mardi, 13 mai 2014 09:05

Edito - 13 mai 2014

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Le pavé du mois…

Bonjour à tous vaillants lecteurs de ce 134ème édito ! Mon petit doigt m'a dit que ma prose ne faisait pas l'unanimité et qu'elle prenait un peu trop de place en première page. Je profite donc de mon droit à l'encre fraîche pour préciser quelques détails. D'abord pour confirmer ceci : que mes élucubrations se touvent en première ou en dernière page ne risque en aucun cas de m'empêcher de dormir. Ensuite, il faut que se sache le fait (à prononcer dix fois sans se tromper) que je ne suis pas Sociétaire à vie du Cinéma Royal et par conséquent totalement éjectable sans parachute doré. Puisque de toute façon il ne s'agit là que de bénévolat. Donc, si quelqu'un, un jour, souhaite s'amuser à ma place qu'il le dise haut et fort, sans fausse modestie, à notre épatante gérante, j'ai nommé Adeline. Aucun coeur ne sera brisé, aucun moyen de rétorsion mis en oeuvre, aucune guerre déclenchée, promis, juré !

Ceci étant posé, n'oubliez pas le rendez-vous de vos adorables têtes blondes zé brunes mercredi à la lanterne magique. Le géant de fer est un grand et beau film, avec de belles valeurs, à ne pas laisser passer. Pas plus que l'incontournable Lac des Cygnes, ( Лебединое озеро, pour Alexandra !) dont nous avons tous chanté de grands extraits sous la douche. Merci Piotr Ilitch de nous permettre de vérifier si nous étions dans le ton. Ça alors ! je viens juste de "ranger" pour toujours la housse de couette Spiderman achetée en décembre 20xx pour notre fils chéri et voilà que l'homme araignée revient en force sur tous les écrans, et en trois dés en plus. Il va falloir que je retourne vite fait à la déchetterie avant de me faire prendre dans la toile.

Vendredi et samedi, c'est les crocodiles qui nous ferons les yeux doux, pardon, jaunes. Nous avons tous lu le livre éponyme de Katherine Pancol bien sûr, je me réjouis de voir ce que Cécile Telerman en aura tiré. Dimanche, comme il va pleuvoir, nous allons passer une merveilleuse soirée cocooning au Royal avec, en première partie, la rediffusion de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? (la phrase culte de ma chère Maman chaque fois que je faisais une grosse bêtise), nous enchaînerons sur une soirée événenement Au fil des saisons, avec en vedette américaine le magnifique Alpsummer, reprise du film de Thomas Horat. Entre deux films nous sera proposé un menu thématique (je n'en dirai pas plus) par Charly Lanthier, et pour finir la soirée en beauté Terrain vague de Philippe Grand. J'ai entendu dire tellement de bien de ce documentaire que je suis un peu à court de mots… Il vous suffira d'ouvrir les yeux (de fermer la bouche) et de lâcher prise.

La semaine suivante commence (fort) avec Le promeneur d'oiseau. Ceux qui se souviennent de l'excellent Jiburo pourraient y trouver une certaine familiarité. A première vue, j'ai l'impression que c'est un conte qui va nous apporter beaucoup, l'air de ne pas y toucher…

Relâche exceptionnelle le vendredi 23 mai, mais on découvrira avec plaisir le dernier film de Xavier Dolan, Tom à la ferme le samedi 24. Le même soir on appréciera le documentaire de Christoph Shaub et Kamal Musale,  Millions can walk, ou comment une marche pacifique peut changer la face du monde…

Le dernier week-end de mai, nous apprendrons enfin toute la vérité sur la saga des Grimaldi au travers du documentaire d'Olivier Dahan Grace de Monaco. Une romance qui a commencé lors du Festival de Cannes en 1955 et qui sera sans doute plébiscitée au festival de Cannes 2014.

Le moins qu'on puisse dire c'est que Monsieur Lelouch sait s'entourer d'une distribution époustouflante dans ses films qui savent si bien raconter la vie toute simple. Ce talent ne lui fera, une fois plus, pas défaut pour son dernier long métrage (2h04 tout de même !) Salaud on t'aime. Ça me rappelle quelque chose, mais quoi ? Ah oui, "La pluie fait des claquettes" de l'irremplaçable Claude Nougardo (tiens, un autre Claude !). Samedi et dimanche, nous aurons droit au coup de coeur du mois Hunting Elephants. Une très spirituelle et très drôle farce douce amère qui, à mon avis, risque de finir bien pour une fois, mais chut...

Bien entendu, je ne saurais clore cet édito sans une pensée émue pour notre Royal Bricoleur, à qui je souhaite un bon et prompt rétablissement !

Bons films !

Christina

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