommé Rafi et une jeune étudiante de bonne famille, Miloni. A priori, entre ces deux-là, aucune relation n’est envisageable… et pourtant !
Parce qu’il a pris une photo d’elle, Rafi la fait passer pour sa petite amie afin d’apaiser sa grand-mère qui veut à tout prix le marier. La timide demoiselle se prête au jeu. Mais à trop bien faire semblant d’être proches, le faux couple est peu à peu gagné par le désir d’en devenir un vrai…
Adeline Stern
Dark Waters
Cinéaste de grand talent, l’Américain Todd Haynes fait de chacun de ses films un joyau, à l’exemple de « I’m Not There », fascinant biopic de Bob Dylan, ou de « Carol », récit d’un amour lesbien étouffé par le conservatisme. Avec « Dark Waters », le cinéaste réalise un film-enquête tendu qui rappelle toute l’urgence écologique…
Avocat spécialisé dans la défense des usines chimiques, Rob Bilott (Mark Ruffalo) découvre un jour que la campagne de sa Virginie natale est polluée par un centre d’enfouissement de déchets appartenant à un grand groupe industriel…
Contre l’avis de ses employeurs, Rob décide de faire éclater la vérité… Inspiré du véritable combat de l’avocat homonyme contre la firme DuPont, « Dark Waters » est un thriller politique poignant sur le cynisme des puissants et leur mainmise sur l’État de droit.
Adeline Stern
Benni (VOst) (à découvrir !)
La réalisatrice allemande Nora Fingscheidt nous livre avec « Benni », un premier long-métrage de fiction sidérant, qui a eu l’heur d’être sélectionné en compétition à Berlin en 2017, remportant le prestigieux Prix Alfred Bauer.
Pour qualifier sa jeune protagoniste, les psychologues allemands usent de l’expression « Systemsprenger ». Ce terme définit des enfants dont le comportement fait éclater le système, parce qu’ils sont à la fois trop jeunes pour être placés en institutions psychiatriques et bien trop violents pour vivre en famille d’accueil.
Enfermée depuis toute petite dans une violence qu’elle n’arrive pas à contenir, Bernadette laisse éclater sa colère contre toute forme de règles et de discipline. Tout semble agresser cette petite fille de neuf ans, jusqu’à son prénom, qu’elle déteste, exigeant de son entourage qu’on l’appelle Benni…
Adeline Stern
Adam (VOst) (coup de cœur !)
Premier long-métrage de Maryam Touzani, jeune cinéaste tangéroise très talentueuse, « Adam » aborde les tabous de la société maghrébine d’une manière aussi douce que subversive…
Dans la médina de Casablanca, Samia (Nisrin Erradi), une jeune femme enceinte, tente de trouver du travail. Après avoir fui son village, elle espère accoucher en secret de son bébé issu d’une union « illégale », afin de le faire adopter après sa naissance.
Un jour, elle frappe à la porte d’Abla (Lubna Azabal), veuve et mère d’une petite fille de huit ans, qui vend des pâtisseries. Réunies par le sort, Abla et Samia vont faire cause commune… Une histoire d’amitié libératrice qui fait merveilleusement échec à l’intolérance masculine !
Vincent Adatte
La bonne épouse
Le réalisateur, Martin Provost s’est révélé grâce à un diptyque sur deux femmes artistes : « Séraphine » consacré à la peintre homonyme et « Violette » sur l’écrivaine Violette Leduc. Après « Sage Femme », dédié à celle qui lui sauva la vie à sa naissance, le réalisateur français investit le terrain féministe et historique avec humour.
Dans la campagne alsacienne des années 1960, Paulette Van Der Beck (Juliette Binoche), directrice conservatrice et maniérée d’une école ménagère, se retrouve veuve et ruinée. Avec l’aide d’une bonne sœur revêche (Noémie Lvosky) et de sa belle-sœur naïve au grand cœur (Yolande Moreau), elle tente de sauver son établissement.
Mais voici que souffle le vent de liberté de Mai 68… Grâce à ses actrices, Provost fait de son école ménagère une comédie très enlevée qui célèbre la libération des femmes et leur vitalité retrouvée.
Vincent Adatte
Le cas Richard Jewell (VOst ou VF)
Jeudi 18 juin à 20h (VF)
Samedi 20 juin à 20h30 (VOst)
27 juillet 1996, à moins d’un mois de l’ouverture des Jeux Olympiques à Atlanta, un agent de sécurité nommé Richard Jewell (Paul Walter Hauser tout en nuances) patrouille un soir de concert dans le Centennial Park de la capitale de Géorgie.
Ce faisant, il découvre une bombe dans un sac. L’engin de mort explose, causant la mort de deux personnes et en blessant des dizaines d’autres. Sans l’intervention de Jewell, ce bilan aurait été autrement lourd. Du jour au lendemain, le vigile devient un héros médiatique…
Peu après, le FBI l’arrête, le suspectant d’être l’auteur de l’attentat. Le profil de Jewell est une véritable aubaine : blanc, obèse et très frustré… De façon remarquable, le trente-huitième long-métrage de Clint Eastwood prend la défense de ce coupable par trop idéal…
Vincent Adatte