Commandité par la fondation William Cuendet & Atelier de Saint-Prex, réalisé avec une belle sensibilité par le cinéaste Philippe Ungar, «À la Lisière» est un portrait d’artiste.

Filmé dans son atelier de Baulmes, Edmond Quinche évoque avec une merveilleuse modestie sa découverte de l’art et de la liberté, ses rencontres décisives avec Albert Yersin et Pietro Sarto à l’atelier de Saint-Prex.

S’engageant corps et âme dans son art, au point de vivoter en travaillant dans des wagons-restaurants ou des stations d’essence, le peintre dépeint les mystères de sa création qui, pour reprendre ses propres mots, a toujours ressemblé «à un grand rêve».

Samedi 9 mars

17h30 SMOKE SAUNA SISTERHOOD (VOst) (Coup de cœur !)

19h30 risotto proposé par le Zonta Club

20h30 CAPTIVES

Au plus profond d’une forêt estonienne, au bord d’un lac, se cache un petit sauna traditionnel où se réunissent régulièrement des femmes de tous âges. Dévêtues, enveloppées par la fumée, elles détendent leurs muscles comme leur esprit.

Dialoguant entre elles sans tabou ni jugement, dévoilant leurs secrets, elles parlent librement de sexualité, de maternité, d’amour, de deuil, de souffrances…

Récompensé par le Prix de la mise en scène à Sundance et le Prix du cinéma européen du meilleur documentaire, ce film tout en pudeur dénonce en creux la violence des hommes… En résulte un hymne essentiel à la sororité, à voir absolument!

Des années auparavant, Vincent (Guillaume Canet) a sauvé Mathieu (Yvan Attal) et sa famille d’une agression. Aujourd’hui, les deux hommes sont liés par une amitié apparemment indéfectible, partagée par leurs compagnes (Maïwenn et Marie-José Croze).

Tout bascule, à l’instant où Mathieu découvre l’infidélité de Vincent qui entretient à l’insu de son épouse une relation avec une femme plus jeune…

Librement adapté du roman «Ball-trap» d’Eric Assous, citant un célèbre poème de Mallarmé («Un coup de dés n’abolira jamais le hasard»), le huitième long-métrage d’Ivan Attal est un thriller psychologique de grande classe.

À vingt ans, Charlie (Morgan Saylor) est contrainte de revenir dans la ferme familiale en Virginie pour aider sa mère, Laura (Andrea Riseborough), atteinte dans sa santé.

Les deux femmes ont une vision très différente de l’existence! Charlie étudie la finance tandis que Laura gère un élevage de poules. Leur situation se complique encore avec le retour inattendu de Solange (Catherine Deneuve), la mère de Laura.

Française, féministe et excentrique, Solange a quitté l'Amérique alors que sa fille était encore une enfant et, depuis, elles ne se sont guère revues… Entre drame et comédie, Hanna Ladoul et Marco La Via signent un second long-métrage très touchant sur le thème de la réparation.

Arnaud Des Pallières nous claquemure en 1894 à l’asile de la Salpêtrière. Fanni (Mélanie Thierry) s’y laisse enfermer dans l’espoir de retrouver sa mère parmi une foule de femmes soi-disant folles.

L’«infiltrée» découvre alors la réalité de la psychiatrie de l’époque. Elle y rencontre Hersilie Rouÿ (Carole Bouquet), qu’un médecin a fait interner à la demande de sa famille. Tandis que se prépare un sidérant bal annuel où se presseront politiques, artistes et mondains, Fanni va devoir ruser pour parvenir à ses fins…

Reprenant l’histoire vraie du «bal des folles» de la Salpêtrière, ce film profondément féministe ne laisse pas de fasciner!

Après que Jésus ait prononcé un sermon qui a mis le monde sens dessus dessous, les 12 disciples, y compris Judas qui vient de les rejoindre, sont prêts à le suivre jusqu’aux extrémités de la terre. Mais des problèmes subsistent. Matthieu souffre d’avoir été renié par ses parents. André rend visite à Jean le Baptiste emprisonné. Marie et les femmes doivent trouver une source de revenus. Simon et Eden sont confrontés au prix à payer quand on suit Jésus. Plus important encore, les disciples font face à leur plus grand défi lorsque Jésus les envoie, deux par deux, prêcher et faire des miracles, sans lui…