Synopsis
Le film de Guillaume Nicloux («Thalasso», «L’Enlèvement de Michel Houellebeck») nous fait entrer dans l’intimité extravagante (pour l’époque) de l’actrice et tragédienne Sarah Bernhardt (Sandrine Kiberlain dans ce qui restera sans doute comme l’un des rôles de sa vie).
Le cinéaste s’attache aux pas subversifs de celle que Jean Cocteau appela «le monstre sacré» et ce, à deux moments-clefs de son existence: le jour de sa consécration en 1896, organisé par ses proches, et l’amputation de sa jambe en 1915.
Comme le montre son film, Sarah Bernhardt sut s’affranchir de la mainmise patriarcale, exhibant ses amours multiples, sa bisexualité, son opposition à l’autorité, son interprétation de rôles masculins. Elle fut sans cesse dans l’excès: trop aimante, trop violente, trop injuste, trop éprise de justice, trop révoltée…