jeudi, 22 septembre 2011 02:15

La traviata

La Traviata est un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé le 6 mars 1853 au Teatro La fenice de Venise sur un livret de Francesco Maria Piave d’après le roman d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852). La courtisane Violetta Valéry donne une fête chez elle et, parmi les invités, elle remarque un jeune homme, Alfredo Germont. Celui-ci lui déclare sa flamme et Violetta ne reste pas indifférente. Ils tombent amoureux.

jeudi, 22 septembre 2011 02:12

Giselle

Giselle est l’un des ballets romantiques les plus importants, et incontestablement une œuvre très populaire dans le répertoire de la danse. Le rôle principal illustre le pouvoir transcendant de l’amour d’une femme face à la trahison. Sur le plan technique, il constitue l’un des rôles le plus exigeant de la danse classique et l’un des plus difficiles sur le plan émotionnel. La mise en scène sensible de Peter Wright et les décors évocateurs de John Macfarlane accentuent les contrastes de cette histoire qui oscille entre monde réel et surnaturel.

jeudi, 22 septembre 2011 02:09

Tosca

Une musique puissante, une histoire captivante et une fin tragique : le Royal Opera House présente Tosca, l'opéra de Puccini toujours aussi populaire, servi par une distribution formidable. Angela Gheorghiu, Jonas Kaufmann et Bryn Terfel figurent parmi les vedettes de cette production. Le chœur du Royal Opera et l'orchestre du Royal Opera House sont dirigés par Antonio Pappano, directeur musical du Royal Opera, dans une partition qui comporte de superbes morceaux comme "Te Deum" dans l'acte I et les arias "Vissi d’arte" et "E lucevan le stelle". La production minutieuse de Jonathan Kent s'appuie sur une toile de fond historique qui nous plonge à Rome en 1800, dans un contexte politique de contrôle et de méfiance, magnifiquement évoqué par les décors grandioses de Paul Brown. L'apparat de la liturgie de l'Église, l'obscurité d'un bureau troublant cachant une salle de torture et l'optimisme trompeur de la lumière du point du jour : tous ces éléments mettent en valeur l'amour de Tosca, la belle diva, l'idéalisme de son amant, Cavaradossi, et l'obsession meurtrière et destructrice de Scarpia, le chef de la police malveillant. Du drame, de la passion et une musique fantastique : Tosca est sûr d'offrir une grande soirée d'opéra.

jeudi, 22 septembre 2011 01:56

Don Giovanni

Don Giovanni est l’un des éternels classiques de l’opéra. La musique de Mozart et le livret de son grand collaborateur, Da Ponte, prennent vie dans cette production captivante de Francesca Zambello, aux décors riches et colorés signés par Maria Bjornson. La musique est marquante, dramatique et Simon Keenlyside tient le premier rôle d’une distribution remarquable, dirigée par Charles Mackerras, spécialiste réputé de Mozart.

jeudi, 22 septembre 2011 01:03

Eréndira Ikikunari

Eréndira Ikikunari est un film d’action sur la conquête du Mexique par les Européens au XVIème siècle. Il raconte l’histoire d’une jeune femme indienne qui a volé un cheval des conquérants espagnols et l’a utilisé contre eux afin de défendre son peuple. Une femme exceptionnelle qui montre une droiture et un courage incroyable face à l’invasion de son pays. Une guerrière qui a combattu pour atteindre la dignité et le respect que son peuple n’accordait généralement qu’aux hommes.

Indépendamment de son travail filmique proprement dit, Juan Mora Catlett enseigne à l’Institut mexicain de cinématographie et est professeur titulaire du Centre universitaire des études cinématographiques de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).

jeudi, 22 septembre 2011 01:01

Voyage en mémoires indiennes

«Mon nom est Sally Tisiga, je suis membre de la nation Kaska, membre du clan du loup, une survivante des lois d’intégration canadiennes, une parmi tant d’autres.»

Film historiquement important que ce «voyage en mémoires indiennes».

Effectivement, il nous fait découvrir une page fort peu connue de l’histoire canadienne. Comme en Australie avec les Aborigènes, les Canadiens (et les Américains) ont opprimé la communauté des Indiens en séparant les enfants de leur famille et en les plaçant dans des pensionnats où ils allaient apprendre la culture des blancs. La violence d’une telle démarche explique en partie la destruction progressive de l’identité indienne et le fait que beaucoup d’entre eux ont sombré dans le désespoir et l’alcool. Ces pensionnats ont fermé dans les années 60, mais ont été remplacés par des services sociaux qui continuent encore de nos jours cette politique de placement d’enfants dans des familles d’accueil. Le film suit le parcours de Sally et de ses enfants qui vont à la recherche de cette mémoire indienne enfouie.

jeudi, 22 septembre 2011 00:58

Lakota Land

Réserve de Pine Ridge, États-Unis.

Après plus d’un siècle de politique fédérale visant à déposséder les Amérindiens de leur territoire, les Lakota décident de mettre le passé douloureux de la colonisation de côté et de regarder de manière constructive vers l’avenir.

Un vaste mouvement de récupération des terres se met en place. Et des projets économiquement viables, respectueux de l’écologie et de leur culture, luttant contre la pauvreté et le désœuvrement, peuvent enfin voir le jour.

Droits territoriaux, génocide, environnement, autodétermination, développement économique...

Lakota Land, Terre de survie aborde toutes ces problématiques et les contextualise, montrant que la réalité est bien plus complexe qu’il n’y paraît.

jeudi, 22 septembre 2011 00:55

Dirty Paradise

Une incroyable catastrophe sanitaire et écologique se déroule aujourd’hui au coeur de l’Amazonie sur un territoire européen d’outre-mer, la Guyane Française, et sa zone frontière avec le Surinam. Dirty Paradise nous fait partager l’histoire d’un millier d’Indiens qui tentent de survivre face à plus de 10’000 chercheurs d’or clandestins qui se cachent dans la forêt.

Pour la première fois, les Indiens Wayana prennent la parole dans un film et dénoncent les conséquences de l’exploitation incontrôlée d’un or «sale». Ce documentaire accompagne Parana, Akama, Mélanie et leurs enfants dans leur combat quotidien et dérisoire face à la destruction de leur environnement.
La forêt primaire est mise à sac, les rivières et les criques sont polluées par des tonnes de mercure et de boue. Les autorités, l’armée et la gendarmerie sont impuissants face à l’immigration massive des chercheurs d’or clandestins…

Dirty Paradise raconte l’histoire d’une tribu amérindienne qui refuse de disparaître dans le silence et l’indifférence.

jeudi, 22 septembre 2011 00:52

L’Odyssée amérindienne

Deux années durant, Julie Baudin et David Ducoin ont arpenté le continent américain, à pied, à cheval, en auto-stop, en bus ou en bateau, à la rencontre des peuples indigènes des seize pays traversés. Des réserves nord-américaines aux communautés isolées des pays d’Amérique latine,  accueillis dans des sociétés traditionnelles en pleine mutation, ils s’intègrent à la vie de famille et de communauté et participent aux activités quotidiennes.

Inuits et Tlingits d’Alaska, Dénés du Canada, Navajos, Havasupais d’Arizona, Tarahumaras du Mexique, Mayas du Guatemala, Kunas du Panama, Guambianos de Colombie, Shuars d’Equateur, Quechuas du Pérou, Aymaras de Bolivie, Mapuches du Chili... Chaque peuple les initie à ses traditions spirituelles et culturelles. Au gré de ces rencontres, les indigènes d’Amérique leur ouvrent les portes de leur existence, leur confient leurs inquiétudes, leurs regrets, leurs incompréhensions. Rescapés d’un des plus grands massacres de l’histoire de l’humanité, ils n’en sont pas moins les architectes de leur survie. Une survie dont le monde a besoin pour trouver son équilibre.

jeudi, 22 septembre 2011 00:50

Retour à Aztlán

Premier film parlé en nahuatl, inspiré par les anciennes légendes aztèques, et qui repose sur une recherche archéologique fouillée.

Une sécheresse très dure dévaste un ancien empire mexicain. Guerriers et prêtres luttent pour le pouvoir alors que la population se meurt. Un groupe de prêtres décide de retourner à Aztlán, le lieu mythique où est née la culture mexicaine, pour prier «Coatlicue » la grande déesse, l’implorant d’arrêter la sécheresse.

A maints égards, ce film est une manière de «réécrire» l’Histoire et de «réinventer» une culture, puisque les témoins historiques et la connaissance des faits ont disparu. Le film peut donc être considéré comme une manière de s’écarter des styles narratifs et cinématographiques utilisés par Hollywood et le cinéma commercial mexicain.

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