Synopsis

Adapté du best-seller de l’écrivain américain d’origine afghane Khaled Hosseini, Les cerfs-volants de Kaboul confirme la polyvalence du réalisateur du prochain James Bond. Originaire des Grisons, le cinéaste «suisse» Marc Forster poursuit une carrière hollywoodienne qui force le respect.

Avant d’entrer dans le détail, rappelons que les talibans durant leur «règne» ont non seulement interdit la musique, le cinéma, mais aussi les cerfs-volants… Le huitième long-métrage du réalisateur de Neverland (2004) commence à Kaboul en 1978, un an avant l’invasion soviétique. Fils unique d’un riche entrepreneur, Amir gagne à douze ans le tournoi annuel de cerfs-volants. Il n’y serait sans doute pas parvenu sans l’aide de son fidèle camarade Hassan, le fils de l’un des serviteurs de son père.

Peu après, Hassan est agressé, sous les yeux d’Amir qui n’ose intervenir. Rongé par la culpabilité, il fait renvoyer de la maison son ami dont la présence lui est devenu intolérable. A l’arrivée de l’Armée Rouge, son père s’exile aux Etats-Unis, l’emmenant avec lui. Des années plus tard, devenu écrivain, Amir a l’occasion d’effacer sa lâcheté, mais il lui faudra pour cela revenir dans un Afghanistan tombé aux mains des talibans…

Adeline Stern

Avec Khalid ABDALLA, Homayon ERSHADI, Saïd TAGHMAOUI * Age légal 12 ans / suggéré dès 14 ans * VO sous-titrée